De nombreux aéroports régionaux ont été perturbés mercredi en raison d’alertes à la bombe

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Après une journée de confusion, plus aucun aéroport n’était complètement arrêté vers 18 h. Le ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti, a averti que « les petits guignols » auteurs de fausses alertes seraient « retrouvés » et « punis ».

Vols annulés ou déroutés, terminaux évacués, passagers bloqués : la plupart des grands aéroports français, à l’exception de Paris, ont été secoués mercredi 18 octobre par des menaces d’attentats ou des colis abandonnés, provoquant des heures de retard.

Après le musée du Louvre et le château de Versailles – ce dernier ayant d’ailleurs été à nouveau évacué mercredi – les alertes à la bombe se multiplient quelques jours après les attaques qui ont coûté la vie à l’enseignant Dominique Bernard à Arras et à deux Suédois à Bruxelles.

Le ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti, a averti que « les petits guignols » auteurs de fausses alertes seraient « retrouvés » et « punis ». Vers 18 h, plus aucun aéroport n’était complètement arrêté, selon l’organisme de surveillance du trafic aérien Eurocontrol.

Mais des évacuations de plus ou moins grande ampleur ont perturbé dans la journée les aéroports de Bordeaux, Lille, Toulouse, Bron (près de Lyon), Nice, Nantes, Beauvais, Pau, Brest, Biarritz et Carcassonne. Le trafic a été un temps complètement interrompu au moins à Toulouse, Beauvais, Bordeaux et Pau. L’activité a généralement repris après l’intervention d’équipes de démineurs.

Les deux aéroports parisiens, Orly et Charles-de-Gaulle, n’ont en revanche pas été touchés.
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« Mail malveillant »​


Les aéroports de Lille, Bron, Nantes, Nice, Toulouse, Beauvais ont reçu des menaces par courriel, selon une source policière.

La préfecture des Pyrénées-Atlantiques a ensuite ajouté que des « faits similaires » avaient eu lieu à Pau et Biarritz, qui ont fait l’objet de procédures d’évacuation préventive et de levée de doute « à la suite d’une alerte à la bombe ».

Une porte-parole de l’aéroport de Strasbourg a aussi fait part de la réception d’« un mail malveillant », tandis que le directeur général de l’aéroport de Carcassonne, Cyril Dall’Ava, a évoqué un mail de menace.

L’aéroport de Brest qui, comme une quinzaine d’établissements des environs, a reçu un courriel de menace à des adresses génériques, a été évacué en raison de la présence d’un colis suspect, finalement anodin, selon la préfecture.

Importants retards à Toulouse​


Les perturbations ont été plus ou moins marquées. Selon le tableau de bord en ligne de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), l’aéroport de Toulouse-Blagnac concentrait vers 18 h l’essentiel des retards : 40 minutes à l’arrivée, plus de trois heures au décollage. A 15 h 35, les passagers avaient pu y commencer à regagner l’aérogare après une inspection des démineurs..................

 

Alertes à la bombe : 14 aéroports reçoivent de nouvelles menaces ce vendredi, 4 ont été évacués​

Une nouvelle fois, ce vendredi, de nouveaux aéroports ont reçu des menaces. Quatorze aéroports français sont concernés. Des levées de doute sont en cours. Plusieurs aéroports ont déjà reçu des menaces mercredi et jeudi.

Les jours se suivent et se ressemblent cette semaine pour les passagers et les personnels des aéroports. De nouvelles alertes à la bombe ont été reçues, dans la matinée ce vendredi, dans quatorze villes : Bordeaux, Béziers, Lille, Beauvais, Tarbes, Nantes, Brest, Toulouse, Carcassonne, Lyon-Bron, Pau, Nice, Biarritz et Rennes.
L'aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées était en copie d'un message de menace. Des gendarmes du département fouillent les locaux en cette mi-journée pour procéder à une levée de doute. Néanmoins, les passagers et les personnels n'ont pas été évacués et le site reste ouvert, selon les informations de La Dépêche.
A lire aussi : Nouvelle alerte à la bombe à l'aéroport Tarbes-Lourdes-Pyrénées : une levée de doute mais pas d'évacuation

Quatre aéroports évacués aujourd'hui​

Seuls les aéroports de Bordeaux, de Béziers, de Biarritz et de Rennes ont été évacués ce vendredi. À Rennes, l'aéroport a fait l'objet d'une évacuation "par mesure de précaution", a ensuite indiqué la préfecture d'Ille-et-Vilaine: "de manière à lever le doute, les forces de l'ordre et une équipe cynotechnique sont sur place".
À Biarritz, personnels et voyageurs ont été evacués, et des chiens renifleurs de la police nationale ont été envoyés sur place, comme le rapporte France Bleu Pays Basque.
Mercredi et jeudi, plusieurs aéroports français avaient déjà reçu des menaces par mail dont Toulouse-Blagnac, Lille-Lesquin ou Bordeaux-Mérignac. Par précaution, ces aéroports avaient été totalement évacués, paralysant le trafic aérien, le temps que les démineurs interviennent. À chaque fois, aucun engin explosif n'avait été retrouvé.
Au-delà des aéroports, des lycées et des sites touristiques ont dû être aussi évacués ces derniers jours après avoir reçu des messages menaçants, depuis l'attaque jihadiste qui a coûté la vie à l'enseignant Dominique Bernard à Arras. C'était encore le cas ce vendredi matin dans les lycées Henri-Matisse de Cugnaux et Eugène-Montel de Colomiers dans la banlieue de Toulouse.
A lire aussi : Château de Versailles : aucune motivation terroriste chez l'homme soupçonné d'être à l'origine d'une des alertes à la bombe

"Des gamins des petits plaisantins"​

22 enquêtes sont en cours, a annoncé le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti qui a fait allusion à "des gamins, des petits plaisantins" qui n'ont "pas le sens des responsabilités". "On ne peut pas laisser faire cela", a prévenu le garde des Sceaux. Il a répété que les parents devraient payer "les conséquences financières". La sanction pénale peut aller jusqu'à deux ans de prison et 30000 euros d'amende.

Plusieurs arrestations​

Les policiers poursuivent la recherche des auteurs des alertes à la bombe. Un homme soupçonné d'être à l'origine de la nouvelle évacuation du château de Versailles jeudi a été interpellé. Il s'agit d'un homme de 37 ans, schizophrène, sans emploi et qui vit chez ses parents, selon BFMTV. Autre interpellation : un lycéen de 16 ans a été arrêté à Saint-Ouen-l'Aumône (Val d'Oise) quelques heures après une alerte à la bombe dans son établissement scolaire. Les policiers ont pu l'identifier sans difficulté en remontant les traces du message de menaces.

 
300 fausses alertes depuis la rentrée des classes, dont 75 dans des établissements scolaires hier, 18 aéroports provinciaux visés aujourd'hui. Des "plaisantins" ? Quelle blague...
 
Hormis la débilité de ces actes, tout ça va ne faire que renforcer les mesures sécuritaires pour les JO. Qui pourra s'opposer à la reconnaissance faciale et autres mesures liberticides ?
 
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