Bien, par où commencer?
L'aéroport là-bas était de piètre qualité, pour ne pas en dire plus, et cela nous a gâché deux des sept journées du voyage... sans parler que certains des autres passagers sont pas toujours agréables.
De façon générale, j'ai trouvé ce voyage (organisé par une agence de voyages très commerciale) un peu trop vulgaire et mercantile, pas assez authentique, pas assez proche du vrai peuple et de son âme (si je puis dire). On était dans un hôtel chic avec tout le confort, et le personnel nous parle surtout en anglais. Parfois je leur adressais la parole en espagnol, du mieux que je pouvais, mais ils s'obstinaient à me répondre en anglais!! Les autres vacanciers étaient surtout des Québécois et Canadiens anglais. Il y avait quelques Russes, très peu d'hispanophones.
La plage était rempli de touristes gras pas très jolis à voir qui étaient avachis sur leur chaise longue ou qui se dandinaient. Il y avait aussi quelques femmes sexy généralement accompagnées de mecs avec une tête de truand... quelques enfants qui criaient aussi. Quelques fêtards le soir qui s'enivraient et faisaient du tapage. La nourriture était de bonne qualité, mais en général, ce sont des produits nord-américains. Quoiqu'on pouvait aussi goûter aux fruits locaux, à leur riz, à leurs frijoles, à la succulente langouste. Mon beau-père a pas trop aimé la viande, mais je suis moins sévère que lui.
Puis il y avait aussi quelques spectacles, de la musique, des danses (mais ça, ça m'intéresse pas). La musique était parfois cubaine, mais parfois aussi de l'industrie nord-américaine... j'ai vu un spectacle de magie un peu conventionnel, mais j'ai pas détesté, puisque j'en ai pas vu tellement dans ma vie.
Quant à la population locale, j'ai rarement eu l'occasion de leur parler (autrement que pour des achats). Cela m'a déçu. J'ai pas eu l'impression de vraiment vivre une expérience de communion, sauf en de rares occasions. On a été se promener au village, c'était bien, mais ma famille était avec moi et je pouvais pas les retarder, donc j'avais pas beaucoup l'occasion d'explorer ou d'engager des conversations.
Quant aux femmes de là-bas, que voulez-vous que je vous dise? Certaines sont belles, d'autres le sont moins. Comme au Canada et dans tous les autres pays.
Elles sont vêtues à la mode locale. Elles s'occupent de leurs affaires, et moi j'ai pas de raisons de leur adresser la parole, surtout pas pour tenter une drague de rue minable.
Un point positif, c'est que la télévision est d'un bon niveau. Beaucoup de programmes culturels, historiques, scientifiques, artistiques, des documentaires, des nouvelles. C'est moins vulgaire et superficiel que la télé québécoise mainstream. L'information est évidemment contrôlée et filtrée, mais un peu moins que je l'imaginais. Parfois on assiste à des conférences de presse et on entend les questions de journalistes de pays libres et de leur presse.
J'ai acheté quelques livres. Des livres sur l'histoire de Cuba et de la littérature cubaine. Je les trouve intéressants et bien faits. J'apprends beaucoup de nouveaux mots. Certains mots sont pas dans mon dictionnaire, ce sont des mots locaux. Ou parfois un mot espagnol "standard" prend une signification locale particulière.