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Ignorance : une rombière insolente, hystérique et incontrôlable, tourmentée par une solitude incurable, capable d'inspirer une peur panique ou d'abjurer les plus grandes volontés. Tapie dans l'étroite forteresse de l'Esprit, elle tente souvent de s'emparer des champs fertiles du Coeur pour y planter les germes corrompus de l'Intolérance. Prompte à donner des leçons et à ses voisines Naïveté et Désespoir, susurrant des mots de haine à sa demi-soeur la Colère, elle doit ultimement battre en retraite face à son némésis Savoir, jalousant son pouvoir avec une rancune tenace. Mais, vaincue et fatiguée, elle finit par abdiquer, devenant l'instrument d'un scepticisme sage et compétent, au service de son nouveau suzerain, la Raison.

laaaa3fou mennek, ou chfa3a :)

trop fort.
 
Ignorance : une rombière insolente, hystérique et incontrôlable, tourmentée par une solitude incurable, capable d'inspirer une peur panique ou d'abjurer les plus grandes volontés. Tapie dans l'étroite forteresse de l'Esprit, elle tente souvent de s'emparer des champs fertiles du Coeur pour y planter les germes corrompus de l'Intolérance. Prompte à donner des leçons et à ses voisines Naïveté et Désespoir, susurrant des mots de haine à sa demi-soeur la Colère, elle doit ultimement battre en retraite face à son némésis Savoir, jalousant son pouvoir avec une rancune tenace. Mais, vaincue et fatiguée, elle finit par abdiquer, devenant l'instrument d'un scepticisme sage et compétent, au service de son nouveau suzerain, la Raison.


Bravo....merci !
......................
 
Ignorance : une rombière insolente, hystérique et incontrôlable, tourmentée par une solitude incurable, capable d'inspirer une peur panique ou d'abjurer les plus grandes volontés. Tapie dans l'étroite forteresse de l'Esprit, elle tente souvent de s'emparer des champs fertiles du Coeur pour y planter les germes corrompus de l'Intolérance. Prompte à donner des leçons et à ses voisines Naïveté et Désespoir, susurrant des mots de haine à sa demi-soeur la Colère, elle doit ultimement battre en retraite face à son némésis Savoir, jalousant son pouvoir avec une rancune tenace. Mais, vaincue et fatiguée, elle finit par abdiquer, devenant l'instrument d'un scepticisme sage et compétent, au service de son nouveau suzerain, la Raison.

Personne n'osera plus se lancer après ça ! Bravo !
 
Ignorance : une rombière insolente, hystérique et incontrôlable, tourmentée par une solitude incurable, capable d'inspirer une peur panique ou d'abjurer les plus grandes volontés. Tapie dans l'étroite forteresse de l'Esprit, elle tente souvent de s'emparer des champs fertiles du Coeur pour y planter les germes corrompus de l'Intolérance. Prompte à donner des leçons et à ses voisines Naïveté et Désespoir, susurrant des mots de haine à sa demi-soeur la Colère, elle doit ultimement battre en retraite face à son némésis Savoir, jalousant son pouvoir avec une rancune tenace. Mais, vaincue et fatiguée, elle finit par abdiquer, devenant l'instrument d'un scepticisme sage et compétent, au service de son nouveau suzerain, la Raison.


Bel éloge à l'ignorance. UNE BELLE FIN.
 
Très jolie
J’ai voulu essayer mais y a un bug
C’est là ou je me rend compte que mon cerveau est vraiment pas programmé pour la poésie
Je dois avoir un ancêtre qui viens de vulcain

vulcain est pourtant l'époux de vénus (la trainée qui dévala, en bonne compagnie, tous mes monticules de l'olympe..) et n'est pas un parent pauvre dans l'imagerie littéraire...bien au contraire...

tu peux bugger à ton aise car même si ce qui a été écrit ici est trés joli et trés bien dit, je ne sais pas si la poésie ne réside que dans l'image....je pose la question...
 
vulcain est pourtant l'époux de vénus (la trainée qui dévala, en bonne compagnie, tous mes monticules de l'olympe..) et n'est pas un parent pauvre dans l'imagerie littéraire...bien au contraire...

tu peux bugger à ton aise car même si ce qui a été écrit ici est trés joli et trés bien dit, je ne sais pas si la poésie ne réside que dans l'image....je pose la question...

elle réside dans le corps, c'est une émotion vivace et continue qui transfigure l'émoi : c'est le 7eme sens.
 
vulcain est pourtant l'époux de vénus (la trainée qui dévala, en bonne compagnie, tous mes monticules de l'olympe..) et n'est pas un parent pauvre dans l'imagerie littéraire...bien au contraire...

tu peux bugger à ton aise car même si ce qui a été écrit ici est trés joli et trés bien dit, je ne sais pas si la poésie ne réside que dans l'image....je pose la question...

La poesie est un tout : la forme : les vers, les sonorités, etc...

Le fond : l'image, le sentiment qui l'anime, l'etincelle qui lui donne vie...

La poésie est tout ce qui remue quelque chose en nous, et cela va bien plus loin que les mots sur du papier...
 
elle réside dans le corps, c'est une émotion vivace et continue qui transfigure l'émoi : c'est le 7eme sens.

je ne suis pas sûre non plus que la poésie réside à l'extérieur de ce qui la constitue c'est-à-dire les mots...je ne peux réduire la poésie à une émotion..quelque que soit son importance...à vrai dire, on a toujours échoué à définir la poésie...alors tu imagines bien que moi là dedans, je n'apporte pas même un grain de sable....Un poète, qui a la métaphore et l'image poétique en horreur, a écrit que la poésie n'était pas "paraphrasable" comment dans ce cas s'evertuer à lui trouver une définition voire même un sens?;)
 
je ne suis pas sûre non plus que la poésie réside à l'extérieur de ce qui la constitue c'est-à-dire les mots...je ne peux réduire la poésie à une émotion..quelque que soit son importance...à vrai dire, on a toujours échoué à définir la poésie...alors tu imagines bien que moi là dedans, je n'apporte pas même un grain de sable....Un poète, qui a la métaphore et l'image poétique en horreur, a écrit que la poésie n'était pas "paraphrasable" comment dans ce cas s'evertuer à lui trouver une définition voire même un sens?;)

c'est une espèce de mystique gymnastique intellectuelle. elle exige un certain regard, alerte.

toute sensation, toute émotion, tous sens, ne sont que palettes de l'intellect.

le cerveau est le lieu de l'extase, et la poésie, une fresque des évènements qui s'y joue.

je vois ce que dit le poete dont tu parles. j'étais avec lui quand il a dit ca, quelques bières dans le nez. son amante Inspiration avait rompu avec lui, il déprimait, puis s'enorgueillait titubant, en beuglant "j'men fous!".
 
je ne suis pas sûre non plus que la poésie réside à l'extérieur de ce qui la constitue c'est-à-dire les mots...je ne peux réduire la poésie à une émotion..quelque que soit son importance...à vrai dire, on a toujours échoué à définir la poésie...alors tu imagines bien que moi là dedans, je n'apporte pas même un grain de sable....Un poète, qui a la métaphore et l'image poétique en horreur, a écrit que la poésie n'était pas "paraphrasable" comment dans ce cas s'evertuer à lui trouver une définition voire même un sens?;)

En ce qui me concerne, je pense tout simplement, sans aucune abstraction ou technicité réductrice, que la poésie est au langage ce que la musique est au son : un art.
 
vulcain est pourtant l'époux de vénus (la trainée qui dévala, en bonne compagnie, tous mes monticules de l'olympe..) et n'est pas un parent pauvre dans l'imagerie littéraire...bien au contraire...

tu peux bugger à ton aise car même si ce qui a été écrit ici est trés joli et trés bien dit, je ne sais pas si la poésie ne réside que dans l'image....je pose la question...

Je pense que notre ami Tiz n'a pas la même culture et bagage que toi... il parlait sans doute de "l'espèce" du Docteur Spock de Star Trek ! :D
 
c'est une espèce de mystique gymnastique intellectuelle. elle exige un certain regard, alerte.

toute sensation, toute émotion, tous sens, ne sont que palettes de l'intellect.

le cerveau est le lieu de l'extase, et la poésie, une fresque des évènements qui s'y joue.

je vois ce que dit le poete dont tu parles. j'étais avec lui quand il a dit ca, quelques bières dans le nez. son amante Inspiration avait rompu avec lui, il déprimait, puis s'enorgueillait titubant, en beuglant "j'men fous!".

je vois que tu poursuis l'allégorie..cela serait celle d'un poète en pose..c'est-à-dire un poète qui se tromperait sur ce qu'est véritablement la poésie....Le mien ne boit pas ni ne fume des joints pr avoir de l'inspiration (il fume et boit mais cela n'a pas de lien..) Il se met à sa table de travail et travaille 24h d'affilée...Souvent, il déchire ce qu'il a fait, en disant que c'est de la ***** ce qu'il a écrit et parfois, il a envie de se tirer une balle, mesurant sa nullité....mais il ne cesse d'écrire, de réécrire, de raturer, de mesurer, d'ôter, d'effacer...C'est laborieux la poésie, c'est ce que j'essaie de dire et pour autant on ne sait pas de quoi elle est faite..de mots..oui, pas seulement..oui..mais les mots, dans quels sens sont-ils? dans quelle "musique" faut-il les entendre? Ne font-ils pas une musique chacun à part eux-mêmes et ne redoublent-ils pas cette musique entre eux? Comment réduire ce poème à une seule chose quand tant de variables sont à l'oeuvre..

ce que voulait dire mon poète à mon sens, c'est que la poésie n'est pas réductible à un seul sens...et surement pas donc à une image, aussi belle soit-elle...


au fait, mon poète allonge des suites mathématiques pour écrire ses poèmes, c'est un mathématicien trés réputé autant qu'un virtuose de la poésie..alors le coup de boire un coup pour retrouver le luth de l'Autre et lui donner un baiser (la furor caractéristique..) trés peu pour lui...;)
 
je vois que tu poursuis l'allégorie..cela serait celle d'un poète en pose..c'est-à-dire un poète qui se tromperait sur ce qu'est véritablement la poésie....Le mien ne boit pas ni ne fume des joints pr avoir de l'inspiration (il fume et boit mais cela n'a pas de lien..) Il se met à sa table de travail et travaille 24h d'affilée...Souvent, il déchire ce qu'il a fait, en disant que c'est de la ***** ce qu'il a écrit et parfois, il a envie de se tirer une balle, mesurant sa nullité....mais il ne cesse d'écrire, de réécrire, de raturer, de mesurer, d'ôter, d'effacer...C'est laborieux la poésie, c'est ce que j'essaie de dire et pour autant on ne sait pas de quoi elle est faite..de mots..oui, pas seulement..oui..mais les mots, dans quels sens sont-ils? dans quelle "musique" faut-il les entendre? Ne font-ils pas une musique chacun à part eux-mêmes et ne redoublent-ils pas cette musique entre eux? Comment réduire ce poème à une seule chose quand tant de variables sont à l'oeuvre..

ce que voulait dire mon poète à mon sens, c'est que la poésie n'est pas réductible à un seul sens...et surement pas donc à une image, aussi belle soit-elle...


au fait, mon poète allonge des suites mathématiques pour écrire ses poèmes, c'est un mathématicien trés réputé autant qu'un virtuose de la poésie..alors le coup de boire un coup pour retrouver le luth de l'Autre et lui donner un baiser (la furor caractéristique..) trés peu pour lui...;)

un mathématicien ? tiens donc.
comme moi ?

http://www.bladi.info/blogs/ibnoucid/poesie-mathematique-1080/#comment2951

dis lui, qu'il n'y connait encore rien.
 
un mathématicien ? tiens donc.
comme moi ?

http://www.bladi.info/blogs/ibnoucid/poesie-mathematique-1080/#comment2951

dis lui, qu'il n'y connait encore rien.

non, pas le même genre.....à ce que j'ai pu lire sur le lien que tu m'as mis...ce que tu as écrit n'est pas une approche mathématique de la poésie à ce qu'il me semble mais l'usage du champ lexical des maths...mais enfin, c'est un avis trés hâtif car je n'ai fait que parcourir ton texte...En tout cas, je n'ai pas reconnu mon poète...:D

je lirai plus attentivement et je te dirai ce que j'en pense si tu le veux évidemment...


je ne lui dis rien..je ne parle pas aux poètes...j'essaie de les lire....et quand il faut leur dire quelque chose, je me sens tellement petite et insignifiante que j'égare ma voix le plus loin possible d'eux...
 
non, pas le même genre.....à ce que j'ai pu lire sur le lien que tu m'as mis...ce que tu as écrit n'est pas une approche mathématique de la poésie à ce qu'il me semble mais l'usage du champ lexical des maths...mais enfin, c'est un avis trés hâtif car je n'ai fait que parcourir ton texte...En tout cas, je n'ai pas reconnu mon poète...:D

je lirai plus attentivement et je te dirai ce que j'en pense si tu le veux évidemment...


je ne lui dis rien..je ne parle pas aux poètes...j'essaie de les lire....et quand il faut leur dire quelque chose, je me sens tellement petite et insignifiante que j'égare ma voix le plus loin possible d'eux...

bien vu, c'est ca, un champ lexical, et il y a une foultitude de champs lexicaux...les mots et images en eux même n'ont pas de réelle intéret, c'est l'idée et le sentiment qui les insufflent, qui distingue le poete.

fuis, alors....!:D
 
bien vu, c'est ca, un champ lexical, et il y a une foultitude de champs lexicaux...les mots et images en eux même n'ont pas de réelle intéret, c'est l'idée et le sentiment qui les insufflent, qui distingue le poete.

fuis, alors....!

ce n'est pas parce que je n'ose leur parler qu'ils me font peur..j'aime les poètes en silence..j'essaie de comprendre leur monstruosité...leur abberration d'être poète...

alors cette fuite : soit je ne sens pas le poète qui m'interpelle en toi et dans ce cas là quelle importance fuir? Un simple homme ne m'a jamais fait fuir, en fille des montagnes que je suis, un berger aurait plus d'emprise sur moi..

soit je fuis, non parce que tu es poète mais parce que, jetant un pavé dans ta mare et à ta figure (un beau zeugma là..toi qui aime les images...:D), je brouille la clarté de tes aspirations et je te hurle "Gros prétentieux!" avant de prendre mes jambes à mon cou...:D


bonne nuit, je ne fuis pas, je me traine jusqu'à mon lit où m'attend un poète de l'image pour le coup...
 
ce n'est pas parce que je n'ose leur parler qu'ils me font peur..j'aime les poètes en silence..j'essaie de comprendre leur monstruosité...leur abberration d'être poète...

alors cette fuite : soit je ne sens pas le poète qui m'interpelle en toi et dans ce cas là quelle importance fuir? Un simple homme ne m'a jamais fait fuir, en fille des montagnes que je suis, un berger aurait plus d'emprise sur moi..

soit je fuis, non parce que tu es poète mais parce que, jetant un pavé dans ta mare et à ta figure (un beau zeugma là..toi qui aime les images...), je brouille la clarté de tes aspirations et je te hurle "Gros prétentieux!" avant de prendre mes jambes à mon cou...


bonne nuit, je ne fuis pas, je me traine jusqu'à mon lit où m'attend un poète de l'image pour le coup...

tu es bien fière, quoi de plus normal, pour une bergère, des montagnes qui plus est :)

bonne nuit, en espérant que c'est un bon coup qui sur ton lit t'attend, sage, comme une image.
 
tu es bien fière, quoi de plus normal, pour une bergère, des montagnes qui plus est :)

bonne nuit, en espérant que c'est un bon coup qui sur ton lit t'attend, sage, comme une image.

oui, Rimbaud m'attend sous mon oreiller..des yeux bleus délavés d'avoir trop vécu....et des "Parades" et des "bannières de mai" sans égales...donc des images..mais pas sages...


Je te retourne le compliment de la fierté, n'osant penser que cela puisse être un reproche....La fierté des bergers est incomensurable, méfie-toi des flûtes de Pan....:D


j'aime bien ce genre de discussion sur bladi..cela se faisait rare...
 
Pq il a écrit de la science-fiction ?!

dsl mais ma culture est comme celle de Tiz... très limitée ! :langue:

Elle devait sans doute faire référence à Candide de Voltaire, à une époque où la philosophie dominante était le providentialisme de Leibniz avec son "Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles".
 
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