DÉFI - Réda Er Rihani, Français d’origine marocaine, aime se lancer des défis. Âgé de 22 ans, cet étudiant en école de commerce à Paris a pris une année de césure pour réaliser un voyage pas comme les autres. Il a décidé de parcourir Pékin-Paris et ce, sur un vélo. Parti depuis le 15 juillet, Réda Er Rihani est actuellement en Mongolie et a répondu à nos questions.
HuffPost Maroc: Bonjour Réda, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs?
Réda Er Rihani: Je m’appelle Réda Er Rihani et j’ai 22 ans. Je suis en école de commerce à Paris (ESCE) mais j’ai pris une année de césure pour réaliser ce voyage. Je suis né en France, pays où je vis et où j’ai grandi, mais je possède des origines marocaines et même berbères du côté de mon père et je retourne au Maroc chaque année. Cela paraît étrange à de nombreuses personnes mais le vélo n’est pas du tout une passion pour moi. Je suis plutôt course, j’ai couru le Marathon de Paris en 2018, et j’aime beaucoup les sports collectifs comme le foot ou le handball. Une passion bien plus évidente est le voyage. Depuis tout petit, je rêve de parcourir le monde et de voir les choses de mes propres yeux.
Quand et comment l’idée d’un tel projet vous est venue?
Chaque été maintenant depuis 2015, je pars en voyage en vélo. Pour moi, c’est un moyen de se donner un challenge sportif, de pourvoir s’arrêter quand on le veut pour profiter d’un endroit, d’un moment, le tout en parcourant de grandes distances une fois le voyage terminé. Et puis ça ne pollue pas en bonus. Avec mon ami Robin Spiquel, nous avons été inspirés par le livre “L’Afrique à l’Envers”. Deux hommes ralliant le Cap au Caire en Afrique. Je trouvais ça tellement fou que je voulais aussi réaliser quelque chose de grand et de beau.
Nous avions commencé par un voyage Nantes-Irlande en 2015, puis Paris-Copenhague en 2016, et en 2017, Robin étant bloqué par des examens, je me suis lancé seul pour un voyage de 44 jours et 3.000 km de Paris à Tanger. C’était une tout autre expérience, mais magnifique. En 2018 nous sommes repartis à deux et avons réalisé Aix-en-Provence-Istanbul (4.000 kilomètres).
Quel est l’objectif de parcourir des pays en vélo pour vous?
Ça n’a jamais été un défi sportif. Mais plutôt une aventure humaine. En effet, chaque soir nous toquions à la porte d’inconnus à la recherche d’un hébergement d’un soir! Et cela a marché quasiment chaque soir sur chaque voyage dans plus de 10 pays! Je garde encore aujourd’hui contact avec certaines de ces personnes et je suis intarissable d’anecdotes concernant l’incroyable vie de ces gens. Ces voyages permettent l’ouverture d’esprit, l’acquisition d’une manière plus globale de voir les choses. Ils apportent culture, maturité, expérience... C’est une manière d’apprendre la vie en accéléré, en tout cas c’est l’impression que cela me donne.
Concernant le voyage en Chine, comme je l’ai dit, depuis 2015 je rêve de partir pour une aventure de grande envergure. Exploitant les vacances d’été à chaque fois, je ne pouvais guère partir trop longtemps ou trop loin. Mais j’ai pu prendre une année de césure en 2019 et après avoir effectué un stage de 6 mois, il me restait suffisamment de temps pour réaliser le projet que je prépare depuis 2 ans maintenant: rallier Pékin à Paris. Le voyage est censé durer 5 mois pour environ 12.000 km. Une dizaine de pays sont sur le chemin et je suis aujourd’hui en Mongolie, un pays possédant un certain mysticisme qu’il me tardait de découvrir.............................
https://www.huffpostmaghreb.com/ent...t-franco-marocain_mg_5d4d4189e4b01e44e4788736
HuffPost Maroc: Bonjour Réda, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs?
Réda Er Rihani: Je m’appelle Réda Er Rihani et j’ai 22 ans. Je suis en école de commerce à Paris (ESCE) mais j’ai pris une année de césure pour réaliser ce voyage. Je suis né en France, pays où je vis et où j’ai grandi, mais je possède des origines marocaines et même berbères du côté de mon père et je retourne au Maroc chaque année. Cela paraît étrange à de nombreuses personnes mais le vélo n’est pas du tout une passion pour moi. Je suis plutôt course, j’ai couru le Marathon de Paris en 2018, et j’aime beaucoup les sports collectifs comme le foot ou le handball. Une passion bien plus évidente est le voyage. Depuis tout petit, je rêve de parcourir le monde et de voir les choses de mes propres yeux.
Quand et comment l’idée d’un tel projet vous est venue?
Chaque été maintenant depuis 2015, je pars en voyage en vélo. Pour moi, c’est un moyen de se donner un challenge sportif, de pourvoir s’arrêter quand on le veut pour profiter d’un endroit, d’un moment, le tout en parcourant de grandes distances une fois le voyage terminé. Et puis ça ne pollue pas en bonus. Avec mon ami Robin Spiquel, nous avons été inspirés par le livre “L’Afrique à l’Envers”. Deux hommes ralliant le Cap au Caire en Afrique. Je trouvais ça tellement fou que je voulais aussi réaliser quelque chose de grand et de beau.
Nous avions commencé par un voyage Nantes-Irlande en 2015, puis Paris-Copenhague en 2016, et en 2017, Robin étant bloqué par des examens, je me suis lancé seul pour un voyage de 44 jours et 3.000 km de Paris à Tanger. C’était une tout autre expérience, mais magnifique. En 2018 nous sommes repartis à deux et avons réalisé Aix-en-Provence-Istanbul (4.000 kilomètres).
Quel est l’objectif de parcourir des pays en vélo pour vous?
Ça n’a jamais été un défi sportif. Mais plutôt une aventure humaine. En effet, chaque soir nous toquions à la porte d’inconnus à la recherche d’un hébergement d’un soir! Et cela a marché quasiment chaque soir sur chaque voyage dans plus de 10 pays! Je garde encore aujourd’hui contact avec certaines de ces personnes et je suis intarissable d’anecdotes concernant l’incroyable vie de ces gens. Ces voyages permettent l’ouverture d’esprit, l’acquisition d’une manière plus globale de voir les choses. Ils apportent culture, maturité, expérience... C’est une manière d’apprendre la vie en accéléré, en tout cas c’est l’impression que cela me donne.
Concernant le voyage en Chine, comme je l’ai dit, depuis 2015 je rêve de partir pour une aventure de grande envergure. Exploitant les vacances d’été à chaque fois, je ne pouvais guère partir trop longtemps ou trop loin. Mais j’ai pu prendre une année de césure en 2019 et après avoir effectué un stage de 6 mois, il me restait suffisamment de temps pour réaliser le projet que je prépare depuis 2 ans maintenant: rallier Pékin à Paris. Le voyage est censé durer 5 mois pour environ 12.000 km. Une dizaine de pays sont sur le chemin et je suis aujourd’hui en Mongolie, un pays possédant un certain mysticisme qu’il me tardait de découvrir.............................
https://www.huffpostmaghreb.com/ent...t-franco-marocain_mg_5d4d4189e4b01e44e4788736