Le Secours Catholique s'alarme : un grand nombre des personnes qu'il aide ne se sortent pas de la situation de pauvreté dans laquelle ils vivent. Depuis 10 ans, celle-ci concerne de plus en plus les femmes.
Voilà un terrain où la parité a disparu. En 2001, le Secours Catholique accueillait autant de femmes que dhommes. Dix ans plus tard, elles étaient majoritaires, formant 57% des 1,422 millions de personnes accueillies par les centres de lassociation en 2011, selon un rapport publié ce jeudi. La pauvreté, qui pousse ces personnes à demander laide du Secours Catholique, toucherait les femmes à tous les âges de la vie, mais surtout entre 55 ans et 65 ans.
Sur-représentation des familles monoparentales
Plus largement, lorganisation note que laugmentation de la pauvreté féminine est essentiellement due à laugmentation du nombre des familles monoparentales accueillies par lassociation". Près de six familles accueillies sur dix ne comptent quun seul parent. Et un tiers de personnes rencontrées en 2011 font partie de ces familles, qui ne représentent en France que 9% des ménages. En tout, le Secours Catholique a accueilli lan passé 668.000 enfants et 754.000 adultes.
Une pauvreté qui sinstalle
Pour ces personnes, la situation de pauvreté est de plus en plus souvent durable. Cest lautre grande tendance de cette étude. En 2011, pour 68 % des ménages rencontrés - contre 61%, dix ans plus tôt -, la situation de pauvreté napparaît pas comme la conséquence immédiate dune difficulté familiale particulière, notent ses rédacteurs. Signe que les personnes accueillies n'ont pas pu se sortir de cette situation de pauvreté. Par pauvreté, le Secours Catholique entend le fait de vivre avec moins de 60% du niveau de vie médian (964 euros en 2010). Daprès ces statistiques, 86% de ses bénéficiaires vivaient avec moins de 50% de ce revenu, et 68% avec moins de 40%. Des niveaux inchangés depuis dix ans.
Une France qui s'appauvrit
Des chiffres que l'on peut mettre en parallèle avec une étude de l'Insee publiée début septembre qui démontrait, d'une part que le niveau de vie médian se réduisait, et d'autre part, que davantage d'enfants et de famille monoparentales étaient touchées par la pauvreté en France.
>> France : près d'un enfant sur cinq vit en dessous du seuil de pauvreté
La Tribune
Voilà un terrain où la parité a disparu. En 2001, le Secours Catholique accueillait autant de femmes que dhommes. Dix ans plus tard, elles étaient majoritaires, formant 57% des 1,422 millions de personnes accueillies par les centres de lassociation en 2011, selon un rapport publié ce jeudi. La pauvreté, qui pousse ces personnes à demander laide du Secours Catholique, toucherait les femmes à tous les âges de la vie, mais surtout entre 55 ans et 65 ans.
Sur-représentation des familles monoparentales
Plus largement, lorganisation note que laugmentation de la pauvreté féminine est essentiellement due à laugmentation du nombre des familles monoparentales accueillies par lassociation". Près de six familles accueillies sur dix ne comptent quun seul parent. Et un tiers de personnes rencontrées en 2011 font partie de ces familles, qui ne représentent en France que 9% des ménages. En tout, le Secours Catholique a accueilli lan passé 668.000 enfants et 754.000 adultes.
Une pauvreté qui sinstalle
Pour ces personnes, la situation de pauvreté est de plus en plus souvent durable. Cest lautre grande tendance de cette étude. En 2011, pour 68 % des ménages rencontrés - contre 61%, dix ans plus tôt -, la situation de pauvreté napparaît pas comme la conséquence immédiate dune difficulté familiale particulière, notent ses rédacteurs. Signe que les personnes accueillies n'ont pas pu se sortir de cette situation de pauvreté. Par pauvreté, le Secours Catholique entend le fait de vivre avec moins de 60% du niveau de vie médian (964 euros en 2010). Daprès ces statistiques, 86% de ses bénéficiaires vivaient avec moins de 50% de ce revenu, et 68% avec moins de 40%. Des niveaux inchangés depuis dix ans.
Une France qui s'appauvrit
Des chiffres que l'on peut mettre en parallèle avec une étude de l'Insee publiée début septembre qui démontrait, d'une part que le niveau de vie médian se réduisait, et d'autre part, que davantage d'enfants et de famille monoparentales étaient touchées par la pauvreté en France.
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La Tribune