Quand les dinosaures se sont éteint , ce sont les petits spécimens qui ont survécue...
Allah ihdikoum vous croyez sérieux si la crise frappent les plus forts(usa ,uk, allemagne, etc ..) les plus faibles(maroc), dont je rapple tous ce que le maroc a commencé par le system monataire jusqu'a le system financier depends de USA vont rester sauvé et epargné de la crise ..
c'est un illusion : ce que ce passe actuellement c'est pas une crise mais bcp plus que ca c'est un tsunami qui signalise l'effondrement de system capitaliste..
et si ca se passe en USA et europa tout au tard ca va arrivé au maroc peut être pas en 2008 mais bientôt car il y a ce que on apple l'effet d une reaction domino "
juste pour vous rafrechir la mémoire !avant qq mois les discourts des banque marocains étais plus sincere et plus proche de la réalité
un flash back !
Saife,
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La crise financière internationale augmente le risque Maroc
5 février 2008 - Commentaires? - En discuter sur les forums?
Les soubresauts que connaît le marché boursier international ont déjà commencé à produire quelques impacts négatifs sur le Maroc, certes limités pour linstant à la sphère financière. Deux situations, en particulier, illustrent ces retombées négatives, selon Chakib Erquizi, directeur de la banque des marchés dAttijariwafa bank. Il y a dabord la hausse de la prime de risque attachée à la dette marocaine. La dernière émission du Trésor pour 500 millions deuros (5,5 milliards de DH) sur 10 ans a été réalisée lété dernier avec un spread de 50 à 60 points de base. Aujourdhui, cette prime de risque est passée à plus de 150 points de base. Autrement dit, commente M. Erquizi, « la perception du risque Maroc a plus que triplé ».
Dans le même ordre didées, ajoute-t-il, BMCE Bank, qui sapprêtait à émettre un emprunt subordonné afin de renforcer ces fonds propres, na pas réussi à boucler lopération en raison, justement, de la réticence des investisseurs pour tout actif lié au crédit.
Lappétit des investisseurs pour le Maroc pourrait diminuer Plus généralement, sur lensemble de lannée 2007, il faut dire que les primes de risques assorties aux titres obligataires émis par les pays émergents ont progressé de 70 points de base, affectés - déjà ! - par la prudence « accrue » des investisseurs face aux tensions quont connues les marchés financiers internationaux, note le ministère des finances. Il y a ensuite, sur le marché des actions, une dépréciation de laction Maroc Telecom. La valeur de laction de cet opérateur des télécommunications, indique M. Erquizi, accuse une différence de 6 à 7% entre le marché marocain et le marché européen.
La crise financière a-t-elle pour autant épuisé tous ses effets - du moins sur le Maroc ? Ce nest pas sûr. Tout dépendra de limpact que cette crise produira sur la croissance dans le monde, mais surtout en Europe, principal partenaire du Maroc. Dores et déjà, la France, premier partenaire commercial du Maroc, paraît doublement affectée : par la crise de la Bourse mais aussi par limmense fraude qui a touché sa troisième banque, la Société Générale. Le moral des ménages, selon la toute dernière enquête réalisée à ce sujet en début de semaine, est au plus bas. La consommation, moteur principal de la croissance en France, devrait donc ralentir. Si cette lame de fond se propage à toutes les économies européennes, la demande qui sera adressée au Maroc sen ressentira bien évidemment. Car, il faut rappeler ici que les deux tiers du commerce extérieur du Maroc sont réalisés avec le Vieux continent. Déjà, sur les onze premiers mois de 2007, la demande étrangère adressée au Maroc a pâti dune décélération de léconomie mondiale, ce qui sest traduit par une timide progression des exportations : 8% au lieu de 17,8% une année auparavant. Bien sûr, lessoufflement des exportations marocaines sexplique aussi par dautres facteurs (dont la faible valeur ajoutée quelles contiennent), mais le retournement de la conjoncture chez les principaux partenaires accentue cette morosité.
Dautres canaux de transmission de la crise existent cependant, par lesquels le marasme peut atteindre le Maroc : linvestissement étranger, par exemple. « Lappétit des investisseurs étrangers pour le Maroc devrait en effet être affecté, mais pas beaucoup », estime Chakib Erquizi. Celui-ci évalue ce repli à 25 % tout au plus.
Avec lintervention de la Banque centrale américaine (Réserve fédérale), au moyen de la baisse de son principal taux directeur (de 75 points de base), et la possibilité quelle consente une nouvelle baisse dans les jours qui viennent, les marchés retrouveront-ils des couleurs ? Même si les marchés venaient à sortir de la crise à la suite de la baisse des taux directeurs, le problème de fond demeurerait posé. Car de quoi sagit-il ? Plus que de gérer une crise financière par des moyens strictement monétaires (ce que ne semble pas cautionner au demeurant la Banque centrale européenne, dont le président refuse de baisser les taux dintérêt), ce à quoi appellent de nombreux économistes, et même des hommes politiques, cest à une plus grande transparence et une régulation appropriée du système financier, aussi bien à léchelle mondiale que nationale.
Cest dailleurs autour de ces questions que sest tenu mardi 29 janvier, à Londres, un mini-sommet européen consacré à la crise financière mondiale, sur fond de fraude à la Société Générale. Mais, déjà, des divergences sur le degré de régulation à introduire dans le système divisent les Européens eux-mêmes, suivant quils sont latins (Français et Italiens) ou anglo-saxons ; les premiers voulant renforcer la régulation, les seconds étant plutôt contre.
Il nest pas étonnant que la cette crise ait pris racine aux Etats-Unis, avec laffaire des subprimes, ces crédits à risque qui ont mis par terre nombre dinstitutions bancaires spécialisées, avant de se transformer en crise internationale. Au fond, toute la question est là : pourquoi accorder des crédits à une clientèle peu solvable, en lui appliquant qui plus est des taux dintérêt élevés ? La prise de risque, cest proprement américain, cest presque culturel, on le sait. Sauf que, dans ce cas despèce, le risque nengage pas que celui qui le prend mais met en péril tout un secteur, toute une économie et même des institutions de grande taille en dehors des USA.
Quand la finance devient quasiment un jeu (de spéculation) où lon peut se faire des fortunes en un clic ou se ruiner et ruiner les autres en un autre clic, au moment où de vrais entrepreneurs mettent des générations pour grandir et créer de la richesse, la vraie, il y a forcément problème, et même plus que cela.
La vie éco - Salah Agueniou