je vois que tu poursuis l'allégorie..cela serait celle d'un poète en pose..c'est-à-dire un poète qui se tromperait sur ce qu'est véritablement la poésie....Le mien ne boit pas ni ne fume des joints pr avoir de l'inspiration (il fume et boit mais cela n'a pas de lien..) Il se met à sa table de travail et travaille 24h d'affilée...Souvent, il déchire ce qu'il a fait, en disant que c'est de la ***** ce qu'il a écrit et parfois, il a envie de se tirer une balle, mesurant sa nullité....mais il ne cesse d'écrire, de réécrire, de raturer, de mesurer, d'ôter, d'effacer...C'est laborieux la poésie, c'est ce que j'essaie de dire et pour autant on ne sait pas de quoi elle est faite..de mots..oui, pas seulement..oui..mais les mots, dans quels sens sont-ils? dans quelle "musique" faut-il les entendre? Ne font-ils pas une musique chacun à part eux-mêmes et ne redoublent-ils pas cette musique entre eux? Comment réduire ce poème à une seule chose quand tant de variables sont à l'oeuvre..
ce que voulait dire mon poète à mon sens, c'est que la poésie n'est pas réductible à un seul sens...et surement pas donc à une image, aussi belle soit-elle...
au fait, mon poète allonge des suites mathématiques pour écrire ses poèmes, c'est un mathématicien trés réputé autant qu'un virtuose de la poésie..alors le coup de boire un coup pour retrouver le luth de l'Autre et lui donner un baiser (la furor caractéristique..) trés peu pour lui...