C’est le grand cafouillage chez nos partis. La gestion interne est à l’image du niveau du débat politique. La Cour des comptes passe au crible le mode de gestion des 35 partis politiques du pays. Décryptage.
Les partis marocains sont-ils aux normes ? A priori pas tous. C’est en tout cas ce qui ressort du dernier rapport de la Cour des comptes. En effet, l’instance présidée par Driss Jettou vient de rendre public un rapport portant sur l’audit des comptes des partis politiques et à la vérification de la sincérité de leurs dépenses au titre du soutien accordé par l’Etat au titre de l’année 2012.
Au vu des données relatives à la production des comptes, la Cour des comptes note que sur 35 partis politiques légalement constitués, 34 d’entre eux ont produit leurs comptes à la Cour des comptes. Ainsi, 15 partis ont produit leurs comptes dans les délais légaux, notamment ceux du gouvernement et les principales composantes de l’opposition tandis que le reste, soit 19 partis, se retrouvent hors délais et qui comptent parmi eux le PAM.
En ce qui concerne les ressources des partis politiques, il y a lieu de signaler que la loi de finances 2012 a prévu une enveloppe budgétaire de 50 millions de DH au titre du soutien accordé par l’Etat pour la contribution à la couverture des frais de gestion des partis politiques. Toutefois, le montant de la contribution effectivement accordé aux partis politiques au titre de l’année a atteint 59,03 millions de DH.
Quant à la contribution de l’Etat à la couverture des frais d’organisation des congrès nationaux ordinaires, la Cour a noté qu’aucune dotation n’a été inscrite dans ladite loi de finances, et pourtant l’Etat a contribué au financement des congrès de trois partis. Il s’agit en l’occurrence du parti de l’Istiqlal, du RNI et de l’USFP.
Dans ces conditions, le montant global accordé par l’Etat aux partis a atteint un montant global de 68,5 millions de DH au titre de l’année 2012. Cependant, sur ce montant, 5 partis s’accaparent la part du lion soit 86% du total de ce soutien public. Il s’agit en l’occurrence du PJD (33,64%), du parti RNI (17,65%), du PAM (16,52%), du l’USFP (11,76%) et enfin du parti de l’Istiqlal (6,53%).
Par ailleurs, l’audit des comptes des partis et la vérification de la sincérité de leurs dépenses ont permis de relever un certain nombre d’observations. Celles-ci se rapportent à la production des comptes, au respect des règles comptables, à la certification des comptes annuels, à la régularité des recettes et des dépenses des partis politiques ainsi qu’à la restitution de certains montants des contributions de l’Etat. Sur ce dernier point, certains partis n’ont pas procédé à la restitution au Trésor des sommes d’un montant de pas moins de 5,7 millions de DH au titre de la participation de l’Etat au financement des élections communales de 2009 et des élections législatives de 2011.
http://www.quid.ma/politique/cour-comptes-bordel-partis/
Les partis marocains sont-ils aux normes ? A priori pas tous. C’est en tout cas ce qui ressort du dernier rapport de la Cour des comptes. En effet, l’instance présidée par Driss Jettou vient de rendre public un rapport portant sur l’audit des comptes des partis politiques et à la vérification de la sincérité de leurs dépenses au titre du soutien accordé par l’Etat au titre de l’année 2012.
Au vu des données relatives à la production des comptes, la Cour des comptes note que sur 35 partis politiques légalement constitués, 34 d’entre eux ont produit leurs comptes à la Cour des comptes. Ainsi, 15 partis ont produit leurs comptes dans les délais légaux, notamment ceux du gouvernement et les principales composantes de l’opposition tandis que le reste, soit 19 partis, se retrouvent hors délais et qui comptent parmi eux le PAM.
En ce qui concerne les ressources des partis politiques, il y a lieu de signaler que la loi de finances 2012 a prévu une enveloppe budgétaire de 50 millions de DH au titre du soutien accordé par l’Etat pour la contribution à la couverture des frais de gestion des partis politiques. Toutefois, le montant de la contribution effectivement accordé aux partis politiques au titre de l’année a atteint 59,03 millions de DH.
Quant à la contribution de l’Etat à la couverture des frais d’organisation des congrès nationaux ordinaires, la Cour a noté qu’aucune dotation n’a été inscrite dans ladite loi de finances, et pourtant l’Etat a contribué au financement des congrès de trois partis. Il s’agit en l’occurrence du parti de l’Istiqlal, du RNI et de l’USFP.
Dans ces conditions, le montant global accordé par l’Etat aux partis a atteint un montant global de 68,5 millions de DH au titre de l’année 2012. Cependant, sur ce montant, 5 partis s’accaparent la part du lion soit 86% du total de ce soutien public. Il s’agit en l’occurrence du PJD (33,64%), du parti RNI (17,65%), du PAM (16,52%), du l’USFP (11,76%) et enfin du parti de l’Istiqlal (6,53%).
Par ailleurs, l’audit des comptes des partis et la vérification de la sincérité de leurs dépenses ont permis de relever un certain nombre d’observations. Celles-ci se rapportent à la production des comptes, au respect des règles comptables, à la certification des comptes annuels, à la régularité des recettes et des dépenses des partis politiques ainsi qu’à la restitution de certains montants des contributions de l’Etat. Sur ce dernier point, certains partis n’ont pas procédé à la restitution au Trésor des sommes d’un montant de pas moins de 5,7 millions de DH au titre de la participation de l’Etat au financement des élections communales de 2009 et des élections législatives de 2011.
http://www.quid.ma/politique/cour-comptes-bordel-partis/