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Certains des 265 "faux comptes", pages et groupes supprimés en mai 2019 par Facebook sur sa plateforme et celle d'Instagram, se concentraient sur la Tunisie. Dans le pays, on s’interroge.
FB a supprimé 265 "faux comptes", pages et groupes sur sa plateforme et celle d'Instagram, dont les contenus concernaient notamment la vie politique de plusieurs pays africains :
la Tunisie, mais aussi le Nigeria, le Sénégal, le Togo, l’Angola, le Niger...
Le groupe américain a pointé les "faux comportements coordonnés" (coordinated inauthentic behavior) de leurs créateurs localisés "en Israël".
A Tunis, l’affaire suscite un certain émoi. On y voit parfois une attaque contre le Premier ministre, Youssef Chahed, probable candidat à la prochaine présidentielle, qui aura lieu en novembre 2019.
"Les personnes derrière ce réseau ont eu recours à de faux comptes (...) pour diffuser leurs contenus et accroître artificiellement leur audience", a expliqué Facebook. Elles se faisaient notamment passer "pour des médias locaux" des pays visés et "publiant de prétendues fuites concernant des personnalités politiques".
Ont ainsi été postées des informations liées aux élections dans les différents pays et critiquant diverses personnalités politiques, selon Facebook, qui publie trois exemples rédigés en français.
Des dizaines de milliers de followers
Le journaliste américain Andy Carvin a publié sur son compte Twitter des posts concernant la Tunisie.
Deux de ces posts, mis en ligne en janvier 2019, mettaient sur le même plan
l’actuel Premier ministre, Youssef Chahed, chef d’un gouvernement démocratiquement élu, et l’ancien dictateur Zine el-Abidine Ben Ali, "dégagé" (comme on disait alors en Tunisie) par la révolution du 14 janvier 2011.
Ces pages auraient recueilli des dizaines de milliers de followers.
Problème : on pouvait y repérer des erreurs grossières.
Exemple : des tweets censés promouvoir le tourisme en Tunisie avec des photos prises au Maroc et en Turquie, selon Andy Carvin
ici
mam
Certains des 265 "faux comptes", pages et groupes supprimés en mai 2019 par Facebook sur sa plateforme et celle d'Instagram, se concentraient sur la Tunisie. Dans le pays, on s’interroge.
FB a supprimé 265 "faux comptes", pages et groupes sur sa plateforme et celle d'Instagram, dont les contenus concernaient notamment la vie politique de plusieurs pays africains :
la Tunisie, mais aussi le Nigeria, le Sénégal, le Togo, l’Angola, le Niger...
Le groupe américain a pointé les "faux comportements coordonnés" (coordinated inauthentic behavior) de leurs créateurs localisés "en Israël".
A Tunis, l’affaire suscite un certain émoi. On y voit parfois une attaque contre le Premier ministre, Youssef Chahed, probable candidat à la prochaine présidentielle, qui aura lieu en novembre 2019.
"Les personnes derrière ce réseau ont eu recours à de faux comptes (...) pour diffuser leurs contenus et accroître artificiellement leur audience", a expliqué Facebook. Elles se faisaient notamment passer "pour des médias locaux" des pays visés et "publiant de prétendues fuites concernant des personnalités politiques".
Ont ainsi été postées des informations liées aux élections dans les différents pays et critiquant diverses personnalités politiques, selon Facebook, qui publie trois exemples rédigés en français.
Des dizaines de milliers de followers
Le journaliste américain Andy Carvin a publié sur son compte Twitter des posts concernant la Tunisie.
Deux de ces posts, mis en ligne en janvier 2019, mettaient sur le même plan
l’actuel Premier ministre, Youssef Chahed, chef d’un gouvernement démocratiquement élu, et l’ancien dictateur Zine el-Abidine Ben Ali, "dégagé" (comme on disait alors en Tunisie) par la révolution du 14 janvier 2011.
Ces pages auraient recueilli des dizaines de milliers de followers.
Problème : on pouvait y repérer des erreurs grossières.
Exemple : des tweets censés promouvoir le tourisme en Tunisie avec des photos prises au Maroc et en Turquie, selon Andy Carvin
ici
De fausses pages Facebook, gérées par une société israélienne, visent la Tunisie
Certains des 265 "faux comptes", pages et groupes supprimés en mai 2019 par Facebook sur sa plateforme et celle d'Instagram, se concentraient sur la Tunisie. Dans le pays, on s’interroge.
www.francetvinfo.fr
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