Crise financière: Wall Street ouvre en baisse, les Bourses européennes replongent

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Après un rebond euphorique lundi et mardi matin, l'inquiétude a petit à petit regagné les marchés, les nouvelles venant du front de l'économie réelle étant plutôt mauvaises.

17h10: Paris ne rit plus
La chute s'accélére ce mercredi après-midi, l'indice CAC 40 lâche 7,20% à 3.367,10 points.

17h09: Francfort ne va pas fort
La Bourse de Francfort creuse encore et toujours ses pertes ce mercredi, l'indice vedette Dax céde en ce moment 7,04% à 4.833,40 points.

17h05: Bloody Russian
Les deux places boursières de Moscou, le RTS et le Micex, ont achevé la séance de mardi en forte baisse, respectivement à 9,26% à 788,98 points et à 8,67% à 689,71 points. Les deux Bourses ont une nouvelle fois subi une interruption d'une heure en milieu de journée en raison d'une dégringolade trop abrupte.

17h00: London crashing (again)
La Bourse de Londres s'enfonce, le Footsie perd plus de 7%.

16h57: Paris sous les bombes
La Bourse de Paris poursuit son plongeon, l'indice CAC 40 lâchant en ce moment 6,16% à 3.404,95 points.

16h33: Le Sommet européen s'ouvre et c'est pas l'ambiance
Les dirigeants européens ouvrent un sommet de deux jours consacré principalement à la crise financière, alors que les Bourses mondiales restent très nerveuses malgré les divers plan de sauvetage engagés.

16h25: Londres creuse ses pertes
La Bourse de Londres continue à s'enfoncer, l'indice vedette Footsie perdant plus de 6%.

16h24: La Bourse de New York aussi
Le Dow Jones repasse sous les 9.000 points (-3,5%) après la publication d'indicateurs économiques plus mauvais que prévu qui ont semblé confirmer l'idée d'une récession aux Etats-Unis.

15h50: Les Bourses européennes perdent entre 4 et 5%
La Bourse de Paris s'enfonce encore dans le rouge, le CAC 40 perdant 4,23% à 3.475,07 points. La Bourse de Francfort creuse aussi ses pertes, l'indice vedette Dax cédant 4,72% à 4.953,70 points, peu après l'ouverture dans le rouge de Wall Street. La Bourse de Londres continue également de s'enfoncer, l'indice vedette Footsie-100 perdant 230,84 points, soit 5,25% par rapport à la clôture de mardi, à 4.163,37 points.

15h47: La Banque centrale indienne injecte 400 milliards de roupies
La banque centrale indienne annonce l'injection de 400 milliards de roupies supplémentaires (8,25 milliards de dollars) dans le système financier du pays grâce à une nouvelle baisse d'un taux d'intérêt, face à la crise financière mondiale.

15h39: Wall Street ouvre en baisse
Dans un marché inquiet des perspectives économiques, le Dow Jones perd 1,65% et le Nasdaq 1,40% à l'ouverture.

15h08: «Promis, l'économie américaine se redressera»
Le président américain George W. Bush promet «qu'à long terme, l'économie américaine se redressera», après une réunion avec ses principaux conseillers consacrée à la crise financière mondiale.

14h43: Francfort repasse sous les 5.000 points
L'indice vedette Dax de la Bourse de Francfort repasse sous la barre des 5.000 points, en baisse de 3,94%.

12h20 : Davantage de garanties bancaires pour les particuliers européens
Dans un communiqué, la Commission européenne propose de faire passer, en l'espace d'un an, de 20.000 à 100.000 euros euros le montant minimum de garantie bancaire des particuliers dans l'UE en cas de faillite de leur banque.

11h50: La Banque centrale d'Islande baisse ses taux
La banque centrale d'Islande (Sedlabanki) annonce qu'elle abaisse son taux directeur de 3,5 points, à 12%, alors que le pays est terrassé par la crise financière mondiale.

11h39: La Bourse de Paris creuse ses pertes
Le CAC 40 perd 3,01% à 3.519,15 points.

11h25: Une «cellule de crise financière» européenne
Les Européens s'apprêtent à entériner, lors de leur sommet mercredi et jeudi, la création d'une «cellule de crise financière» que les gouvernements pourront appeler à tout moment en cas de difficulté, selon un projet de déclaration dont l'AFP a obtenu copie.

10h27: La Bourse saoudienne plonge
La bourse saoudienne, la plus importante du monde arabe, plongé de 7,8% à l'ouverture ce mercredi, après deux jours de gains importants.

9h54: Un G8 sur la crise avant la fin de l'année
Angela Merkel prévient qu'il faut s'attendre «à ce que la croissance économique ralentisse», dans un discours aux députés. La chancelière allemande annonce par ailleurs qu'une réunion du G8 consacrée à la crise financière se tiendra «avant la fin de l'année».

9h50: Le CAC 40 accentue sa baisse
L'indice parisien céde 1,05% à 3.590,57 points.

9h: Les Bourses européennes ouvrent en légère baisse
A Londres, l'indice vedette Footsie-100 perd 8,42 points, soit 0,19% par rapport à la clôture de mardi, à 4.385,79 points. La Bourse de Paris ouvre aussi en baisse, le CAC 40 cédant 0,36% à 3.615,24 points après deux séances de très net rebond. L'indice vedette Dax de la Bourse de Francfort ouvre aussi en recul de 0,23% à 5.187,39 points, après avoir clôturé à 5.199,19 points la veille.

8h31: Les ventes de voitures neuves plongent en Europe
Les ventes de voitures neuves en Europe ont plongé de 8,2% sur un an en septembre, après 15,6% en août et 7,3% en juillet, exprimant une baisse continue de confiance des consommateurs et les prix élevés du carburant, annonce ce mercredi l'Association des constructeurs automobiles européens (ACEA).

8h21: Une «panne de croissance» en France, mais pas une récession...
François Fillon indique sur RTL craindre une «panne de croissance» pour 2009 avec des «conséquences» sur l'emploi, l'activité économique et le pouvoir d'achat si l'augmentation du PIB plafonne à 0,2%. «Au sens le plus profond pour moi», il ne s'agit pas d'une récession, estime François Fillon. Le Premier ministre explique toutefois que le volet recapitalisation des banques du plan anti-crise a notamment pour raison d'être que la France n'est «pas à l'abri d'un accident systémique».

8h03: La Bourse de Tokyo rebondit à la clôture
L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo termine la séance en hausse de 1,06%, gagnant 99,90 points à 9.547,47 points, et revenant brusquement dans le vert dans les derniers échanges après avoir reculé durant la majeure partie de la journée.

4h02: Les Etats-Unis «sont en récession»
C'est ce qu'affirme la présidente de la banque de Réserve fédérale de San Francisco, Janet Yellen, en annonçant «aucune croissance» pour le 3e trimestre 2008 et une contraction de l'économie pour le quatrième.

3h32: Singapour recule
La Bourse de Singapour reculait mercredi de 1,92% peu après l'ouverture, dans le sillage de Wall Street qui s'est replié la veille sur des prises de bénéfices. L'indice Straits Times cédait 40,93 points à 2.087,38 points.

2h11: Sydney chute
La Bourse de Sydney baisse de 1,4% au cours des premiers échanges ce mercredi, dans la foulée de Wall Street qui a légèrement reculé la veille sur fond d'inquiétudes persistantes concernant la crise du crédit.

2h03: Tokyo ouvre à la baisse
L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a entamé la séance de mercredi en baisse de 0,60%, perdant 57,07 points à 9.390,50 points, au lendemain d'un bond historique et après le repli enregistré à Wall Street.

La rédaction de 20minutes.fr

:rolleyes:
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
630 milliards si je di vrai ont été débloqués lundi pour aider les banques françaises ect ect..tout cela ne suffit tjs pas..ou est ce juste de la poudre aux yeux encore pour une meilleure spéculation demain :rolleyes:
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
17h48: Plongeon européen: le Footsie est là aussi
L'indice vedette de la Bourse de Londres termine en baisse de 7,16% à 4.079,59 points. Ne pas y voir forcément de lien, mais c'est la déprime aussi pour la plus célèbre habitante de Londres: la porte-parole de Madonna vient d'annoncer que la chanteuse américaine et son époux, Guy Ritchie, ont décidé de divorcer. Tout fout le camp.

17h40: Paris et Francfort perdent le Nord
La Bourse de Paris termine sur une chute de 6,82% à 3.381,07 points, celle de Francfort sur un repli de 6,49%.
 

FPP75

VIB
630 milliards si je di vrai ont été débloqués lundi pour aider les banques françaises ect ect..tout cela ne suffit tjs pas..ou est ce juste de la poudre aux yeux encore pour une meilleure spéculation demain ::

Le CAC a perdu 7% sur les statistiques de récession US, pas de lien aujourd'hui avec les banques et le plan de sauvetage , les financières ont fini en hausse aujourd'hui (en tous cas celles que j'aime :D:D)
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Le CAC a perdu 7% sur les statistiques de récession US, pas de lien aujourd'hui avec les banques et le plan de sauvetage , les financières ont fini en hausse aujourd'hui (en tous cas celles que j'aime :D:D)
aujourd'hui ce sont les USA l'Europe suivra à l'image de ce qui se passe aujourd'hui dans quasi la totalité des bourses
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
dites pourquoi ne pas supprimer les bourses?

yak il ne s'agit en somme que de capitaux virtuels

de toutes les manières elle ne fonctionne pas com elle devrait le faire, ce sont les plus pauvres qui pai les erreurs des plus riches

j'y comprend plu rien hier c t l euphorie ds les titres aujourd hui on parle de recession
 

BenBomba

Johnny le Reb
630 milliards si je di vrai ont été débloqués lundi pour aider les banques françaises ect ect..tout cela ne suffit tjs pas..ou est ce juste de la poudre aux yeux encore pour une meilleure spéculation demain :rolleyes:

Juste pour dépanner, le probleme est loin d'etre résolu.

Pk donc? la méfiance gagne de plus en plus de gens, le systeme auquels les gens se sont habitués à jouer ne fonctionne plus et ne fonctionnera plus

faut revoir un nouveau systeme. :D
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Juste pour dépanner, le probleme est loin d'etre résolu.

Pk donc? la méfiance gagne de plus en plus de gens, le systeme auquels les gens se sont habitués à jouer ne fonctionne plus et ne fonctionnera plus

faut revoir un nouveau systeme. :D
parrai que les impots vont augmenter l'année prochaine crcrcrcrccrcr

prépares toi :D
 

FPP75

VIB
dites pourquoi ne pas supprimer les bourses?

yak il ne s'agit en somme que de capitaux virtuels

de toutes les manières elle ne fonctionne pas com elle devrait le faire, ce sont les plus pauvres qui pai les erreurs des plus riches

j'y comprend plu rien hier c t l euphorie ds les titres aujourd hui on parle de recession

c'est pas du tout des capitaux virtuels, c'est des capitaux réels !! C'est l'épargne de Monsieur Lambda, c'est les fonds de rertaite, c'est l'argent des assurés, ......................

Si on supprime les bourses on enléve un outil d'épargne, et surtout on bloque le financement de l'économie réelle !! La bourse permet à toute les sociétés de vivre !! Sans bourse, pas d'entreprises ;)
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Après l'euphorie, les marchés boursiers anticipent la récession


Le rebond euphorique des Bourses mondiales lundi, au lendemain de l'annonce du plan de sauvetage européen, avait laissé entrevoir un début de fin de crise. Mardi après-midi, cependant, les cours sont repartis à la baisse et ce mercredi, ils sont carrément repassés dans le rouge. Comment expliquer cette volatilité des marchés, que d'un jour à l'autre, les investisseurs passent de l'euphorie à la déprime, sans pour autant avoir de nouveaux éléments tangibles sur la suite des évènements?

«Les marchés sont un peu hystériques, ironise Bernard Gourion, économiste chez BNP Paribas Exane. Ils surréagissent à la moindre nouvelle.» Tout comme l'adoption du plan Paulson, l'annonce d'un plan européen a provoqué un rachat massif d'actions, qui a fait monter les cours. «Etant donné l'incertitude, certains investisseurs revendent tout de suite pour garder leur bénéfice, explique Bernard Gourion. A ce jeu-là, c'est le premier qui commence à vendre qui a gagné. En temps de crise, tout le monde suit, dans un sens comme dans l'autre.»

La faillite du système a été évitée

Ce mouvement de balancier a également des causes plus profondes, directement liées à la situation financière et économique. «L'optimiste affiché sur les marchés lundi s'explique par le fait que le plan européen a tout de même permis d'éviter le pire scénario, c'est-à-dire le "credit crunch"», estime Mathieu Plane, économiste à l'OFCE.

Comprendre, la rupture totale du crédit et donc la faillite du système. En apportant leur caution aux prêts interbancaires et en s'engageant à recapitaliser les banques en faillites, les Etats européens ont permis de restaurer un minimum de confiance et d'éviter ainsi une grave crise de liquidité.

Difficile de parier sur bénéfices futurs des entreprises

Reste que les banques ont de toute façon laissé des plumes dans cette affaire et accuseront des pertes. «Pour les minimiser, elles vont restreindre le volume des crédits, garanties ou pas, pronostique Mathieu Plane. Ce mouvement de désendettement forcé va entraîner une contraction très forte des profits des entreprises, qui vont arrêter d'investir pendant un certain temps.»

Les marchés boursiers ne le savent que trop bien, eux qui d'ordinaire parient sur les bénéfices futurs des entreprises. «Avec la récession qui se profile, il n'est pas étonnant que la tendance soit plutôt à la baisse, avec des oscillations plus ou moins forte autour», explique l'économiste.

Possible nouveau krach

«Combien de temps cela va-t-il durer?» La question brûle toutes les lèvres. «Les marchés vont rester nerveux au moins jusqu'à la publication des bilans des entreprises à la fin de l'année», répond Bernard Gourion. Mais «2009 est aussi très mal orienté», renchérit Mathieu Plane, qui rappelle qu'«après l'éclatement de la bulle Internet, le désendettement a pris deux-trois ans».

De nouveaux sursauts peuvent malgré tout intervenir, notamment après l'élection américaine et un éventuel plan de relance pour soutenir la consommation et les entreprises, prédit le spécialiste. Mais selon Bernard Gourion, la finance n'est pas à l'abri d'une nouvelle crise, avec un potentiel effondrement des fonds d'investissements. Et un nouveau krach à la clé.
REUTERS/Kai Pfaffenbach ¦ Un trader à la Bourse de Francfort le 15 octobre 2008



Catherine Fournier
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
22h01 Wall Street chute à nouveau
La Bourse de New York a fini sur un nouveau plongeon mercredi à l'issue d'une séance dominée par les craintes de récession aux Etats-Unis alimentées par des indicateurs économiques en berne: le Dow Jones a perdu 7,97% et le Nasdaq 8,47%, selon des chiffres provisoires de clôture. Pour savoir pourquoi les Bourses replongent, cliquez ici...

21h30: L'Irlande fait raquer les banques
Les banques pour lesquelles le gouvernement irlandais s'est engagé à garantir la totalité des dépôts devront payer un total d'un milliard d'euros sur deux ans en échange, a annoncé ce mercredi le ministre des Finances. «Il a toujours été clairement dit que ces banques devraient verser de l'argent pour le soutien appréciable que l'Etat irlandais leur procure», a souligné Brian Lenihan. On estime à 485 milliards d'euros les dépôts garantis par l'Etat dans six grandes banques du pays.

21h03 Le plan d'urgence français pour les banques adopté au Sénat
Le Parlement a donné mercredi son feu vert définitif au plan d'urgence de 360 milliards d'euros de soutien aux banques françaises, par un vote du Sénat conforme à celui de l'Assemblée nationale la veille. Le texte a été adopté au Sénat par 200 voix contre 29. La majorité UMP et centriste ainsi que les radicaux ont voté pour. Le PS s'est abstenu tandis que le PCF et les Verts ont voté contre. Pour savoir comment les socialistes sont passés du oui à l'abstention, cliquez ici...

20h50: Un amendement pour dégonfler les parachutes dorés
Les entreprises qui versent plus de 200.000 euros de parachutes dorés à l'un de leurs dirigeants ne pourront désormais plus déduire cette somme de leur bénéfice imposable, selon un amendement au budget 2009 voté à l'unanimité par la commission des Finances de l'Assemblée nationale.

«Compte tenu des dérives constatées en matière de rémunérations des dirigeants d'entreprises, cet amendement vise à limiter l'avantage fiscal associé aux rémunérations de type "parachute doré"», explique le président PS de la commission, Didier Migaud.

20h45: L'UE a modifié les normes comptables
C'est une décision extrêmement technique, mais fondamentale pour l'avenir des institutions bancaires européennes. Afin de les soulager face à la crise financière, l'UE a modifié les normes comptables de ses banques, le système existant étant jugé pénalisant, notamment face aux établissements américains. Et ce «avec le soutien unanime des Etats membres», et des régulateurs comptables de l'UE, qui ont «voté à l'unanimité» en faveur de ce changements.

20h35: La crise rend Jean-Pierre Chevènement bougon
Le sénateur du territoire de Belfort a expliqué qu'il s'abstiendrait sur le plan d'urgence pour les banques, estimant «difficile de faire un chèque en blanc de 360 milliards d'euros» et de voter «un revolver sur la tempe». Le président du Mouvement Républicain et Citoyen s'est interrogé: «Comment faire confiance à ces banquiers dont Mme Lagarde flétrissait la cupidité, comment compter à nouveau sur eux pour nous sortir de l'ornière dans laquelle ils nous ont enfoncés?»

20h15: Ce n'est plus du tout l'happy New York
Le Dow Jones perd en ce moment 5,72%, le Nasdaq est en repli de 6,17%

20h00: Pour ceux qui en doutaient encore
L'activité économique aux Etats-Unis «a faibli en septembre», selon le Livre Beige de la Réserve fédérale américaine (Fed) publié ce mercredi.

19h25: L'Islande reste de glace face à la Russie. Pour l'instant...
Après le premier cycle de pourparlers, l'Islande et la Russie n'ont pas encore trouvé d'accord sur l'octroi éventuel par Moscou d'un prêt au pays nordique, durement frappé par la crise financière internationale. Mais «les parties ont convenu de poursuivre leurs discussions», est-il écrit dans le communiqué commun de la Banque centrale d'Islande et le ministère russe des Finances. Une délégation islandaise était arrivée mardi à Moscou pour discuter d'un possible soutien russe, pouvant atteindre 4 milliards d'euros.

19h20: Porsche fait «pleurer de joie ses actionnaires»
Les résultats 2008 sont excellents pour la firme allemande, et c'est ce qu'assure le patron du constructeur, Wendelin Wiedeking. Il a déjà annoncé un chiffre d'affaires en hausse, à 7,5 milliards d'euros, et plus de 98.000 véhicules vendus. Elle est pas belle la vie?

19h10: Le G8 veut un sommet sur la crise
Les dirigeants du G8 ont réaffirmé leur unité face à la crise financière mondiale. Ils se sont prononcés pour la tenue d'un sommet consacré à cette question dans «un avenir proche», selon la Maison Blanche.

19h00: Ben Bernanke invite à la prudence
«La stabilisation des marchés financiers est une première étape cruciale, mais même si ceux-ci se stabilisent comme nous l'espérons, la reprise de l'activité économique au sens large n'arrivera pas tout de suite», a confié le président de la Fed lors d'un discours prononcé devant le Club des économistes de New York. «L'activité économique avait déjà ralenti avant l'intensification récente de la crise».
 

lanita

mémoire tatouée à jamais
M'est avis que cet effet yo-yo est loin d être fini , les bourses vont traîner en bandoulière toutes les séquelles des business- plan défaillants du ramassis de facéties spéculatives de ces dernières années .

C est un régime économique mortifère que l on va tracter , et tout le barème néo-libéral subira le contrecoup de ce crapahutage dégressif de cette récession sans pareille !
 

GioEgyptio

2009 insh'allah
le truc c'est de garder son calme et de bien prendre ses décisions concernant son argent!:)

adaptez-vous à la situation et voyez pour votre future!

il ne reste qu'à se préparer et tout sera ok!:)
 
cet hiver ce sera pire selon un prof d'économie réputé de ma fak:)

une nouvelle ère approche!

C'est ce que je pense également, nous sommes qu'au début d'une crise très grave qui était très prévisible. Il peuvent injecter encore 300 milliards, le mal est fait car ce que l'on ne dit pas, comme pour se cacher l'impensable, c'est que toute l'économie américaine repose désormais sur un sable mouvant qui menace d'effondrer le pays. Au moindre geste on s'en lise toujours un peu plus. Le moindre affolement au sein des bourses asiatiques peut engendrer l'effondrement. Les réserves de titres devenus très très douteux, détenus par les banques et investisseurs asiatiques présagent à mon sens le pire.


Pour imager, c'est comme si nous avions un fil distendus (représentant la notion de risque pour les banques), maintenu de façon aléatoire entre 2 immeubles et que chaque banque, chaque investisseur attend que l'un d'eux marche dessus pour tenter de tester la solidité et la faisabilité. La moindre nouvelle chute représenterait une catastrophe.
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
ans un village, un homme apparut et annonça aux villageois qu'il achèterait des singes pour 10 $ chacun.
Les villageois, sachant qu'il y avait des singes dans la région, partirent dans la forêt et commencèrent à attraper les singes. L'homme en acheta des centaines à 10$ pièce et comme la population de singes diminuait, les villageois arrêtèrent leurs efforts.


Alors, l'homme annonça qu'il achetait désormais les singes à 15$. Les villageois recommencèrent à chasser les singes.
Mais bientôt le stock s'épuisa et les habitants du village retournèrent à leurs occupations.
L'offre monta à 20$ et la population de singes devient si petite qu'il devint rare de voir un singe, encore moins en attraper un.


L'homme annonça alors qu'il achèterait les singes 50$ chacun. Cependant, comme il devait aller en ville pour affaires, son assistant s'occuperait des achats.


L'homme étant parti, son assistant rassembla les villageois et leur dit : « Regardez ces cages avec tous ces singes que l'homme vous a achetés. Je vous les vends 35$ pièce et lorsqu'il reviendra, vous pourrez les lui vendre à 50$. »


Les villageois réunirent tout l'argent qu'ils avaient, certains vendirent tout ce qu'ils possédaient, et achetèrent tous les singes.


La nuit venue, l'assistant disparut.
On ne le revit jamais, ni lui ni son patron ; que des singes qui couraient dans tous les sens.


Bienvenue dans le monde de la bourse !


:D
 

fredke

Capitaine Haddock
une bonne nouvelle en passant: le pétrole à 74 dollars le barril, soit 53 euros le baril contre près de 100 euros le baril cet été. Cela représente une baisse de 30%. Si l'essence suit, n'oublions pas que c'est la partie hors taxe qui va baisser: quand un litre d'essence super coûte 1 euro 30, il y a dans ce prix 60 cents de carburant et 70 cents de taxe. Ainsi, une baisse de 30% du prix du carburant, ça fait 40 cents le litre + 70 cents de taxe = 1 euro 10... Mais bon, il faudra patienter...
 
c'est pas du tout des capitaux virtuels, c'est des capitaux réels !! C'est l'épargne de Monsieur Lambda, c'est les fonds de rertaite, c'est l'argent des assurés, ......................

Si on supprime les bourses on enléve un outil d'épargne, et surtout on bloque le financement de l'économie réelle !! La bourse permet à toute les sociétés de vivre !! Sans bourse, pas d'entreprises ;)

euuuh oui mais pas que des "capitaux réels".....

car justement les titres émis à partir des hypothèques ont été mélangés à des titres qui eux pour le coup sont bien réels ( nos fonds propres...!!).

Ces produits financiers ont été injectés et sont passé évidement de banque en banque, d'assureur en assureur avec à chaque fois des revalorisations qui faisait gonfler toujours un peu plus la bulle (cf définition d'une bulle :D)


Ze problème c'est qu'aujourd'hui tout le monde cherche évidement à sauver son investissement en le réinjectant dans des valeurs refuges...une réaction épidémique dont les effets logarithmique sont annonciateur de mauvais jours pour l'économie mondiale.

Nous devons remercier Mr Greenspan qui est à la source de cette *****, à force de lui astiquer le manche il y a pris gout et a fini par oublier les fondamentales!
 

GioEgyptio

2009 insh'allah
je crois que c'est le rétablissement de la confiance des investisseurs sera l'unique remède à cette crise! mais rétablir cette confiance sera très difficile, dailleurs comment ressentir de la confiance actuellement?:)
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Crise financière : pourquoi les Bourses jouent-elles toujours au yo-yo
Par Marc Vignaud


Après une semaine boursière catastrophique pour les Bourses européennes, au cours de laquelle le CAC 40 a perdu plus de 22 % de sa valeur, les indices ont rebondi très fortement en début de semaine, boostés par les annonces du plan de soutien européen aux banques. Malgré une hausse historique lundi soir de 11,8 % puis une séance dans le vert mardi, les Bourses européennes n'ont toutefois pas tardé à replonger dans le rouge. Jeudi à la clôture, le CAC 40 lâche 5,82 %, Londres 5,35 %, Francfort 4,91 % et Milan 6,78 %.

Pourquoi les plans "Paulson renforcé" et européen n'empêchent-ils pas la rechute boursière ?
Annoncées mercredi après-midi, les nouvelles mesures de l'administration Bush de garantie des prêts interbancaires et de prise de participation dans les grandes banques américaines n'ont pas réussi à rétablir la confiance. Le jour même, la Bourse de New York a connu sa pire journée depuis 20 ans. Son indice vedette, le Dow Jones, s'est s'effondré de 7,87 % et le Nasdaq de 8,47 %, entraînant dans leur sillage les indices du monde entier. "Le marché demande plus d'injections", décrypte Taro Aso, Premier ministre japonais. Peut-être. Mais, c'est sans doute l'état de la conjoncture économique qui pèse le plus sur la confiance des investisseurs. La liquidité, elle, a recommencé à circuler sur le marché interbancaire : les banques se prêtent à nouveau entre elles, au moins au jour le jour. En revanche, la crise financière a eu tout le temps de se transmettre au reste de l'économie. Aux États-Unis, le mot récession est sur toutes les lèvres. Les deux moteurs de la croissance outre-Atlantique, l'immobilier et le crédit, se sont effondrés. La production industrielle a chuté de 2,8 % en septembre, soit son recul le plus fort depuis décembre 1974. C'est en fait l'ensemble de la croissance mondiale qui est menacée. Le FMI prévoit 3 % de croissance seulement en 2009 après 5,1 % en 2006, 5 % en 2007 et 3,9 % en 2008.

Quid de la situation française ?
"Pour le moment on nous fait des prévisions pour l'année 2009 qui sont de l'ordre de 0,2 %, ce qui est extrêmement faible. C'est une panne de croissance avec des conséquences sur l'emploi, des conséquences sur l'activité économique, sur le pouvoir d'achat", s'alarme François Fillon. Pour le locataire de Matignon, il existe deux scénarios possibles : "Si l'économie américaine redémarre vite, avec la vigueur du plan qu'on est en train de mettre en place en Europe, on a des chances de sortir rapidement de cette situation dans le courant de l'année 2009. Si l'économie américaine s'installait dans une récession, la situation serait très difficile." L'assurance-chômage prévoit une hausse de 46.000 du nombre de chômeurs cette année par rapport à 2007, sur la base d'une prévision de croissance de 1 %, alors qu'elle tablait encore sur une baisse de 80.000 en juin, selon une note publiée mardi par l'Unedic. S'il était encore besoin d'une confirmation de la morosité de la conjoncture, le président de la CGPME, Jean-François Roubaud, estime lundi que l'on est réellement rentré dans la crise économique. Selon lui, les entreprises pourraient, après un gel des embauches, commencer rapidement à recourir aux licenciements économiques. De fait, les défaillances d'entreprises ont déjà augmenté de plus de 10 % au premier semestre 2008 selon l'assureur de crédit Euler Hermes SFAC. Et les perspectives pour la fin de l'année ne sont pas meilleures.

Quelles sont les valeurs les plus touchées ?
Dans ce contexte, ce sont presque toutes les valeurs cycliques, très influencées par les évolutions conjoncturelles, comme les entreprises pétrolières ou automobiles (Total, Renault ou encore Vallourec, farbriquant de tube pour l'industrie, qui a perdu 38 % de sa valeur en un mois), qui payent le prix de la crise. Les valeurs financières sont moins protégées. Signe qui ne trompe pas, le prix du pétrole est passé de plus de 140 dollars en juillet à moins de 70 dollars actuellement. Et la baisse s'est fortement accélérée depuis le début octobre, le baril (light sweet crude) ayant perdu près de 30 dollars en deux semaines.

Quelles sont les solutions envisageables ?
Outre le sauvetage du système financier indispensable pour faire circuler le crédit dans l'économie afin de la faire fonctionner, certaines voix, notamment à gauche, s'élèvent pour réclamer un véritable plan de relance de l'économie. François Hollande propose l'ajout d'un volet économique pour compléter le plan de soutien aux banques (de 360 milliards d'euros) avec une relance de l'investissement public et un soutien au pouvoir d'achat des ménages. Pas facile, alors que la France essaie de respecter ses engagements européens du pacte de stabilité, qui fixe à 3 % le déficit budgétaire maximum autorisé. À Bruxelles, jeudi, au second jour de leur sommet, les 27 pays de l'UE soulignent leur "détermination à prendre les mesures nécessaires pour réagir au ralentissement de la demande et à la contraction de l'investissement". Mais "il n'y aura pas de programme de relance généralisé" de l'économie en Europe, malgré le risque de récession, a bien précisé le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, à l'issue du sommet.
 
Bon, on est tous sauvé ou pas encore?

Parce que là mon lit déformé par les économies que j'ai mis en dessous commence à avoir de mauvaises conséquences sur la qualité de mon sommeil!
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Les Bourses européennes en chute libre... L'Asie pas à la hauteur de son sommet

Jeudi, c'était tournoi de yo-yo à Wall Street, pendant que Nicolas Sarkozy rassurait les PME à Annecy. Ce vendredi c'est le début du sommet Europe-Asie, en plein tempête sur les Bourses asiatiques.

12h24 Record battu en Inde
L'indice de la Bourse de Bombay s'effondre de 10,96% à la clôture. Son plus bas niveau depuis près de trois ans.

12h11 La tache d'huile touche la Grèce
La Bourse d'Athènes plonge de plus de 10% à mi-séance, sur fond de débacle généralisée des Bourses européennes.

12h08 La Suisse est dans la place
L'indice SMI baisse de 7,14% et entraîne les valeurs bancaires dans sa chute.

11h55 Les Bourses européennes continuent leur concours de chute libre
Francfort et Paris virent toujours en tête avec des pertes de plus de 10%. Londres revient fort et chute de 9%, alors que Milan plonge de 8,30%. Encore un petit effort pour Madrid, qui peut mieux faire que ses -8,15%

11h00 Crise de rire avec Roselyne Bachelot
La ministre de la Santé en raconte une bien bonne sur Fortis et Natixis au cours d'un chat au journal «Le Monde»

10h45 Paris revient sur Francfort
Dans la grande course vers le pire , le CAC 40 se rapproche du Dax, avec une chute de 7,45%.

10h35 Grand concours de glissade en Europe
Londres accélère sa dégringolade. Le Footsie-100 perd plus de 7,52%. Paris poursuit sa descente aux enfers avec -5,19% pour le CAC 40, mais la palme revient à Francfort, où le Dax perd plus de 7,5%.

10h30 Talking about my recession
Le Produit intérieur brut britannique se contracte de 0,5% au troisième trimestre, son premier recul depuis 1992.

10h17 Hong Kong au fond du trou
La Bourse de Hong Kong clôture vendredi sur un plongeon de 8,30%, dans le sillage des Bourses asiatiques en pleine débâcle.

9h47 L'Euro en toute petite forme
L'euro poursuit sa dégringolade face au billet vert. Il passe sous la barre des 1,27 dollar et atteint son plus bas niveau depuis octobre 2006.

9h40 Paris s'éveille
Le CAC 40 lâche 4,73% dès l'ouverture.

9h35 Francfort solidaire
L'indice Dax ouvre en forte baisse, à -3,46% à par rapport à la cloture de la veille.

9h30 Londres dans le fog
Le Footsie-100 chute de 3% dès l'ouverture.

9h20 Sony plombe Tokyo
Après avoir ouvert à -5%, l'indice Nikkei plonge de plus de 7% au début de la séance de l'après-midi. Le marché est plombé par la révision à la baisse des prévisions annuelles du géant de l'électronique Sony.



20minutes.fr
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
L'Opep réduit sa production

vendredi 24 octobre 2008 | Publiée 10:12



Les membres du cartel pétrolier ont décidé de réduire leur production de brut de 1,5 million de barils par jour.

La réunion d'urgence des ministres des 13 pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'est ouverte, vendredi 24 octobre à 09h45 au siège du cartel à Vienne. Elle s'est achevée vers 11h15.

Les ministres de l'organisation ont décidé de réduire leur production de brut de 1,5 million de barils par jour (mbj) à partir du 1er novembre "pour le faire passer de 28,8 mbj à 27,3 mbj", , a annoncé le ministre du Pétrole d'Arabie Saoudite, Ali al-Nouaïmi. Ce dernier a précisé que l'Opep ne s'était pas fixé de fourchette ou de cible de prix à défendre. Il a ajouté qu'une deuxième baisse n'était pas envisagée ultérieurement pour l'instant. La baisse d'offre sera pour chaque pays proportionnelle à sa production. Le cartel invite les autres pays producteurs à contribuer à la baisse d'offre.

Dégringolade

Ils se sont réunis pour tenter d'enrayer la chute des prix du pétrole qui a perdu plus de la moitié de sa valeur depuis juillet. Cependant sur le marché le prix du brut a continué sa dégringolade vendredi à près de 61 dollars à Londres et 63 dollars à New York après l'annonce de la décision de l'Opep de baisser sa production.

Koweït sage

Peu avant la réunion, le ministre koweïtien du pétrole, Mohammad al-Olaïm, a affirmé que l'Opep allait décider d'une "coupe sage" de sa production pour "préserver l'économie" mondiale.

De un à deux

Les pays membres les plus durs du cartel réclamaient une baisse substantielle de l'offre de l'ordre de deux millions de barils par jour, les plus modérés plaidaient pour une réduction d'un million au maximum.
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
L’appel de l’UE pour une réglementation financière mondiale masque des tensions inter-européennes et internationales
jeudi 23 octobre 2008 - 16h:46

Chris Marsden - WSWS

L’Union européenne a publié mercredi un appel pour un sommet des principales économies mondiales afin d’élaborer un nouveau système de réglementation financière mondiale et que les dirigeants de l’Union européenne appellent « Bretton Woods II ».

A l’issue d’une réunion de deux jours des dirigeants de l’UE, la chancelière allemande Angela Merkel a déclaré « Nous devrions avoir une réunion des chefs d’Etat et de gouvernement du G8 et des marchés émergents encore cette année, de préférence en novembre, pour reformer le système financier mondial et éviter que de telles choses ne se reproduisent. »

Mais, malgré l’unité des dirigeants de l’UE derrière l’appel pour un « nouveau Bretton Woods » et un accord commercial mondial, la réunion de Bruxelles témoigne une fois de plus de la perplexité et de l’impuissance dont font preuve les dirigeants européens face à la plongée dans la récession de l’économie mondiale.

En adoptant un plan de sauvetage de 2,7 billions d’euros initialement accepté à Paris dimanche dernier, le sommet de l’UE a confirmé les projets des puissances européennes de renflouer leurs principales banques aux dépens de l’argent des contribuables. « L’Europe tout entière, sans exception, approuve les mesures » du plan adopté dimanche à Paris a dit le président français, Nicolas Sarkozy dont le pays assume par rotation la présidence de l’Union européenne.

Mais ces mesures et des initiatives identiques de la part des Etats-Unis ont déjà échoué à rétablir la confiance dans les marchés. Avec la preuve grandissante d’une contraction de l’économie mondiale et d’annonces de fermetures d’usine et de hausse du chômage, c’est sur fond de nouvelles chutes des cours boursiers sur les marchés européens et asiatiques que le sommet de l’UE a eu lieu. Au dernier jour de la réunion, des chutes de l’ordre de 5 et de 11 pour cent se sont produites en Europe, avec l’indice britannique FTSE clôturant à son plus bas niveau en cinq ans, en France, le CAC 40 a plongé de 5,9 pour cent, le DAX allemand de 4,9 pour cent et la bourse de Tokyo a accusé sa plus forte perte en un jour depuis 1987.

Les dirigeants de l’UE de l’Eurogroupe se sont mis d’accord pour mettre sur pied une cellule de gestion de crise en vue de partager les informations sensibles sur les finances et de rechercher une solution commune à la crise actuelle. Toutefois, le sommet de l’UE n’a pas pu s’accorder sur un projet unifié pour revigorer les économies européennes et il n’y a pas eu de discussion sur les mesures à adopter pour aider les millions de travailleurs qui verront leur vie dévastée par une grave récession.

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=5255
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Chute des bourses: «Il est clair que la crise n'est pas terminée»
Inquiets, les marchés financiers ont à nouveau dégringolé vendredi, craignant une récession profonde et durable. Malgré tous les plans de soutien annoncés ces dernières semaines, les investisseurs sont affolés par les conséquences de la crise sur la rentabilité des entreprises. Analyste chez Astérès, Nicolas Bouzou explique ce phénomène.

Pourquoi observe-t-on une nouvelle chute des bourses vendredi?
Les marchés financiers sont en train de prendre conscience que la crise touche désormais l'économie réelle. En d'autres termes, les acteurs du marché sont en train de réaliser que l'économie des entreprises en subit, aujourd'hui, les effets.

Ces entreprises revoient à la baisse les profits qu'elles réaliseront cette année. C'est, par exemple, ce qu'il s'est passé ce matin avec Renault. Le constructeur automobile a décidé de fermer «la quasi-totalité» de ses usines françaises, pendant deux semaines, pour ajuster sa production en temps de crise.

Un autre facteur joue dans cette chute des marchés: le très mauvais chiffre de la croissance britannique. L'économie britannique s'est contractée au troisième trimestre pour la première fois depuis 1992. Les analystes ont été surpris par l'ampleur de la baisse, -0,5%, alors qu'ils tablaient en moyenne sur un recul de 0,2%.

Y a-t-il un effet boule-de-neige sur les marchés dans ce contexte incertain?
Tout à fait, les marchés d’actions baissent et par conséquent accroissent le sentiment de panique déjà présent sur les marchés financiers. Les boursicoteurs prennent peur et revendent leurs actions alors que les prix sont au plus bas.

Beaucoup de particuliers essaient de se désengager en revendant leurs actions pour acheter de l'or. Je pense, au contraire, qu'il ne faut surtout pas agir de cette manière, le prix de l'or étant élevé, ces particuliers sont sûrs de perdre de l'argent.

Cette absence de stabilité est-elle une preuve que le pire de la crise est devant nous?
Il est clair que la crise n'est pas terminée, mais il ne faut pas non plus penser que le pire est à venir. Des mesures ont été prises pour mettre, mais il faudra attendre qu'elles se mettent en place plus concrètement pour observer une véritable accalmie.

D'autre part, la crise ne peut être stoppée uniquement par de mesures. Il faut attendre que la confiance se réinstalle. Cela prendra du temps, et je pense que ces sursauts des marchés dureront, au moins, jusqu'à la fin de l'année 2008.



Maud Descamps
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
injecter des sommes faramineuses auprès de banques pour leur donner la possibilité à plu de spéculation c fou tt de même..pourquoi pas agir directement auprès des boites qui font faillite et leur octroyer des aides? pe etre que l on prefère les voir fermer boutique et avoir des chomeurs sur les bras ect..!!
:rolleyes:

drole de conception de l éco d'aujourd'hui!!
 

c_ingalls

قُلْ هُو
Que va faire sarko cette fois ?
Il va peut-être aller voir les martiens de marekh pour les faire adhérer à son plan de soutien ?? :rolleyes:
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Que va faire sarko cette fois ?
Il va peut-être aller voir les martiens de marekh pour les faire adhérer à son plan de soutien ?? :rolleyes:
Nicolas Sarkozy lit attentivement les motions du PS
On peut prendre du plaisir à lire une motion socialiste. Et y trouver de bonnes idées pour relancer l’économie française. Tiens, comme l’initiative d’un fonds public d'intervention par exemple.

Parmi les mesures phares de Nicolas Sarkozy annoncées jeudi, il y a la création «avant la fin de l'année», d'un «fonds public d'intervention» (ou «fonds stratégique d'investissement») qui interviendra «massivement chaque fois qu'une entreprise stratégique aura besoin de fonds propres». Les oreilles des dirigeants socialistes ont dû siffler.

Le fonds bénéficiera des ressources propres de la Caisse des dépôts et consignations, qui sera chargée de le gérer, sous la surveillance du Parlement mais aussi d'apports publics ou privés, a précisé l'Elysée. Qui aurait pu aussi renvoyer directement à la page 10 de la motion de Martine Aubry ou à la page 9 de la motion de Bertrand Delanoë, déposées en vue du Congrès de Reims, du 14 au 16 novembre prochain.

Copier-coller

C’est écrit noir sur blanc chez Aubry: «Nous sommes favorables à la mise en place d’un fonds souverain France, qui pourrait être créé autour de la Caisse des Dépôts et Consignations. Il aura pour objectif d’intervenir dans des secteurs jugés stratégiques pour la France et de servir de levier à une nouvelle politique industrielle française.»

C’est également écrit noir sur blanc chez Delanoë: «Nous proposons la création d’un Fonds d’Etat adossé à la Caisse des Dépôts, qui aurait vocation à soutenir les PME innovantes mais aussi, de façon plus large, à intervenir en tant qu’instrument d’une politique industrielle.»

Dans la motion de Ségolène Royal, la notion d’un fonds souverain apparaît dans le chapitre de soutien aux PME. Elle souhaite «cré́er une banque publique autour de la Caisse des dépôts et consignations pour accompagner le développement des PME».

Lot de consolation

Dans la motion de la gauche du PS, portée notamment par Benoît Hamon, ce fonds concernerait les entreprises «écologiquement et socialement responsables» (page 29).

Ce n’est pas moins intéressant pour autant: «La France doit bâtir un pôle financier public fort à partir de la Caisse des Dépôts et des Consignations qui dispose d’une masse financière suffisante pour consolider le contrôle public de l’investissement, et faire de cette dernière un véritable fonds souverain capable de prendre des participations dans des entreprises socialement et écologiquement responsables. Ce fonds souverain à la française pourrait à l’instar de celui de la Norvège être abondé par les ressources issues d’un pôle énergétique français.»

Lot de consolation

Dans le «Libération» de vendredi, Laurent Joffrin, qui a recueilli les confidences de Bertrand Delanoë dans un livre d’entretien, explique à propos de Sarkozy: «Président, il crée une sorte de banque publique des investissements, que la gauche elle-même avait rayée de ses projets...» Au contraire, l’idée n’a jamais été aussi présente au PS.

Joffrin plaint ensuite la «pauvre gauche!» dont les «idées économiques sont pillées une à une par le chef de la droite.» Ne plaignons pas trop les socialistes, consolons-les comme on peut. Ils ont au moins un fan assidu à la tête de l’Etat. Et ils viennent d’inspirer la politique économique de la France.


Mathieu Grégoire et Emile Josselin
:D
 
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