PsychoLution
Ma Révolution a commencé
Un mois après son investiture, lors de laquelle il avait promis des "changements graduels", Raul Castro autorise la population cubaine à bénéficier des services de téléphonie mobile.
Par Charlotte Pons (avec agence)
Les Cubains n'auront désormais plus besoin de solliciter les touristes pour trouver un prête-nom et ouvrir un contrat de téléphonie mobile. Dans sa volonté de lever les "interdictions et réglementations excessives" qui freinent l'économie du pays, Raul Castro a autorisé la population cubaine à acheter des téléphones portables et à souscrire des abonnements. Un "luxe" jusque-là réservé aux entreprises, aux fonctionnaires et aux étrangers.
Cette mesure intervient quelques jours après celle concernant la fin de l'interdiction d'achat d'ordinateurs, de télévisions et de magnétoscopes. Mais au vu des prix pratiqués, elle ne bénéficiera pas à tous, ou difficilement. Facturé en pesos convertibles, le service exclut de facto la majorité des Cubains, qui perçoivent un salaire moyen de 408 pesos ordinaires. Il faudra ensuite compter 120 dollars, soit 11 pesos, pour l'ouverture du contrat. Les communications nationales seront facturées 0,50 $ la minute, 6 $ à destination de l'Europe, 3 $ pour les États-Unis et 4,8 $ pour l'Amérique du Sud.
Cataloguée "ennemie d'Internet" par Reporters sans frontières, Cuba a instauré un ministère de l'Informatique et des Communications, sous l'égide de Ramiro Valdes, un des dirigeants historiques de la Révolution cubaine. C'est à lui que revient la charge de diriger la compagnie de télécommunications publique Etecsa, détenue à 27 % par Telecom-Italia. L'opérateur a souligné que l'ouverture de la téléphonie mobile aux Cubains avait été rendue possible "grâce à l'obtention de crédits et technologies auprès de pays amis". Par "pays amis", il faut entendre la Chine, qui se serait beaucoup investie dans les télécommunications cubaines aux côtés du Franco-Américain Alcatel-Lucent.
http://www.lepoint.fr/actualites-te...a-vente-de-telephones-portables/1387/0/233088
Par Charlotte Pons (avec agence)
Les Cubains n'auront désormais plus besoin de solliciter les touristes pour trouver un prête-nom et ouvrir un contrat de téléphonie mobile. Dans sa volonté de lever les "interdictions et réglementations excessives" qui freinent l'économie du pays, Raul Castro a autorisé la population cubaine à acheter des téléphones portables et à souscrire des abonnements. Un "luxe" jusque-là réservé aux entreprises, aux fonctionnaires et aux étrangers.
Cette mesure intervient quelques jours après celle concernant la fin de l'interdiction d'achat d'ordinateurs, de télévisions et de magnétoscopes. Mais au vu des prix pratiqués, elle ne bénéficiera pas à tous, ou difficilement. Facturé en pesos convertibles, le service exclut de facto la majorité des Cubains, qui perçoivent un salaire moyen de 408 pesos ordinaires. Il faudra ensuite compter 120 dollars, soit 11 pesos, pour l'ouverture du contrat. Les communications nationales seront facturées 0,50 $ la minute, 6 $ à destination de l'Europe, 3 $ pour les États-Unis et 4,8 $ pour l'Amérique du Sud.
Cataloguée "ennemie d'Internet" par Reporters sans frontières, Cuba a instauré un ministère de l'Informatique et des Communications, sous l'égide de Ramiro Valdes, un des dirigeants historiques de la Révolution cubaine. C'est à lui que revient la charge de diriger la compagnie de télécommunications publique Etecsa, détenue à 27 % par Telecom-Italia. L'opérateur a souligné que l'ouverture de la téléphonie mobile aux Cubains avait été rendue possible "grâce à l'obtention de crédits et technologies auprès de pays amis". Par "pays amis", il faut entendre la Chine, qui se serait beaucoup investie dans les télécommunications cubaines aux côtés du Franco-Américain Alcatel-Lucent.
http://www.lepoint.fr/actualites-te...a-vente-de-telephones-portables/1387/0/233088