Le ministère des Finances ne devait pas sy attendre. Les derniers chiffres sur les finances publiques viennent de valoir au Maroc une mission «surprise» du Fonds monétaire international (FMI). Selon nos informations, celle-ci naurait été inscrite à lagenda que depuis la publication des statistiques sur la situation des finances publiques. Une situation qui a valu au Trésor une dégradation des perspectives par Moodys «de stables à négatives» (cf. LEconomiste N° 3967 du 13/02/2013).
Il faut peut-être remonter au 5 février dernier, date à laquelle le FMI a publié des prévisions sur les finances publiques beaucoup plus optimistes que celles qui seront communiquées quelques jours plus tard par le Haut commissariat au plan et le ministère des Finances.
Dans sa note dinformation faisant suite aux consultations menées au titre de larticle IV de ses statuts sur le Maroc, le FMI a prévu un déficit budgétaire de 6,1% du PIB en 2012. Un résultat attribué à «une combinaison de mesures, notamment laugmentation du prix administré de quelques produits énergétiques en juin et la maîtrise des dépenses non essentielles». Au Haut commissariat au plan (HCP) et au ministère des Finances, le déficit budgétaire est ressorti à un niveau bien plus haut que les prévisions du FMI, soit 7% du PIB pour le premier et 7,1% du PIB pour le second. Un déficit accompagné par un creusement de la balance commerciale alors que les avoirs extérieurs ont atteint le seuil critique de 4 mois dimportations.
Les spéculations vont bon train sur le fait de savoir si le FMI na pas lintention de reconsidérer les conditions doctroi de la ligne de précaution. Car, au terme de la dernière consultation qui avait fait lobjet dune note début février, linstitution avait affirmé que «les administrateurs conviennent que le Maroc continue de remplir les critères dadmissibilité à un accord au titre de la LPL. Ils notent que laccord offre une assurance utile contre des chocs exogènes et que le programme appuyé par la LPL est en bonne voie». En accordant la LPL au Maroc durant lété 2012, le FMI a exigé des réformes, notamment celles du système de subvention. La répercussion partielle de la hausse du cours du pétrole au niveau interne en juin 2012 a certes permis une économie de 5,7 milliards de dirhams. Pour autant, la compensation sest aggravée de 22,3 milliards de dirhams durant cette année. Une enveloppe dans laquelle limpact des variations des cours de change entre 2011 et 2012 est important: il a induit, selon le ministère des Finances, une augmentation des dépenses de 4 milliards de dirhams, soit 0,5
Source : leconomiste.com
Il faut peut-être remonter au 5 février dernier, date à laquelle le FMI a publié des prévisions sur les finances publiques beaucoup plus optimistes que celles qui seront communiquées quelques jours plus tard par le Haut commissariat au plan et le ministère des Finances.
Dans sa note dinformation faisant suite aux consultations menées au titre de larticle IV de ses statuts sur le Maroc, le FMI a prévu un déficit budgétaire de 6,1% du PIB en 2012. Un résultat attribué à «une combinaison de mesures, notamment laugmentation du prix administré de quelques produits énergétiques en juin et la maîtrise des dépenses non essentielles». Au Haut commissariat au plan (HCP) et au ministère des Finances, le déficit budgétaire est ressorti à un niveau bien plus haut que les prévisions du FMI, soit 7% du PIB pour le premier et 7,1% du PIB pour le second. Un déficit accompagné par un creusement de la balance commerciale alors que les avoirs extérieurs ont atteint le seuil critique de 4 mois dimportations.
Les spéculations vont bon train sur le fait de savoir si le FMI na pas lintention de reconsidérer les conditions doctroi de la ligne de précaution. Car, au terme de la dernière consultation qui avait fait lobjet dune note début février, linstitution avait affirmé que «les administrateurs conviennent que le Maroc continue de remplir les critères dadmissibilité à un accord au titre de la LPL. Ils notent que laccord offre une assurance utile contre des chocs exogènes et que le programme appuyé par la LPL est en bonne voie». En accordant la LPL au Maroc durant lété 2012, le FMI a exigé des réformes, notamment celles du système de subvention. La répercussion partielle de la hausse du cours du pétrole au niveau interne en juin 2012 a certes permis une économie de 5,7 milliards de dirhams. Pour autant, la compensation sest aggravée de 22,3 milliards de dirhams durant cette année. Une enveloppe dans laquelle limpact des variations des cours de change entre 2011 et 2012 est important: il a induit, selon le ministère des Finances, une augmentation des dépenses de 4 milliards de dirhams, soit 0,5
Source : leconomiste.com