ilioucha
Vas insigne devotionis
LE MONDE | 25.07.08 | 11h05 Mis à jour le 25.07.08 | 16h10
Pendant que Barack Obama s'adressait à la foule à Berlin, jeudi 24 juillet, son rival républicain, John McCain, s'est rendu dans l'Amérique profonde, à Columbus, Ohio, où il a trouvé, lui aussi, un petit coin d'Allemagne où faire une déclaration. "Je serais ravi de faire un discours en Allemagne, mais je préférerais le faire en tant que président des Etats-Unis", a-t-il dit après un déjeuner de bratwurst (saucisse grillée) dans le "quartier allemand" de la ville. Là-dessus, il a embrayé sur son plan d'indépendance énergétique "charbon propre, éoliennes, énergie nucléaire" pour bien montrer qu'il est le candidat qui s'occupe du quotidien des Américains.
Depuis le début de la tournée internationale de M. Obama, M. McCain hausse le ton pour attirer l'attention. Il a accusé le candidat démocrate d'être prêt à "perdre une guerre pour gagner une campagne électorale". Mercredi, il a ironisé sur les rangées de supporteurs enthousiastes qui ne manqueront pas d'attendre M. Obama le long des Champs-Elysées.
Sur l'Irak, les candidats à la Maison Blanche se livrent à un pas de deux compliqué. Le républicain accuse M. Obama de "ne pas admettre que l'envoi de renforts a payé", ce à quoi le démocrate répond en évoquant la recrudescence de violences, non pas à Bagdad mais en Afghanistan. M. McCain, qui, lui, se flatte d'avoir été l'un des promoteurs de ces renforts ("surge"), se voit maintenant contraint de mentionner un "horizon" de retrait : "A la fin de mon premier mandat, les troupes seront largement sorties d'Irak", a-t-il confirmé jeudi. Alors que M. Obama a dû tenir un langage martial à Berlin, M. McCain a fait savoir qu'il rencontrerait le dalaï-lama, vendredi, à Aspen (Colorado), en contrepoint de la visite à Paris du sénateur démocrate au président français.
M. McCain est réconforté par la publication de plusieurs sondages. Dans le Wisconsin, le Michigan et le Minnesota, l'écart s'est réduit. Dans le Colorado, M. McCain est repassé en tête (46 % à 44 %). Selon ce sondage de l'université de Quinnipac, une majorité des électeurs prône un retrait sans calendrier fixe, comme M. McCain, mais tenant compte de la stabilité de l'Irak. Surtout, M. McCain est en train de récupérer les électeurs indépendants. Il y a un mois, il était devancé de 8 à 21points dans cette catégorie, selon les Etats. Actuellement, il mène chez les indépendants du Michigan et se rapproche de M. Obama dans les autres.
Pendant que Barack Obama s'adressait à la foule à Berlin, jeudi 24 juillet, son rival républicain, John McCain, s'est rendu dans l'Amérique profonde, à Columbus, Ohio, où il a trouvé, lui aussi, un petit coin d'Allemagne où faire une déclaration. "Je serais ravi de faire un discours en Allemagne, mais je préférerais le faire en tant que président des Etats-Unis", a-t-il dit après un déjeuner de bratwurst (saucisse grillée) dans le "quartier allemand" de la ville. Là-dessus, il a embrayé sur son plan d'indépendance énergétique "charbon propre, éoliennes, énergie nucléaire" pour bien montrer qu'il est le candidat qui s'occupe du quotidien des Américains.
Depuis le début de la tournée internationale de M. Obama, M. McCain hausse le ton pour attirer l'attention. Il a accusé le candidat démocrate d'être prêt à "perdre une guerre pour gagner une campagne électorale". Mercredi, il a ironisé sur les rangées de supporteurs enthousiastes qui ne manqueront pas d'attendre M. Obama le long des Champs-Elysées.
Sur l'Irak, les candidats à la Maison Blanche se livrent à un pas de deux compliqué. Le républicain accuse M. Obama de "ne pas admettre que l'envoi de renforts a payé", ce à quoi le démocrate répond en évoquant la recrudescence de violences, non pas à Bagdad mais en Afghanistan. M. McCain, qui, lui, se flatte d'avoir été l'un des promoteurs de ces renforts ("surge"), se voit maintenant contraint de mentionner un "horizon" de retrait : "A la fin de mon premier mandat, les troupes seront largement sorties d'Irak", a-t-il confirmé jeudi. Alors que M. Obama a dû tenir un langage martial à Berlin, M. McCain a fait savoir qu'il rencontrerait le dalaï-lama, vendredi, à Aspen (Colorado), en contrepoint de la visite à Paris du sénateur démocrate au président français.
M. McCain est réconforté par la publication de plusieurs sondages. Dans le Wisconsin, le Michigan et le Minnesota, l'écart s'est réduit. Dans le Colorado, M. McCain est repassé en tête (46 % à 44 %). Selon ce sondage de l'université de Quinnipac, une majorité des électeurs prône un retrait sans calendrier fixe, comme M. McCain, mais tenant compte de la stabilité de l'Irak. Surtout, M. McCain est en train de récupérer les électeurs indépendants. Il y a un mois, il était devancé de 8 à 21points dans cette catégorie, selon les Etats. Actuellement, il mène chez les indépendants du Michigan et se rapproche de M. Obama dans les autres.