Aie pas évident d'avoir son père comme prof
Merci pour les précisions que tu as apporté car j avais quitté Paris avant d en savoir plus sur ce genre de cours.
En fait ce sont donc les mêmes problèmes que dans les mosquées ou centres culturels musulmans ( ou j ai enseigné aussi à une certaine période lol) Comme je l ai dit dans mon 2eme post on a eu ce genre de problèmes aussi: différences de niveaux des connaissances en arabe( cela dépendait si les enfants évoluaient dans des familles ou on parlait arabe ou non à la maison et quel genre d'arabe aussi). Les motivations différentes aussi tu distinguais facilement celui qui sait au moins pourquoi il est là et celui qui vient pour s'amuser ( encore les parents j allais dire )
Je ne sais pas ce que tu penses mais je pense que l'état ne s est pas engagée plus sérieusement dans cette expérience non?
En effet, impossible de faire semblant d'être malade pour faire la grasse matinée!
Comme tu l'as dit, le fait que très très souvent les parents ne parlaient pas l'arabe du tout chez eux, sans parler pour autant le français, compliquait d'autant les choses. Difficile d'intéresser un enfant à une langue qu'on l'oblige à apprendre et dont il ne servira probablement jamais.
Quant à l'engagement de l'Etat, si tu parles de l'Etat marocain, je trouve que l'idée était louable et judicieuse. Je me rappelle que ma mère s'occupait d'initier les enfants à l'école maternelle à certains aspects de la culture marocaine (cuisine, poterie, chants...), et tous les enfants de la classe en bénéficiaient, pas seulement les marocains, car ces activités étaient intégrées au programme scolaire en accord avec l'Inspection académique. En revanche, à l'école primaire, difficile de trouver suffisamment d'heures pour l'enseignement de la langue sans que ce soit au détriment du programme "français".
Ensuite, au niveau de l'Etat français, il est dommage qu'à l'époque (je ne sais pas ce qu'il en est à l'heure actuelle) il ne considérait pas l'arabe comme une langue à enseigner au même titre que l'anglais, l'espagnol ou l'allemand (sans parler du latin ou du grec). Il a fallu se battre à l'époque pour passer l'arabe au bac, et surtout pour créer un cours d'arabe pérenne ouvert à tous au lycée. Et pour cela, il a fallu que des parents d'élèves se manifestent.
A mon avis, ajouter des heures de cours le mercredi ou le samedi pour des enfants en primaire ne sert pas à grand chose sinon à les décourager. Mieux vaut essayer de les inscrire dans un collège ou un lycée qui propose l'enseignement de la langue, ils seront plus motivés pour l'étudier. Mais je peux imaginer que ce n'est pas toujours chose aisée...