salam
La première cause nationale est depuis toujours au cur des préoccupations de lUnion socialiste des forces populaires. Jeudi, lors de la réunion de la Commission des affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des Marocains résidant à létranger, le président du Groupe socialiste, Ahmed Zaidi, en a une fois de plus donné la preuve.
A cet effet, M.Zaidi a tenu à rappeler que vu limportance du dossier, linstitution législative ne devait pas être mise à lécart par la diplomatie marocaine, surtout après ladoption de la résolution onusienne 2014 le 24 avril 2012.
Le chef du Groupe socialiste nest pas allé par quatre chemins, tonnant que le gouvernement ne devait en aucun cas accepter un rapport faisant état, à tort bien évidemment, dun tableau noir de la situation dans nos provinces du Sud et ce, à travers un traitement surdimensionné des mouvements de protestation sociale tout en leur accordant un aspect politique.
Dans son intervention, Ahmed Zaidi, qui a salué la position française soutenant la proposition marocaine, na pas manqué de relever quil y a un retour en arrière, sinterrogeant si ce conflit artificiel navait pas enregistré un recul pour se situer aux années 90 ou du moins en 2004.
Le rapport de lémissaire onusien au Sahara, Christopher Ross, qui ne bénéficie dailleurs plus de la confiance du Maroc, exige le renforcement du front intérieur, indique M.Zaidi. Ajoutant que notre cause est juste et quelle est soutenue par la communauté internationale. Un acquis obtenu grâce aux grandes réformes entreprises et dont les provinces sahariennes ont été les premiers bénéficiaires. En dépit de ces avancées, sans omettre que le Maroc bénéficie du statut de membre permanent au Conseil de sécurité durant ces deux années, M.Zaidi a interpellé le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saâd Eddine El Othmani, se demandant si le Maroc nétait pas en train de perdre ces acquis réalisés sur le plan diplomatique.
Pour le chef du Groupe socialiste, le dossier du Sahara ne doit pas être une chasse gardée du gouvernement, arguant la majorité numérique. Et de surenchérir quil sagit dune affaire nationale et que lUSFP ne permettra pas dagir de la sorte dautant que cest une question cruciale : être ou ne pas être.
Les Marocains ont payé, depuis 37 ans, le prix fort pour le Sahara et lUnion socialiste des forces populaires a payé pour ses positions courageuses en 1981 lorsque ses leaders ont été incarcérés pour avoir émis un communiqué historique où ils refusent le référendum au Sahara, a affirmé Ahmed Zaidi. Celui-ci a réitéré que lUSFP nacceptera pas que lExécutif sapproprie à lui seul ce dossier, car lenjeu hypothèque lavenir de la Nation.
http://www.libe.ma/De-quel-droit-le...-a-monopoliser-la-cause-nationale_a27649.html
La première cause nationale est depuis toujours au cur des préoccupations de lUnion socialiste des forces populaires. Jeudi, lors de la réunion de la Commission des affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des Marocains résidant à létranger, le président du Groupe socialiste, Ahmed Zaidi, en a une fois de plus donné la preuve.
A cet effet, M.Zaidi a tenu à rappeler que vu limportance du dossier, linstitution législative ne devait pas être mise à lécart par la diplomatie marocaine, surtout après ladoption de la résolution onusienne 2014 le 24 avril 2012.
Le chef du Groupe socialiste nest pas allé par quatre chemins, tonnant que le gouvernement ne devait en aucun cas accepter un rapport faisant état, à tort bien évidemment, dun tableau noir de la situation dans nos provinces du Sud et ce, à travers un traitement surdimensionné des mouvements de protestation sociale tout en leur accordant un aspect politique.
Dans son intervention, Ahmed Zaidi, qui a salué la position française soutenant la proposition marocaine, na pas manqué de relever quil y a un retour en arrière, sinterrogeant si ce conflit artificiel navait pas enregistré un recul pour se situer aux années 90 ou du moins en 2004.
Le rapport de lémissaire onusien au Sahara, Christopher Ross, qui ne bénéficie dailleurs plus de la confiance du Maroc, exige le renforcement du front intérieur, indique M.Zaidi. Ajoutant que notre cause est juste et quelle est soutenue par la communauté internationale. Un acquis obtenu grâce aux grandes réformes entreprises et dont les provinces sahariennes ont été les premiers bénéficiaires. En dépit de ces avancées, sans omettre que le Maroc bénéficie du statut de membre permanent au Conseil de sécurité durant ces deux années, M.Zaidi a interpellé le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saâd Eddine El Othmani, se demandant si le Maroc nétait pas en train de perdre ces acquis réalisés sur le plan diplomatique.
Pour le chef du Groupe socialiste, le dossier du Sahara ne doit pas être une chasse gardée du gouvernement, arguant la majorité numérique. Et de surenchérir quil sagit dune affaire nationale et que lUSFP ne permettra pas dagir de la sorte dautant que cest une question cruciale : être ou ne pas être.
Les Marocains ont payé, depuis 37 ans, le prix fort pour le Sahara et lUnion socialiste des forces populaires a payé pour ses positions courageuses en 1981 lorsque ses leaders ont été incarcérés pour avoir émis un communiqué historique où ils refusent le référendum au Sahara, a affirmé Ahmed Zaidi. Celui-ci a réitéré que lUSFP nacceptera pas que lExécutif sapproprie à lui seul ce dossier, car lenjeu hypothèque lavenir de la Nation.
http://www.libe.ma/De-quel-droit-le...-a-monopoliser-la-cause-nationale_a27649.html