Coupe d'Afrique des Nations féminine de la CAF TotalEnergies

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Le Maroc accueillera le tournoi du 5 au 26 juillet 2025, où les meilleures footballeuses d'Afrique se réuniront pour concourir pour le trophée tant convoité.

L'Afrique du Sud, tenante du titre, devra faire face à de nombreuses prétendantes à sa couronne. Le football féminin ayant connu un développement fulgurant au cours des cinq dernières années, désigner un vainqueur ne sera pas une mince affaire.

Le Maroc accueille le tournoi pour la deuxième édition consécutive, après avoir été le théâtre d'une Coupe d'Afrique des Nations Féminine de la CAF TotalEnergies remarquable en 2022, qui a battu plusieurs records.

Notamment en termes de fréquentation, puisque plus de 50 000 personnes étaient présentes au stade Prince Moulay Abdellah de Rabat lors de la victoire 2-1 de l'Afrique du Sud sur ses hôtes en finale pour remporter sa première couronne continentale.

C'était également la première TotalEnergies CAF WAFCON à présenter 12 équipes en phase finale, et à ce titre, un record de 63 buts a été marqué en 28 matchs, offrant un divertissement riche au monde entier.

Des prix records étaient également en jeu, avec 2 400 000 USD, contre 975 000 USD lors de l'édition précédente. L'Afrique du Sud a remporté un chèque de 500 000 USD, soit une augmentation de 150 % par rapport à la finale de 2018.

Les 12 équipes qualifiées en compétition pour la TotalEnergies CAF WAFCON, Maroc 2024 ont été réparties en trois groupes et la scène est prête pour qu'elles puissent performer.

Le Maroc, pays hôte, est dans le groupe A avec la Zambie, le Sénégal et la République démocratique du Congo, tandis que le Nigeria, 11 fois vainqueur, a été tiré au sort contre le Botswana, la Tunisie et l'Algérie.

L'Afrique du Sud entame la défense de son titre dans le groupe C contre le Ghana, le Mali et la Tanzanie.

Cafonline
 

CAN Féminine de la CAF TotalEnergies : Awa Diakhaté, l'arme secrète des Lionnes de la Teranga​


Deux ans après une élimination déchirante en quart de finale contre la Zambie, décidée aux tirs au but où Awa Diakhaté a manqué un penalty crucial, l'attaquante vedette du Sénégal revient avec une mission claire : la rédemption et le triomphe.

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« Nous ne venons pas seulement pour participer », dit-elle. « Sortir du lot, aller loin et remporter le trophée, c'est l'objectif. »

Placé dans un groupe A relevé aux côtés du Maroc, pays hôte, de la RD Congo et de la Zambie, le Sénégal fait face à une concurrence acharnée dès le départ. Pourtant, Diakhaté reste imperturbable.

« Nous étions à portée de main pour la Coupe du monde. Ça a été douloureux, mais nous avons appris. Cette fois, nous sommes là pour gagner », dit-elle.

L'équipe du Sénégal n'est plus composée de nouveaux venus. Les leçons de la CAN 2022, conjuguées aux défaites en barrages de la Coupe du monde contre Haïti et le Japon, ont forgé une équipe plus expérimentée et plus soudée.

« La plupart des filles ont déjà participé à une Coupe du Monde de la FIFA. Nous savons ce que cela implique maintenant. Nous sommes prêtes. »

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De l’obscurité à l’Olympique de Marseille

L'ascension de Diakhaté a été fulgurante. Il y a deux ans à peine, elle jouait au Sénégal sans contrat professionnel. Puis, lors de la Coupe d'Afrique des Nations TotalEnergies 2022, elle a marqué le premier but de l'histoire du Sénégal dans ce tournoi, un exploit qui a changé sa carrière du jour au lendemain.

« C'est là que tout a basculé. J'ai été remarqué et j'ai signé à l'OM. J'en suis fier, mais c'est grâce à l'équipe nationale. »

Désormais incontournable à Marseille, Diakhaté impressionne par sa vitesse explosive, ses dribbles puissants et son pied gauche adroit. Surnommée « Neymar » lorsqu'elle était avec les moins de 20 ans, elle est devenue une joueuse de grands moments, une joueuse qui aime montrer l'exemple.

« Il y a des filles en équipe nationale qui n'ont pas de club. Je leur dis toujours : la CAN est une vitrine. Il faut tout donner. »



Un leader sur et en dehors du terrain

Plus qu'une simple footballeuse, Diakhaté est devenue une voix pour sa génération. Ambassadrice officielle des Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar 2026 (31 octobre-13 novembre), elle voit sa plateforme comme une occasion d'inspirer les jeunes, et plus particulièrement les filles.

« Ces Jeux sont une chance – pour le Sénégal, pour l'Afrique, pour la jeunesse. Si je peux motiver, encourager et aider les filles à rêver plus grand, je le ferai. »..........

 

La CAF et le Comité d’Organisation Local (COL) annoncent les stades qui accueilleront la Coupe d’Afrique des Nations Féminine CAF TotalEnergies, Maroc 2024​

La Confédération Africaine de Football (CAF), en collaboration avec le Comité d’Organisation Local, a officiellement dévoilé les enceintes sportives qui accueilleront les rencontres de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine CAF TotalEnergies, Maroc 2024, prévue du 5 au 26 juillet 2025.

Pour la première fois dans l’histoire de la compétition, six stades répartis dans différentes villes marocaines seront mobilisés pour l’événement.

Les sites retenus sont les suivants :

  • Stade Olympique (Rabat)
  • Stade Larbi Zaouli (Casablanca)
  • Stade Père Jégo (Casablanca)
  • Stade El Bachir (Mohammédia)
  • Stade d’Honneur (Oujda)
  • Stade de Berkane (Berkane)
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Présentation des stades :

Flambant neuf, le Stade Olympique de Rabat, peut accueillir jusqu’à 21 000 spectateurs. Doté d’équipements ultramodernes, il est situé à proximité de l’historique Stade Prince Moulay Abdellah. Il figure également parmi les enceintes sélectionnées pour la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies, Maroc 2025, qui débutera en décembre prochain.

Cap vers Casablanca, avec le Stade Larbi Zaouli, qui sert actuellement d’enceinte provisoire pour le Raja et le Wydad de Casablanca, durant la rénovation du Stade Mohammed V en vue de la CAN CAF TotalEnergies 2025. Il a lui-même fait l’objet d’une rénovation en 2019 et a récemment accueilli des matchs de la CAN U17 CAF TotalEnergies.

Également situé dans la capitale économique du royaume chérifien, le Stade Père Jégo, peut contenir 10 000 places. Il porte le nom du légendaire entraîneur marocain Mohamed Ben Lahcen Affani plus connu sous le surnom de Père Jégo, figure emblématique du football national, qui a dirigé le Raja, le Wydad et la sélection nationale du Maroc.

Construit en 1954 et rénové en 2019, le Stade El Bachir à Mohammédia est l’antre du SCC Mohammédia. Il a accueilli plusieurs rencontres, dont la finale, lors de la récente CAN U17 CAF TotalEnergies.

Le Stade d’Honneur d’Oujda, d’une capacité de 35 000 places, est régulièrement utilisé pour des rencontres internationales, soit par la sélection marocaine, soit comme terrain d’accueil pour d’autres nations dans le cadre de leurs matchs officiels.

Enfin, le Stade de Berkane, qui peut accueillir 12 000 spectateurs, est le fief de la Renaissance Sportive de Berkane. Rénové en 2017, il a servi de cadre à plusieurs matchs internationaux et aux compétitions interclubs de la CAF.

Dans la lignée des succès sans précédent enregistrés lors des récentes compétitions de la CAF, l’édition 2024 de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine CAF TotalEnergies au Maroc promet de battre de nouveaux records, tant en termes d’affluence dans les stades que d’audience télévisée mondiale et d’engagement numérique.

Outre la couverture télévisée en direct, les supporters sont vivement invités à suivre les coulisses de la compétition sur les plateformes digitales de la CAF en utilisant le mot-dièse officiel #TotalEnergiesWAFCON2024.



Groupes de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine CAF TotalEnergies, Maroc 2024 :

  • Groupe A : Maroc, Zambie, Sénégal, RD Congo
  • Groupe B : Nigeria, Tunisie, Algérie, Botswana
  • Groupe C : Afrique du Sud, Ghana, Mali, Tanzanie
Pour plus d’informations sur la compétition, rendez-vous sur le site officiel : www.cafonline.com
 

Barbra Banda (Zambie) : “L’Afrique est mon socle”​

Publié: lundi, 26 mai 2025

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  • Première joueuse à inscrire deux triplés consécutifs aux Jeux Olympiques, Barbra Banda ne cesse de repousser les limites
  • À quelques semaines de la CAN Féminine CAF TotalEnergies 2024, la capitaine de la Zambie revient sur son lien viscéral avec l’Afrique
  • Dans cet entretien exclusif à CAFonline.com, la Meilleure Joueuse Africaine de l’année 2024 se confie avec lucidité sur ses rêves de trophée et l’héritage qu’elle veut transmettre
Elle a inscrit son nom dans les livres d’histoire à coups de triplés. De Tokyo à Paris, en passant par le Mondial et les pelouses américaines, Barbra Banda empile les records avec un naturel déconcertant. Sur le terrain, elle ne marque pas seulement des buts : elle bouscule les repères, renverse les hiérarchies, redéfinit les standards. Puissante, déterminée, intuitive, la capitaine des Copper Queens symbolise une nouvelle ère du football féminin africain : libérée, audacieuse, portée par une ambition sans limite.

À 25 ans, elle est déjà la meilleure buteuse de l’histoire de la Zambie. Elle a fait trembler les filets en Coupe du Monde, inscrit le 1000e but de l’histoire du tournoi contre le Costa Rica, et posé ses valises dans le championnat américain avec une efficacité déconcertante. Mais pour celle qui a été élue Meilleure Joueuse Africaine lors des derniers CAF Awards, la consécration ultime ne se trouve pas dans les projecteurs du monde. Elle se niche dans ses racines. « Je suis africaine. Ce continent, c’est mon socle », confie-t-elle sans détour. C’est donc en Afrique, sur les pelouses de la prochaine CAN Féminine CAF TotalEnergies 2024 au Maroc, qu’elle veut confirmer son statut. Non pas pour la gloire personnelle, mais pour la Zambie, pour son peuple, pour l’histoire.

Avant d’entrer dans l’arène, la numéro 11 des Copper Queens s’est confiée à CAFonline.com, avec la franchise et la lucidité qu’on lui connaît. Retour sur un parcours hors normes, une ambition intacte et une CAN qui pourrait bien la faire entrer dans la légende.

CAFonline.com : À Tokyo, lors des Jeux Olympiques, vous êtes devenue la première joueuse de l’histoire à inscrire deux triplés consécutifs. Et vous avez remis ça face à l’Australie à Paris. Est-ce que vous réalisez vraiment ce que vous avez accompli ces jours-là ?

Barbra Banda
: Franchement, tout part du travail. Quand je repense à Tokyo 2021, ces deux triplés d’affilée, c’est le fruit d’un énorme engagement, du soutien du groupe, du staff, de la Fédération zambienne... Ce n’était pas simple. On arrivait dans cette compétition sans statut, c’était notre première participation. On n’a pas passé les poules, mais collectivement, on a montré un très beau visage. Et oui, marquer deux triplés coup sur coup, c’était fort. Même à Paris, contre l’Australie, j’ai encore trouvé le chemin des filets. On progresse. La Zambie d’aujourd’hui, ce n’est plus la même. On a enchaîné les qualifications à de grands tournois, et ça montre qu’on est en train de bâtir quelque chose de solide.

Et malgré tout cela, malgré les records, est-ce que vous jouez encore avec cette même liberté ?

Bien sûr. C’est ma façon de jouer. Je suis libre sur le terrain parce que j’aime ce que je fais. Et je continue à bosser pour m’améliorer. Mon objectif, c’est de toujours en faire plus, toujours progresser. Je reste concentrée sur mon jeu.......................



 
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