Oumshyrine
TANJA AL 3ALYA
Contamination généralisée des océans au bisphénol A
Mardi 13 Avril 2010
Natural News, S. L. Baker, 13 avril 2010
En début dannée, une étude a fait le lien entre le bisphénol A, un élément commun des matières plastiques, et un puissant perturbateur hormonal des maladies cardiaques. Pourtant, maintenant, dans le numéro de mars du Journal of the Federation of American Societies for Experimental Biology, des chercheurs signalent un nouveau danger découvert récemment, posé par le bisphénol A. Hugh S. Taylor, docteur en médecine, professeur au Département d'obstétrique, de gynécologie et des sciences de la reproduction de l'université Yale, et son équipe de recherche, ont découvert pour la première fois que l'exposition au bisphénol A pendant la grossesse peut provoquer des anomalies dans l'utérus de la progéniture et des altérations permanentes de l'ADN.
Mais vous pouvez toujours éviter les plastiques et donc éviter l'exposition au bisphénol A, non ? Malheureusement, un autre groupe de scientifiques vient dannoncer quil devient de plus en plus difficile de le faire. Conclusion : il existe maintenant des preuves solides montrant que les océans de la Terre sont contaminés à l'échelle mondiale au bisphénol A.
Katsuhiko Saido, Docteur de l'université Nihon, à Chiba au Japon, et ses collègues, ont annoncé leur découverte surprenante et inquiétante à la 239ème réunion nationale de l'American Chemical Society qui s'est tenue dernièrement à San Francisco. Il a affirmé que la contamination généralisée des océans au bisphénol A résulte des détritus de plastique dur jetés à la mer ainsi que d'une autre source surprenant : la peinture de plastique époxydique utilisée pour assurer létanchéité des coques de navires.
Le Dr Saido a dit à la presse : « Cette nouvelle trouvaille démontre clairement l'instabilité de l'époxy, et montre que le bisphénol A se dégageant de lépoxy atteint l'océan. Des études récentes ont montré que les mollusques, crustacés et amphibiens pourraient être affectés par le bisphénol A, même à faible concentration. »
Les scientifiques ont noté que la lumière décompose rapidement la mousse de plastique blanc aux températures communément rencontrées dans les océans, en libérant un perturbateur endocrinien, le bisphénol A. Ce n'est pas non plus seulement du plastique souple quest lessivé le bisphénol A.
Le Dr Saido a expliqué : « Nous avons été très surpris de constater que le plastique polycarbonate se biodégrade dans l'environnement. Les polycarbonates sont très durs, si durs quils servent à faire des poignées de tournevis, des verres incassables de lunettes, et d'autres produits très résistants. Ce constat va à lencontre de la croyance populaire selon laquelle le plastique dur demeure inchangé dans l'environnement pendant des décennies ou des siècles. La biodégradation relâche naturellement du bisphénol A dans l'environnement. »
Léquipe de recherche du Dr Saido a analysé le sable et l'eau de mer de plus de 200 sites dans 20 pays, notamment de zones dAsie du Sud et dAmérique du Nord. Chaque site vérifié contenait ce que le Dr gauche a étiqueté comme des quantités « importantes » de bisphénol A, allant de 0,01 à 50 parties par million.
Le Dr Saido a fait remarquer que la couverture de détritus actuelle résulte du rejet de débris de plastique sur les rivages, environ 150.000 tonnes par le Japon seul chaque année. En outre, limmense zone de déchets de plastique appelé Great Pacific Garbage Patch, qui a environ deux fois la taille du Texas [*], contamine désormais la zone entre la Californie et Hawaii. « Les débris de plastique marin dans l'océan constitueront certainement une nouvelle contamination océanique mondiale pour longtemps dans l'avenir, » a prédit le Dr Saido dans le communiqué de presse. [* Ndt : cette estimation date de quelques années, elle est maintenant dépassée, comme on peut le voir dans les liens ci-dessous.]
Mardi 13 Avril 2010
Natural News, S. L. Baker, 13 avril 2010
En début dannée, une étude a fait le lien entre le bisphénol A, un élément commun des matières plastiques, et un puissant perturbateur hormonal des maladies cardiaques. Pourtant, maintenant, dans le numéro de mars du Journal of the Federation of American Societies for Experimental Biology, des chercheurs signalent un nouveau danger découvert récemment, posé par le bisphénol A. Hugh S. Taylor, docteur en médecine, professeur au Département d'obstétrique, de gynécologie et des sciences de la reproduction de l'université Yale, et son équipe de recherche, ont découvert pour la première fois que l'exposition au bisphénol A pendant la grossesse peut provoquer des anomalies dans l'utérus de la progéniture et des altérations permanentes de l'ADN.
Mais vous pouvez toujours éviter les plastiques et donc éviter l'exposition au bisphénol A, non ? Malheureusement, un autre groupe de scientifiques vient dannoncer quil devient de plus en plus difficile de le faire. Conclusion : il existe maintenant des preuves solides montrant que les océans de la Terre sont contaminés à l'échelle mondiale au bisphénol A.
Katsuhiko Saido, Docteur de l'université Nihon, à Chiba au Japon, et ses collègues, ont annoncé leur découverte surprenante et inquiétante à la 239ème réunion nationale de l'American Chemical Society qui s'est tenue dernièrement à San Francisco. Il a affirmé que la contamination généralisée des océans au bisphénol A résulte des détritus de plastique dur jetés à la mer ainsi que d'une autre source surprenant : la peinture de plastique époxydique utilisée pour assurer létanchéité des coques de navires.
Le Dr Saido a dit à la presse : « Cette nouvelle trouvaille démontre clairement l'instabilité de l'époxy, et montre que le bisphénol A se dégageant de lépoxy atteint l'océan. Des études récentes ont montré que les mollusques, crustacés et amphibiens pourraient être affectés par le bisphénol A, même à faible concentration. »
Les scientifiques ont noté que la lumière décompose rapidement la mousse de plastique blanc aux températures communément rencontrées dans les océans, en libérant un perturbateur endocrinien, le bisphénol A. Ce n'est pas non plus seulement du plastique souple quest lessivé le bisphénol A.
Le Dr Saido a expliqué : « Nous avons été très surpris de constater que le plastique polycarbonate se biodégrade dans l'environnement. Les polycarbonates sont très durs, si durs quils servent à faire des poignées de tournevis, des verres incassables de lunettes, et d'autres produits très résistants. Ce constat va à lencontre de la croyance populaire selon laquelle le plastique dur demeure inchangé dans l'environnement pendant des décennies ou des siècles. La biodégradation relâche naturellement du bisphénol A dans l'environnement. »
Léquipe de recherche du Dr Saido a analysé le sable et l'eau de mer de plus de 200 sites dans 20 pays, notamment de zones dAsie du Sud et dAmérique du Nord. Chaque site vérifié contenait ce que le Dr gauche a étiqueté comme des quantités « importantes » de bisphénol A, allant de 0,01 à 50 parties par million.
Le Dr Saido a fait remarquer que la couverture de détritus actuelle résulte du rejet de débris de plastique sur les rivages, environ 150.000 tonnes par le Japon seul chaque année. En outre, limmense zone de déchets de plastique appelé Great Pacific Garbage Patch, qui a environ deux fois la taille du Texas [*], contamine désormais la zone entre la Californie et Hawaii. « Les débris de plastique marin dans l'océan constitueront certainement une nouvelle contamination océanique mondiale pour longtemps dans l'avenir, » a prédit le Dr Saido dans le communiqué de presse. [* Ndt : cette estimation date de quelques années, elle est maintenant dépassée, comme on peut le voir dans les liens ci-dessous.]