Crise financière: Wall Street ouvre en baisse, les Bourses européennes replongent

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Prophétie d'un indien : " Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors seulement vous vous apercevrez que l'argent ne se mange pas ".
 

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16h47: Prague clôture à moins 11,77%
La Bourse de Prague a clôturé vendredi sur un plongeon de 11,77%, à 751,3 points, touchant un plus bas depuis mai 2004, dans le sillage des Bourses européennes.

16h43: L'Islande demande 2 milliards au FMI
L'Islande a officiellement demandé au FMI une aide de 2 milliards de dollars (1,58 milliard d'euros) pour l'aider à surmonter la crise financière qui a terrassé son système bancaire.

16h42: Chrysler annonce jusqu'à 5.000suppressions de postes
Le constructeur automobile américain Chrysler a annoncé vendredi qu'il allait réduire d'un quart le nombre de ses emplois administratifs et de ses intérimaires, soit jusqu'à 5.000 postes, d'ici à la fin de l'année 2008.

16h37: La bourse de Mexico ouvre sur une perte de 4,72%
La Bourse de Mexico a ouvert vendredi en baisse de 4,72%, soit une perte de 840,53 unités, situant son principal indice à 16.958,46 points. Jeudi, elle avait terminé ses opération en baisse de 5,26%, avec une perte de 998,35 points par rapport à mercredi.

15h35: Le Dow Jones baisse de plus de 5%
La Bourse de New York chutait vendredi à l'ouverture, emportée par un mouvement de panique dans le sillage des marchés asiatiques et européens : le Dow Jones perdait 5,07% et le Nasdaq 6,08%.

15h28: Les Bourses russes jettent l'éponge

Le RTS et le Micex suspendent leurs cotations jusqu'à mardi, chaque indice ayant perdu plus de 13%.

15h08: Menaces à l'anthrax contre la finance américaine
Le FBI enquête sur plus de 50 lettres anonymes, envoyées à des institutions financières américaines. Les courriers contiennent pour la plupart une poudre blanche, et réclament «vengeance» pour la crise économique.

15h00 Oslo prend l'eau
La Bourse norvégienne, qui fait la part belle aux valeurs pétrolières, recule de près de 11% vendredi.
 

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Bourses : 25 000 milliards de dollars partis en fumée
Par LeMonde.fr

sam 25 oct, 15h52

Octobre, mois maudit pour les marchés boursiers. Après 1929, 1987 et 1989 : 2008. En trois semaines et demie, Wall Street et les autres places ont chuté de 25 %. "Peut-être l'automne a-t-il une influence psychologique particulière sur l'humeur des milieux financiers : l'hiver approche", notait l'économiste John Kenneth Galbraith dans son livre consacré au krach de 1929.

Vendredi 24 octobre, qui marquait le 79e anniversaire du plongeon à Wall Street, les Bourses ont connu une nouvelle journée noire. A Paris, l'indice CAC 40 a terminé la séance en baisse de 3,54 %, après avoir perdu plus de 10 % en cours de journée et être passé sous la barre des 3 000 points. Tokyo a cédé 9,60 %, Bombay 11 %. A Wall Street, l'indice Dow Jones a reculé de 3,59 % à l'issue d'une séance marquée par des mouvements de panique. "Une séance comme celle-là ne fait que prolonger l'agonie", a estimé Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management, interrogé par l'AFP. "De la peur à l'état pur", a observé pour sa part Gina Martin, de Wachovia Securities.

Les chiffres donnent le vertige. Depuis le début de l'année, les grandes places boursières internationales ont perdu presque la moitié de leur capitalisation. Cela signifie qu'environ 25 000 milliards de dollars sont partis en fumée, soit près de deux fois le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis. Certaines places ont presque disparu du paysage. La Bourse de Reykjavik a perdu 94 % de sa valeur, Moscou 72 %, tout comme Bucarest.

Rien n'y fait. Ni la mise en oeuvre de gigantesquesplans de sauvetage bancaires, ni l'annonce de plans de relance économique massifs ou les appels au calme lancés par les dirigeants politiques et monétaires ne parviennent à enrayer la chute des Bourses. Les investisseurs sont de plus en plus convaincus que l'économie mondiale n'échappera pas à une récession longue et douloureuse.

Le dernier espoir qui subsistait, celui que les pays émergents résistent à la crise, est en train de s'envoler. En Chine, le marché immobilier donne des signes de craquement, ce qui risque de fragiliser l'ensemble du système bancaire. Les fermetures d'usines se multiplient, les entreprises se trouvant privées de leurs débouchés dans les pays occidentaux. En Russie et dans tous les pays producteurs de pétrole, les revenus tirés des ventes de brut fondent au fur et à mesure que le prix du baril s'écroule. Le cours du brent est tombé vendredi à 62 dollars, soit une baisse de plus de 55 % en trois mois.

La crise des subprimes dégénère en crise économique globale, qui menace les pays les plus faibles. Vendredi, l'Islande, au bord de la faillite, a annoncé avoir signé un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) pour un prêt de 2,1 milliards de dollars (1,7 milliard d'euros). Et la liste des pays en grande difficulté ne cesse de s'allonger : Ukraine, Pakistan, Argentine, Hongrie,etc.

Aux Etats-Unis et en Europe, la contamination de"l'économie réelle "commence à se matérialiser. Selon les chiffres publiés vendredi, l'économie britannique s'est contractée de 0,5 % au troisième trimestre, soit le recul le plus important depuis 1990. EnEspagne, le taux de chômage est remonté à son plus haut niveau depuis quatre ans. En France, le climat des affaires est tombé à son plus bas niveau depuis 1993. Quant au marché immobilier, il donne des signes de craquement. Le nombre de transactions devrait chuter de 25 % en 2008, ont indiqué jeudi les notaires.

Certains secteurs vacillent. Au premier rang d'entre eux, l'automobile. Renault va fermer ses usines en Europe de l'Ouest durant les vacances de la Toussaint. Le président du conseil de surveillance de Volkswagen, Ferdinand Piëch, prédit "une traversée du désert".

Au vu de cette détérioration du paysage économique, les opérateurs boursiers s'attendent à un effondrement des profits des entreprises.Tous les secteurs sont touchés. Selon une étude du courtier Cazenove, les plus exposés sont, dans l'ordre, la construction, les mines, les grands magasins, l'assurance-vie et la banque. Les valeurs refuges défensives se réduisent à une peau de chagrin : produits de grande consommation, spiritueux... A la Bourse de Paris, la moins mauvaise performance revient à GDF Suez, qui affiche un recul de 21,66 % depuis le début de l'année. La plus mauvaise est le fait de Renault, dont l'action a baissé de 77,12 % depuis le1 er janvier.

L'inquiétude des investisseurs est d'autant plus grande que les marges de manoeuvre monétaires et budgétaires commencent à s'épuiser. En premier lieu, les taux d'intérêt s'approchent de leur plancher. Aux Etats-Unis, la Réserve fédérale (Fed) pourrait annoncer, mardi, une nouvelle baisse de son taux directeur, fixé aujourd'hui à 1,5 %. En Europe, les opérateurs s'attendent aussi à un geste de la Banque centrale européenne,dont le taux principal s'établit à 3,75 %. Au Japon, la banque centrale est dans l'incapacité d'agir, son taux directeur se situant à 0,5 %.

Sur le plan budgétaire, les injections de fonds publics pour sauver les banques vont se traduire par une hausse sensible des dettes publiques et par un recours massif à l'emprunt de la part des Etats. Cet afflux d'obligations du Trésor sur les marchés financiers risque de provoquer une forte remontée des taux d'intérêt à long terme qui jouent un rôle majeur dans le financement de l'économie. "Les marchés broient du noir et imaginent le pire avec uncaractère autoréalisateur, notent les économistes du Crédit agricole. La question de la confiance reste centrale, et personne ne sait bien aujourd'hui quel élément catalyseur est susceptible dela restaurerdemanièredurable."
 

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Wall Street chute, la réalité économique rattrape l'élection

mer 05 nov, 22h37

La Bourse de New York a plongé mercredi, alors que de nouveaux indicateurs ont rappelé que le président fraîchement élu Barack Obama allait devoir faire face à une situation économique très dégradée aux Etats-Unis: le Dow Jones a lâché 5,05% et le Nasdaq 5,53%.
Selon des chiffres définitifs de clôture, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a cédé 486,01 points, à 9.139,27 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 98,48 points, à 1.681,64 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 a reculé de 5,27% (52,98 points), à 952,77 points.

"La baisse est une réaction aux indicateurs économiques décevants. Le rapport ADP a été très faible et prédit un rapport mensuel sur l'emploi catastrophique vendredi", a indiqué Lindsay Piegza, de FTN Financial.

Le secteur privé américain a, selon le cabinet en ressources humaines ADP, détruit 157.000 emplois en octobre, après en avoir supprimé 26.000 en septembre, soit bien plus qu'attendu par les analystes.

De surcroît, l'activité dans les services aux Etats-Unis s'est contractée en octobre, selon l'indice ISM, tombé à un niveau encore plus bas que ne le craignaient les économistes.

Dans ce contexte, les autorités continuent leurs actions. La Réserve fédérale américaine a augmenté le taux auquel elle rémunère depuis peu les réserves des banques placées en dépôt chez elle.

"Hier il y a eu un peu d'euphorie sur les marchés alors qu'on se dirigeait vers une élection historique, ce qui a semblé attractif à court terme aux investisseurs, mais qui ne change pas la réalité: on se dirige vers une récession", a expliqué Lindsay Piegza.

"Les investisseurs repensent leur stratégie. Il va y avoir beaucoup de volatilité alors que le marché essaie de saisir la politique de la nouvelle administration et ce que cela signifie pour les entrepreneurs et les actionnaires", a ajouté Mme Piegza.

Les investisseurs ont également fait quelques prises de bénéfices après la hausse de la veille et le bond de 18% observé sur les six séances précédentes.

Le groupe internet Google (-6,73%) a renoncé au partenariat commercial qu'il avait annoncé en juin avec son grand rival Yahoo!, en raison des difficultés à convaincre les autorités de la concurrence du mérite de cet accord.

Le titre de Yahoo! a finalement pris 4,27% à 13,92 dollars, après une belle envolée liée à la reprise des spéculations sur une nouvelle offre de rachat de Microsoft après cet échec.

Time Warner a terminé en baisse de 6,28%: le groupe de médias a revu à la baisse ses prévisions 2008, plombées par le déclin de sa filiale internet AOL.

Les rehausseurs de crédit Ambac (-40,88% à 2,01 dollars) et MBIA (-21,99% à 8,16 dollars) ont dégringolé après avoir creusé leurs pertes au troisième trimestre sous l'effet de provisions et de dépréciations d'actifs.

Le marché obligataire a fini en hausse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans est descendu à 3,694%, contre 3,765% mardi soir, et celui à 30 ans à 4,154%, contre 4,222% la veille.

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