Consommateurs ou citoyens, faudra-t-il choisir ?

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mam80

la rose et le réséda
Modérateur
A l’occasion des Etats-Généraux de l’alimentation, entretien avec Bernard Chevassus-au-Louis, biologiste.

Des peurs alimentaires aux solutions durables, des circuits mondialisés à l’agroécologie, des comportements individuels au vivre ensemble, c’est toute notre histoire commune qui est interrogée

Annoncés par le Président de la République en juin dernier, les États généraux de l’alimentation proposent jusqu’au mois d’octobre, une vaste réflexion sur l’agriculture et se fixent plusieurs objectifs, parmi lesquels :

permettre aux agriculteurs de vivre dignement de leur travail par le paiement de prix justes, accompagner la transformation des modèles de production,
promouvoir une alimentation saine, sûre et durable.


L’ensemble des parties prenantes est conviée à ces discussions: monde agricole et de la pêche, industrie agroalimentaire, distribution, consommateurs, restauration collective, élus, partenaires sociaux, acteurs de l'économie sociale et solidaire, et de la santé, ONG, associations caritatives et d'aide alimentaire à l'international, banques et assurances.

Une vaste consultation publique pour contribuer à l’élaboration d’une feuille de route nationale.


Bernard Chevassus-au-Louis, témoin des évolutions et des dérives de nos modes de consommation dans les pays développés s’interroge aussi sur le modèle agricole, entre une alimentation mondialisée (au XVIIème siècle l’origine des productions destinées aux Parisiens ne dépassait pas 100km !) et une vision encore « mythique » des systèmes localisés qu’il faudrait encourager mais en tenant compte des tensions et contradictions entre le consommateur, le citoyen…et le contribuable !


L’alimentation écrivait Marcel Mauss est un « fait culturel total » et Claude Lévy-Strauss : « l’aliment est bon à penser d’abord ».
Bernard Chevassus-au-Louis rappelle que les peurs alimentaires existaient déjà au Moyen-Age et la défiance envers les producteurs aussi.
Evoquant le sociologue Claude Fischler :« On est ce que l’on mange », il compare le modèle anglo-saxon : « Je mange pour retrouver de l’énergie » au modèle latin : « Je me rassemble pour faire société »


L’alimentation mondiale est aujourd’hui en pleine évolution.

Les pays émergents, Chine en tête, changent leurs comportements, consomment de plus en plus de viande, ce qui pose de sérieux problèmes d’environnement.
L’Inde très végétarienne est une exception notable.

Le rôle de la religion dans l’alimentation est aussi évoqué, ainsi que le rapport aux animaux, très différent d’Orient en Occident

Enfin Bernard Chevassus-au-Louis évoque les années 90, la crise de la vache folle (il était directeur de l’INRA), le scientifique aux prises avec l’urgence face au politique sommé de prendre des décisions…

Situation confuse et très anxiogène. Depuis d’autres crises sont intervenues et elles devraient se répéter à l’avenir.

L’alimentation est une affaire sérieuse dont les Etats doivent se préoccuper davantage.
Ils le feront sous la pression de l’opinion publique

L’innovation est une réponse possible à cette situation. Bernard Chevassus-au-Louis croit beaucoup à l’innovation, à l’agroécologie,
et insiste sur la nécessité de « rendre la main aux agriculteurs »


Association Humanité et Biodiversité

à écouter / 44 minutes

https://www.franceculture.fr/emissi...consommateurs-ou-citoyens-faudra-t-il-choisir

mam
 
Salam Aleykoum,


Cependant qui se soucie, moi le premier, de l'opportunité d'acheter telle ou telle nourriture selon des considérations plus soucieuses de la nature et/ou de la situation de ceux constituant un maillon de la chaine qui permet notre approvisionnement.

En réalité (et je doute qu'un changement substantiel se produise), nous consommons fonction de nos ressources et de nos goûts uniquement. Peu nous importe l'origine, les moyens de production et le chemin emprunté par ce que nous achetons. Seul incombe le prix qui constitue l'élément déterminant qui concrétisera, ou non, notre achat.

La citoyenneté à travers la consommation est un concept qui ne décollera jamais, je pense bien, lors même que cela est essentiel quant à notre avenir qui passe, entre autres, par ce que nous mettons dans nos assiettes car en consommant "mal", nous concourrons à détruire notre planète (à travers ses animaux, ses ressources et ses espaces naturels).
 
Salam Aleykoum,


Cependant qui se soucie, moi le premier, de l'opportunité d'acheter telle ou telle nourriture selon des considérations plus soucieuses de la nature et/ou de la situation de ceux constituant un maillon de la chaine qui permet notre approvisionnement.

En réalité (et je doute qu'un changement substantiel se produise), nous consommons fonction de nos ressources et de nos goûts uniquement. Peu nous importe l'origine, les moyens de production et le chemin emprunté par ce que nous achetons. Seul incombe le prix qui constitue l'élément déterminant qui concrétisera, ou non, notre achat.

La citoyenneté à travers la consommation est un concept qui ne décollera jamais, je pense bien, lors même que cela est essentiel quant à notre avenir qui passe, entre autres, par ce que nous mettons dans nos assiettes car en consommant "mal", nous concourrons à détruire notre planète (à travers ses animaux, ses ressources et ses espaces naturels).

mais ça vaut le coup d'essayer
j'ai déjà des voisins qui vont récolter leurs fruits et légumes eux mêmes

pas dans des paniers livrés qui coûtent beaucoup trop cher

mam
 
En réalité (et je doute qu'un changement substantiel se produise), nous consommons fonction de nos ressources et de nos goûts uniquement. Peu nous importe l'origine, les moyens de production et le chemin emprunté par ce que nous achetons. Seul incombe le prix qui constitue l'élément déterminant qui concrétisera, ou non, notre achat.
C'est précisément cela qu'il faut changer, si on peut le faire évidemment. Perso, mes courses me prennent du temps : vérification de la provenance, des apports caloriques, huile de palme, E171... C'est écrit tout petit (et souvent en anglais ou jargon :npq:)
 
C'est précisément cela qu'il faut changer, si on peut le faire évidemment. Perso, mes courses me prennent du temps : vérification de la provenance, des apports caloriques, huile de palme, E171... C'est écrit tout petit (et souvent en anglais ou jargon :npq:)


oui et en province, on cherche des producteurs dans un rayon de 35 kms qui vendent aux particuliers
et ou qui organisent des cueillettes , des récoltes par les personnes intéressées

mam
 
oui et en province, on cherche des producteurs dans un rayon de 35 kms qui vendent aux particuliers
et ou qui organisent des cueillettes , des récoltes par les personnes intéressées

mam
J'ai pas confiance à Paris : j'ai tenté un "panier bio" : le gars était incapable d'assurer la provenance de ses denrées :eek:
Bobo de m**** !
 
en france

Les prix exorbitants des fruits et légumes bio reflètent l’hypocrisie de la grande distribution

L’association UFC-Que Choisir
dénonce ainsi l’écart mirobolant, dans la grande distribution, entre les fruits et légumes issus de l’agriculture biologique et les autres produits similaires de type « conventionnel ».
Explications.
UN RAPPORT EXPLOSIF
On le sait depuis longtemps : quand une association de consommateurs comme l’UFC-Que Choisir dénonce quelque chose, celui ou celle qu’elle dénonce peut trembler, tant les enquêtes sont menées avec précision et sont difficiles à démonter.

Aujourd’hui, c’est la grande distribution qui en est la cible. En effet, même si elle est souvent au cœur de ces enquêtes, cette fois-ci, les données collectées par l’UFC ont saisi tout le monde et on comprend pourquoi. On apprend donc dans ce rapport de 35 pages, mené par des bénévoles de l’association dans près d’un millier de magasins à travers le pays, que les grandes enseignes s’accorderaient des marges confortables sur les fruits et légumes bio.

A un tel point qu’elles représenteraient la moitié du surcoût par rapport aux aliments conventionnels.
Ainsi, l’étude a comparé l’écart entre une consommation annuelle de fruits et légumes bio et une consommation des mêmes produits sans l’estampillage « bio ».
Cela a permis de révéler un écart de 292 €, le bio étant le plus cher : 660 €/an contre 368€ pour les produits classiques. Soit un écart de 79 %, à produits égaux.

Dans le détail, l’UFC précise que pour les pommes et les tomates, deux produits parmi les plus consommés par les Français, c’est respectivement 163 % et 145 % de marges qui sont facturées en plus au consommateur.

Et ces écarts varient fortement d’un produit à l’autre
de +191 % pour les poireaux à -36 % pour le chou-fleur,
qui est d’ailleurs le seul produit a être moins cher quand il est bio plutôt que s’il était produit de manière classique.

l
a suite sur
http://dailygeekshow.com/fruits-legumes-bio-etude-ufc-que-choisir
/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2017-09-11


:fou:
mam

 
A l’occasion des Etats-Généraux de l’alimentation, entretien avec Bernard Chevassus-au-Louis, biologiste.

Des peurs alimentaires aux solutions durables, des circuits mondialisés à l’agroécologie, des comportements individuels au vivre ensemble, c’est toute notre histoire commune qui est interrogée

Annoncés par le Président de la République en juin dernier, les États généraux de l’alimentation proposent jusqu’au mois d’octobre, une vaste réflexion sur l’agriculture et se fixent plusieurs objectifs, parmi lesquels :

permettre aux agriculteurs de vivre dignement de leur travail par le paiement de prix justes, accompagner la transformation des modèles de production,
promouvoir une alimentation saine, sûre et durable.


L’ensemble des parties prenantes est conviée à ces discussions: monde agricole et de la pêche, industrie agroalimentaire, distribution, consommateurs, restauration collective, élus, partenaires sociaux, acteurs de l'économie sociale et solidaire, et de la santé, ONG, associations caritatives et d'aide alimentaire à l'international, banques et assurances.

Une vaste consultation publique pour contribuer à l’élaboration d’une feuille de route nationale.


Bernard Chevassus-au-Louis, témoin des évolutions et des dérives de nos modes de consommation dans les pays développés s’interroge aussi sur le modèle agricole, entre une alimentation mondialisée (au XVIIème siècle l’origine des productions destinées aux Parisiens ne dépassait pas 100km !) et une vision encore « mythique » des systèmes localisés qu’il faudrait encourager mais en tenant compte des tensions et contradictions entre le consommateur, le citoyen…et le contribuable !


L’alimentation écrivait Marcel Mauss est un « fait culturel total » et Claude Lévy-Strauss : « l’aliment est bon à penser d’abord ».
Bernard Chevassus-au-Louis rappelle que les peurs alimentaires existaient déjà au Moyen-Age et la défiance envers les producteurs aussi.
Evoquant le sociologue Claude Fischler :« On est ce que l’on mange », il compare le modèle anglo-saxon : « Je mange pour retrouver de l’énergie » au modèle latin : « Je me rassemble pour faire société »


L’alimentation mondiale est aujourd’hui en pleine évolution.

Les pays émergents, Chine en tête, changent leurs comportements, consomment de plus en plus de viande, ce qui pose de sérieux problèmes d’environnement.
L’Inde très végétarienne est une exception notable.

Le rôle de la religion dans l’alimentation est aussi évoqué, ainsi que le rapport aux animaux, très différent d’Orient en Occident

Enfin Bernard Chevassus-au-Louis évoque les années 90, la crise de la vache folle (il était directeur de l’INRA), le scientifique aux prises avec l’urgence face au politique sommé de prendre des décisions…

Situation confuse et très anxiogène. Depuis d’autres crises sont intervenues et elles devraient se répéter à l’avenir.

L’alimentation est une affaire sérieuse dont les Etats doivent se préoccuper davantage.
Ils le feront sous la pression de l’opinion publique

L’innovation est une réponse possible à cette situation. Bernard Chevassus-au-Louis croit beaucoup à l’innovation, à l’agroécologie,
et insiste sur la nécessité de « rendre la main aux agriculteurs »


Association Humanité et Biodiversité

à écouter / 44 minutes

https://www.franceculture.fr/emissi...consommateurs-ou-citoyens-faudra-t-il-choisir

mam
Salam mam'zelle,
Il n'existe pas une version courte :indigne:


mais ça vaut le coup d'essayer
j'ai déjà des voisins qui vont récolter leurs fruits et légumes eux mêmes
pas dans des paniers livrés qui coûtent beaucoup trop cher
mam
Le problème c'est qu'il faut qu'on éduque les gens. Sinon ton champ est sans dessus dessous en une après midi. Il faut tester, expérimenter d'autres méthodes de distributions.
Maintenant si on veut avoir un minimum de contrôle sur notre alimentation, c'est dans cette voie qu'il faut aller.
Les circuits courts, du producteurs aux consommateurs, c'est une bonne solution.
 
Dernière édition:
Salam mam'zelle,
Il n'existe pas une version courte :indigne:



Le problème c'est qu'il faut que les gens soient éduquer. Sinon ton champ est sans dessus dessous en une après midi. Il faut tester, expérimenter d'autres méthodes de distributions.
Maintenant si on veut avoir un minimum de contrôle sur notre alimentation, c'est dans cette voie qu'il faut aller.
Les circuits courts, du producteurs aux consommateurs, c'est une bonne solution.

version courte demandée :
L’alimentation est une affaire sérieuse dont les Etats doivent se préoccuper davantage.
Ils le feront sous la pression de l’opinion publique
L’innovation est une réponse possible à cette situation. Bernard Chevassus-au-Louis croit beaucoup à l’innovation, à l’agroécologie,
et insiste sur la nécessité de « rendre la main aux agriculteurs »

http://agriculture.gouv.fr/quest-ce-que-lagro-ecologie

c'est sûr il faut que les gens soient éduqués
les vergers, les champs, ne sont pas des cours de récréation
on n'y marche pas n'importe où !

et puis ils apprécieront d'autant mieux ce qu'ils mangent quand ils seront revenus avec de bonnes
courbatures :cool:

mam



 
version courte demandée :
L’alimentation est une affaire sérieuse dont les Etats doivent se préoccuper davantage.
Ils le feront sous la pression de l’opinion publique
L’innovation est une réponse possible à cette situation. Bernard Chevassus-au-Louis croit beaucoup à l’innovation, à l’agroécologie,
et insiste sur la nécessité de « rendre la main aux agriculteurs »

http://agriculture.gouv.fr/quest-ce-que-lagro-ecologie

c'est sûr il faut que les gens soient éduqués
les vergers, les champs, ne sont pas des cours de récréation
on n'y marche pas n'importe où !

et puis ils apprécieront d'autant mieux ce qu'ils mangent quand ils seront revenus avec de bonnes
courbatures :cool:

mam
Tout est entre les mains des consommateurs. Problème les consommateurs cèdent à la faciliter et aux prix les plus bas, quittent à manger de la m.erde, comme disait Jean-Pierre Coffe ^^
Sans perdre espoir, je garde cette idée sous le coude....pour mes futurs petits enfants :)

Ps: Merci pour le résumer :love:
 
bien sûr, tout le monde mange
selon son budget
sa religion, etc

depuis 6 mois, je suis devenue "gardienne de graines"
dès que je peux
de tomates
de concombres
de melons
de courgettes
de piments
de poivrons
normalement toutes bio (mais on ne sait pas si ogm ou pas)

pour la prochaine saison

je les fais démarrer et je les donne à ceux qui ont un jardin

ça occupe :love:

mam
 
bien sûr, tout le monde mange
selon son budget
sa religion, etc

depuis 6 mois, je suis devenue "gardienne de graines"
dès que je peux
de tomates
de concombres
de melons
de courgettes
de piments
de poivrons
normalement toutes bio (mais on ne sait pas si ogm ou pas)

pour la prochaine saison

je les fais démarrer et je les donne à ceux qui ont un jardin

ça occupe :love:

mam
Il est peut être temps de vérifier ^^
Pour détecter directement au champ des plantes transgéniques, une première méthode permet d’avoir un résultat immédiat : les bandelettes ou strip-test. Ce test repose sur la détection de protéines transgéniques insecticides (Cry, Vip) ou conférant la tolérance à des herbicides (CP4 EPSPS pour le glyphosate, PAT pour le glufosinate d’ammonium). Cette détection est assurée par des anticorps spécifiques de la protéine transgénique recherchée. Si elle est présente, les anticorps vont se lier à celle-ci. Après formation du complexe, ce dernier sera révélé par coloratio
Source: https://www.infogm.org/6093-detecter-et-tracer-les-ogm-explications

Tu connais la réserve mondiale de semences du Svalbard ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Réserve_mondiale_de_semences_du_Svalbard

Ils ont montré leur utilité dernièrement pendant la tragédie Syrienne.
http://www.huffingtonpost.fr/2015/09/21/syrie-reserve-mondiale-semences-biodiversite_n_8171150.html
 
:) merci, pour les bandelettes, j'ignorais totalement
elles sont commercialisées où, tu le sais ?


:wazaa:Plus de 865.000 échantillons ont à ce stade été déposés par 65 banques de gènes différentes, selon M. Asdal, ce qui représente plus de 40% de la diversité génétique végétale mondiale

merci pour tes infos

mam
 
Salam Aleykoum,


Cependant qui se soucie, moi le premier, de l'opportunité d'acheter telle ou telle nourriture selon des considérations plus soucieuses de la nature et/ou de la situation de ceux constituant un maillon de la chaine qui permet notre approvisionnement.

En réalité (et je doute qu'un changement substantiel se produise), nous consommons fonction de nos ressources et de nos goûts uniquement. Peu nous importe l'origine, les moyens de production et le chemin emprunté par ce que nous achetons. Seul incombe le prix qui constitue l'élément déterminant qui concrétisera, ou non, notre achat.

La citoyenneté à travers la consommation est un concept qui ne décollera jamais, je pense bien, lors même que cela est essentiel quant à notre avenir qui passe, entre autres, par ce que nous mettons dans nos assiettes car en consommant "mal", nous concourrons à détruire notre planète (à travers ses animaux, ses ressources et ses espaces naturels).

Je constate, au contraire, de plus en plus de comportements éthiques dans les achats, un attrait pour la consommation locale, un intérêt pour les ingrédients des produits, un retour aux concoctions de grand-mères...
Certes, ces comportements restent à la marge, mais il y a une nette progression depuis quelques temps.

Le pire c'est que consommer mieux n'est pas forcément plus cher. Par exemple, pour les fruits, légumes, la viande, l'achat en direct au producteur constitue une belle affaire tant pour le consommateur que pour l'agriculteur et le maraîcher.

Au final, je ne pense pas que seul le prix compte pour ceux qui en ont les moyens ou qui veulent bien se les donner. Il y a d'autres considérations qui priment pour une frange de la population : la fabrication éthique (pas d'esclavagisme, d'exploitation de l'humain...), la qualité du produit (des matières naturelles pour les vêtements, le moins d'ingrédients nocifs pour les aliments), la sauvegarde des emplois et de notre culture (achat en priorité aux agriculteurs, artisans...).

Je suis optimiste pour l'avenir. Cette frange de la population ne fera que grossir.

Et à côté de cette frange, il y a les petits gestes au quotidien des uns et des autres qui apportent une pierre à l'édifice.
 
Meme quand ce n'est pas de l'arnaque, les prix exorbitants du bio ont 2 raisons:

1/ production avec des moyens moins efficaces (par ex. les insectes detruisent une partie de la recolte, beaucoup de petits agriculteurs bio qui ne peuvent pas utiliser les effets de synergie des grands industriels)

2/ bio est un produit lifestyle en mode. C'est comme avec Apple: hyper cher, pour de la hardware / software plutot moyenne. Un produit pour hipsters ayant trop d'argent a bruler.
 
Meme quand ce n'est pas de l'arnaque, les prix exorbitants du bio ont 2 raisons:

1/ production avec des moyens moins efficaces (par ex. les insectes detruisent une partie de la recolte, beaucoup de petits agriculteurs bio qui ne peuvent pas utiliser les effets de synergie des grands industriels)

2/ bio est un produit lifestyle en mode. C'est comme avec Apple: hyper cher, pour de la hardware / software plutot moyenne. Un produit pour hipsters ayant trop d'argent a bruler.
C'est plus compliqué...les dernières études sur le long terme démontre le contraire, (laisse moi le temps de dénicher ça). Le problème aujourd'hui c'est la marge de la grande distribution.
 
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