Le retour au Maroc d’un militaire ayant occupé des postes sensibles au sein de «l’armée sahraouie» à Tindouf provoque un grand cafouillage au sein de la direction du Polisario et des services de renseignement algériens.
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La nouvelle a fait l’effet d’un séisme à Tindouf et Alger.
«Grand cafouillage au sein de la direction du Polisario et des services de renseignement algériens», titre Al Ahdate Al Maghribia dans son édition de ce vendredi 11 juin.
De quoi s’agit-il, au juste ?
«Des informations concordantes font état du retour, en début de semaine, via les frontières sud du Maroc, d’un responsable au sein du commandement militaire du Polisario», rapporte le quotidien, dévoilant que le rallié «occupait un poste sensible dans la 7ème zone militaire de Tindouf».
«Le dirigeant militaire du Polisario a rallié le Maroc via la Mauritanie et décidé de s’y installer définitivement», indique Al Ahdate Al Maghribia, précisant que le rallié est issu de la tribu Rguibate.
Selon la même source, le retour volontaire de ce haut responsable militaire fait paniquer la direction du Polisario et le fameux Département algérien du renseignement et de la sécurité (DRS), dirigé par le général-major Ahmed Mediène, alias «Tawfik».
A cela, il y a deux bonnes raisons :
-La première relève du fait que ce rallié a réussi à tromper la vigilance pourtant très serrée autour des dirigeants du Polisario, militaires et civils compris, ce qui implique, par ricochet, une échec retentissant du renseignement militaire algérien, ainsi que de son homologue du Polisario.
-Deuxièmement, il y a les secrets militaires du Polisario que ce haut responsable détient. Le rallié, dont l’identité a été tenue secrète, connaît parfaitement le programme annuel de la 7ème zone militaire validé dernièrement par Mohamed Abdelaziz et son soi-disant «ministre de la défense», Mohamed Lamine Bouhali.
(...)
En somme, une mine de renseignements détenus par le militaire rallié et un profond désarroi au sein d'un front séparatiste en déliquescence.
D’autant plus profond que cette défection en dit long sur l’état d’abattement dans lequel se trouve une soldatesque qui, faute de perspectives, s’est convertie au trafic de drogue quand ce n’est pas carrément à l’activité terroriste.
Ziad Alami
www.le360.ma/
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La nouvelle a fait l’effet d’un séisme à Tindouf et Alger.
«Grand cafouillage au sein de la direction du Polisario et des services de renseignement algériens», titre Al Ahdate Al Maghribia dans son édition de ce vendredi 11 juin.
De quoi s’agit-il, au juste ?
«Des informations concordantes font état du retour, en début de semaine, via les frontières sud du Maroc, d’un responsable au sein du commandement militaire du Polisario», rapporte le quotidien, dévoilant que le rallié «occupait un poste sensible dans la 7ème zone militaire de Tindouf».
«Le dirigeant militaire du Polisario a rallié le Maroc via la Mauritanie et décidé de s’y installer définitivement», indique Al Ahdate Al Maghribia, précisant que le rallié est issu de la tribu Rguibate.
Selon la même source, le retour volontaire de ce haut responsable militaire fait paniquer la direction du Polisario et le fameux Département algérien du renseignement et de la sécurité (DRS), dirigé par le général-major Ahmed Mediène, alias «Tawfik».
A cela, il y a deux bonnes raisons :
-La première relève du fait que ce rallié a réussi à tromper la vigilance pourtant très serrée autour des dirigeants du Polisario, militaires et civils compris, ce qui implique, par ricochet, une échec retentissant du renseignement militaire algérien, ainsi que de son homologue du Polisario.
-Deuxièmement, il y a les secrets militaires du Polisario que ce haut responsable détient. Le rallié, dont l’identité a été tenue secrète, connaît parfaitement le programme annuel de la 7ème zone militaire validé dernièrement par Mohamed Abdelaziz et son soi-disant «ministre de la défense», Mohamed Lamine Bouhali.
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En somme, une mine de renseignements détenus par le militaire rallié et un profond désarroi au sein d'un front séparatiste en déliquescence.
D’autant plus profond que cette défection en dit long sur l’état d’abattement dans lequel se trouve une soldatesque qui, faute de perspectives, s’est convertie au trafic de drogue quand ce n’est pas carrément à l’activité terroriste.
Ziad Alami
www.le360.ma/
