La métropole tient encore le haut du pavé en termes de croissance nationale. Selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP), 30,4% de la croissance nationale est à mettre à l’actif de la région de Casablanca-Settat dont la contribution à la croissance du PIB (Produit intérieur brut) a été de 1,3 point. La même source qui vient de rendre publics les comptes régionaux pour l’année 2017 précise que les régions de Rabat-Salé-
Kénitra et Tanger-Tétouan- Al Hoceima ont participé pour un tiers à la croissance du PIB en volume, soit 1,4 point, avec 0,8 et 0,6 point respectivement. Les neuf régions restantes ont contribué pour un peu plus du tiers de la croissance enregistrée en 2017, soit 1,5 point. Les responsables n’y vont pas par quatre chemins pour expliquer cette situation. «Dans ces conditions, les disparités en termes de création de la richesse entre les régions se sont accentuées. L’écart absolu moyen (la moyenne des écarts absolus entre le PIB des différentes régions et le PIB régional moyen) est passé de 58,1 milliards de DH en 2016 à 60,4 milliards en 2017», disent-ils.
Globalement, le HCP nous apprend qu’au cours de 2017, l’économie nationale a enregistré un Produit intérieur brut (PIB) en volume de 1.056,1 milliards DH avec une croissance économique de 4,2% par rapport à l’année 2016. «En volume, les comptes régionaux de 2017 font ressortir des disparités des taux de croissance du PIB entre les régions. Sept régions ont enregistré des taux de croissance supérieurs à la moyenne nationale (4,2%). Il s’agit des régions de Dakhla-Oued Eddahab (10,3%), de Guelmim-Oued Noun (9,1%), de Laâyoune-Sakia El Hamra (7,4%), de Béni Mellal-Khénifra (6,6%), de l’Oriental (5,9%), de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (5,8%) et de la région de Rabat-Salé-Kénitra (5%)», explique le Haut-Commissariat ajoutant que «les régions de Casablanca-Settat et de Marrakech-
Safi ont marqué des taux de croissance proches de la moyenne nationale, de 4 et 3,9% successivement. Les autres régions ont présenté des taux de croissance inférieurs à la moyenne nationale avec 1,1% dans les régions du Souss-Massa et de Drâa- Tafilalet, et 0,8% dans la région de Fès-Meknès».
Concernant le PIB régional par secteur d’activité, le HCP annonce que les activités primaires (agriculture et pêche) constituent 12,4% du PIB au niveau national en 2017. «La contribution de ce secteur à la création de la richesse dépasse, dans la majorité des régions, cette moyenne nationale. Ces activités contribuent pour 27,1% au PIB de la région de Dakhla-Oued Eddahab, 21,7% au PIB de la région Fès-Meknès, 18,7% au PIB de la région Béni Mellal-Khénifra, et 18,4% au PIB de la région du Souss-Massa. La région de Casablanca-Settat affiche, quant à elle, la part la plus faible avec 5,3%», indique le HCP expliquant que «les activités secondaires (industrie, mines, électricité et eau et bâtiment et travaux publics) représentent 26,2% du PIB au niveau national en 2017. Quatre régions affichent des parts supérieures à cette moyenne : la région de Casablanca-Settat avec 35,2%, celle de Béni Mellal-Khénifra avec 34,9%, celle de Tanger-Tétouan-Al Hoceima avec 34% et celle de Laâyoune-Sakia El Hamra avec 28,2%»..................................
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