Salam momo,@UNIVERSAL, t'es quoi alors si tu tolère les sunnite
Deux smileys ne te suffisent pas, fais un effort. Et vérifie par sécurité, si tu as bien mis sur ON ton cerveau.
Je caricaturais tout simplement les sectaires.
Idem.Personne diminue le coran ces certain pense ça
Salam Cause01,Voilà déjà l'avis d'un salafiste
« Ô prophète, incite les croyants au combat. S’il se trouve parmi vous vingt endurants, ils vaincront deux cents; et s’ils s’en trouvent cent, ils vaincront mille mécréants, car ce sont vraiment des gens qui ne comprennent pas. » {Le butin : 65} Puis, Il dit : « Maintenant, Allah a allégé votre tâche, sachant qu’il y a de la faiblesse en vous. S’il y a cent endurants parmi vous, ils vaincront deux cents ; et s’ils y en a mille, ils vaincront deux mille, par la grâce d’Allah .Et Allah est avec les endurants. » {Le butin : 66}
Le sens de ces versets comme l’explique Mohamed Rashid Rida dans son exégèse « tafsir al-manar » : « la position la plus faible dans laquelle les musulmans peuvent se trouver face à l’ennemi est que cent vaincront deux cent et mille vaincront deux mille. Il s’agit là d’une dérogation spécifique à la situation de faiblesse à l’instar de la situation dans laquelle se sont trouvés les musulmans au moment de la révélation de ces versets, c’est-à-dire au moment de la bataille de Badr. Les musulmans n’avaient pas suffisamment de provisions, ils n’avaient qu’un ou deux chevaux. Ils sont sortis en vue d’intercepter la caravane sans être préparée à la guerre. En plus de tout cela, leur nombre était inférieur au tiers de celui de l’ennemi, bien équipé et préparé.
Lorsque la force des musulmans s’accomplit, comme Dieu leur a ordonné d’être dans la situation de force, ils combattirent des armées dix fois plus nombreuses qu’eux, ou plus encore, et les vainquirent. La conquête des terres byzantines et perses ne se sont-elles pas réalisées que de cette manière ?! D’ailleurs, les compagnons du Messager de Dieu (saws), à son époque et après lui, sont en cela le premier modèle»
Une autre interprétation:
Sourate VIII (Les prises de guerres) - (88ème ordre chrono - Ramadan an 2/mars 622):
V 65: Ô Prophète, incite les croyants au combat. S’il se trouve parmi vous vingt endurants, ils vaincront deux cents; et s’il s’en trouve cent, ils vaincront mille mécréants, car ce sont vraiment des gens qui ne comprennent pas.
V 66: Maintenant, Allah a allégé votre tâche, sachant qu’il y a de la faiblesse en vous. S’il y a cent endurants parmi vous, ils vaincront deux cents; et s’il y en a mille, ils vaincront deux mille, par la grâce d’Allah. Et Allah est avec les endurants.
*** Cette modification d'un verset par le suivant ne lasse pas de surprendre. Mais leurs juxtaposition n'est pas conforme à la chronologie, car le verset 66 a été révélé bien après le verset 65 qu'il abroge du reste. En vertu du Verset 64, obligation était faite aux croyants de combattre à un contre dix. Le bilan de cette discipline fut désavantageux. Le verset 65 réduisant cette disproportion à un contre deux ne jouait plus. Cet allègement n'est pas sans rapport avec le refus de Hamza, oncle du Prophète, d'engager à la tête d'une cohorte de trente guerriers, le combat contre Abu Jahl, à la tête de trois cents qurayshites.
V67: Un prophète ne devrait pas faire de prisonniers avant d’avoir prévalu [mis les mécréants hors de combat] sur la terre. Vous voulez les biens d’ici-bas, tandis qu’Allah veut l’au-delà. Allah est Puissant et Sage.
*** L'exégèse expose, sur ce verset, les divergences qui séparèrent les combattants au sujet des prisonniers capturés au cours de la bataille de Badr. Il est à peine besoin de souligner le caractère de cette tragique rencontre qui, dés ses débuts, prit l'aspect d'un sanglant règlement de compte familial. Avant le combat, les Quraishites l'avaient déclaré sans ambages aux Medinois: "Nous ne vous connaissons pas ! C'est une guerre entre nous" (Mekkois). Et en fait on vit le frère luttant contre son frère (Hamza et ´Abbas, 'Ali et 'Aqil, etc), le père opposé au fils (Abu Bakr et son fils ´Abd r Rahman), de proches parents et des alliés s'entre-tuer impitoyablement et surtout - ce qui était réellement nouveau et contraire à la coutume arabe. Quid des prisonniers ?
´Umar, avec sa logique implacable de musulman intransigeant, déclara, sans autre considération, qu'il fallait les massacrer tous purement et simplement. Hamza, oncle du Prophète, devait être invité à trancher la tête de son frère ´Abbas; ´Ali, celle de son frère ´Aqil. Lui même devait "s'offrir" l'un de ses proches.
Plus chevaleresque, moins vindicatif, plus sensible et surtout très attentif aux débats intérieurs qui agitaient le Prophète qu'il ne voulait contrarier en rien, ´Abu Bakr proposa une solution moins inhumaine et largement appliquée partout: le rachat et le pardon.
"Ah! Abu Bakr, tu es comme Abraham, dit le prophète, ou encore comme Jésus qui, suppliant Dieu en faveur des pécheurs, disait:
"Seigneur, si tu les châties ce sont tes serviteurs, et si tu leur pardonnes, tu es tout-puissant et sage!"
Le principe du rachat prévalut, alors que le Prophète souhaitait visiblement une remise en liberté sans conditions de tous les détenus. Le bénéfice d'un tel geste étant plus important que la rançon. Le penchant des croyants pour le butin le fit pleurer ainsi qu'Abu Bakr. On exigea, non sans tergiverser, pour chaque prisonnier, environ 20 onces.
Petite anecdote en sus. Zaynab, fille du prophète, qui vivait à la Mecque avec son mari 'Abdul ´As ben Rabi', envoya pour obtenir la libération de celui-ci, fait prisonnier à Badr, le seul objet de valeur qu'elle possédât: un collier que sa mère (Khadija) lui avait offert comme cadeau de noce.
Lorsque le prophète vit ce collier, il le reconnut, car il l'avait lui même offert à Khadija. Il s'attendrit au souvenir de celle qui l'avait soutenu, de sa fille, du drame de sa mission. Son émotion fut remarquée par l'assistance: "Si vous couliez bien libérer ce prisonnier et lui (à sa fille) rendre son collier! - Mais certainement, Prophète de Dieu!" dirent les croyants émus eux aussi et ils le relâchèrent.
V 68: N’eût-été une prescription préalable d’Allah, un énorme châtiment vous aurait touché pour ce que vous avez pris. [de la rançon]
*** La loi mosaïque interdit aux prophètes et aux croyants de tirer profit des prises de guerre. Les prisonniers étaient massacrés et le butin était livré en offrande à Dieu. Quiconque transgressait cette loi de guerre encourait une grave sanction ( Deut, XIII, 15-17; XX, 10-14). Cette différence d'attitude de l'Islam marque dans l'histoire des religions monothéistes une humanisation de la guerre. Au surplus, ce verset servait d'argument pour réfuter les critiques des juifs de Médine qui trouvaient anormal que les musulmans profitassent du butin, du rachat des prisonniers, contrairement à la tradition et à la loi de Moise dont ils déclaraient les héritiers spirituels.
Voilà akhi qui devrait être plus clair. Un dernier point et non des moindres.
La S7 v67 est abrogé par la S47 V4 (voir ordre chronologique) .
Sourate 47 (Muhammad) - (95ème ordre chrono - Juillet 622):
V 4: Lorsque vous rencontrez (au combat) ceux qui ont mécru frappez-en les cous. Puis, quand vous les avez dominés, enchaînez-les solidement. Ensuite, c’est soit la libération gratuite, soit la rançon, jusqu’à ce que la guerre dépose ses fardeaux. Il en est ainsi, car si Allah voulait, Il se vengerait Lui-même contre eux, mais c’est pour vous éprouver les uns par les autres. Et ceux qui seront tués dans le chemin d’Allah, Il ne rendra jamais vaines leurs actions.
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