Déclaration d'amour

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Schampier
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La nuit s'allonge, s'endort et meurt. Ailleurs, là où tu n'es pas,
une lumière brille. Une main rêve encore. Recommencer une fois de
plus.
Parler, parler et puis se taire. Tout semble inutile maintenant.
Dérisoire.
Elle. Absente. Elle n'est pas encore là. Elle n'est plus là.
Raconter. Comme tout serait simple désormais. Te dire :
Tu es si loin
Tout ce que je fais
Tout ce que je vois
Tout me ramène à Toi.
Ecrire à une femme. Ecrire pour une femme. Ecrire à celle que
l'on a attendue, à celle que l'on a enfin reconnue. Ecrire.
Simplement écrire. A celle qui est femme parmi les femmes. Ecrire à
cette femme. Ecrire pour cette femme.
Et que pourrait-il dire à cette femme ? Que pourrait-il dire de
cette femme.
Rien. Sinon que tout a déjà été dit, que tout sera dit.
A jamais.
Le redire ? Encore et encore.
" Laissons parler l'obscurité. Des mots spécialement faits pour
toi caresseront ta peau. Des mots doux comme de la soie. Des mots
soyeux comme tes cheveux. Des mots qui auront la chaleur et la douceur
de tes lèvres. Dire je t'aime. Mourir. Recommencer. Le dire. L'écrire.
Le vivre.
Regarder. Simplement. La regarder.
Parler. Simplement. Lui parler.
Ecouter. Simplement. L'écouter.
Aimer. Simplement. L'aimer."
Avec d'autres mots. Absence. Avec d'autres gestes. Absence.
Avec d'autres yeux. Absence. Avec d'autres silences. Absence.
Elle est là, debout dans le soleil. Dans l'éternelle tempête des
sentiments.
" Non, non. Il ne faut rien dire en cet instant. Rien dire du
tout. Ne pas dire de paroles définitives qui pourraient compromettre
le silence. Laissons voler l'amour dans nos regards. Laissons le
bruler dans le fond de nos yeux. Laissons la nuit nous consummer. Mais
il ne faut rien dire. Pas encore. Chuchoter. Peut-être. Simplement."
 
(suite)

Tout doucement, il murmure :
" Quand tu me parles, tes yeux sont dans les miens. Je vois
tes lèvres froler les miennes. Je sens ton regard me parcourir de sa
chaleur. Ta présence est une délicieuse brulure. Penser à toi est une
caresse qui se déplace sur ma peau et dans mon âme."
Journées où tu n'étais pas là. Longues journées où j'attendais.
Journées de froid, de peur et d'oubli. Tu étais déjà si loin en ces
longues années que j'aurai presque pu te froler du bout de mes doigts.
Pas un geste. Pas un cri.
Rien.
Rien qui puisse me dire que tu es là.
On pourrait passer des années à guetter un signe, une lueur, un
visage. Sans voir ce qui nous éblouit. Sans jamais regarder ce qui est
là, sous nos yeux.
On pourrait passer des années à parler. Sans jamais dire un mot.
Entendre sans jamais écouter.
Et ces années, pourrait-on les passer sans amour ?
Arriver au bout du monde. Arriver au bout d'un monde. Et savoir
qu'il existe autre chose. Savoir que, Toi, Tu existes.
Dire je T'aime.
Te dire je T'aime.
Quand il ne reste que Toi dans toutes les équations de mon
esprit. Quand tout ce que je dis ne peut rien y faire. Quand tout ce
que je fais ne veut plus rien dire. Quand les gestes à jamais inutiles
se taisent mieux que les paroles. Quand les regards à jamais aveugles
parlent mieux que les silences.
Elle. Ailleurs. Ici ou là. Maintenant ou encore demain. Hors du
temps. Hors des mots. Hors de tout les temps. Hors de tout les mots.
Une lumière s'éteint. Lui veille encore. Elle n'est pas là, bien
sur. Comment parler d'elle autrement ?
Eternelle errance dans l'immobile étreinte de l'absence.
Et que vienne l'aube. Et que vienne le jour. Et que viennent
enfin tes nuits pour éblouir et parfumer. Et que viennent enfin tes
gestes et tes paroles pour oublier et pour rêver.
C'est toi désormais qui possède la phrase.
Non. Ne dis rien. C'est inutile. Je te regarde. Doucement. Sans
même essayer de comprendre. Qu'y aurait-il à comprendre d'ailleurs ?
Souvenir de ces jours. Souvenirs de ces nuits.
Oubli de tout. Oubli de tout.
Ces gestes que l'on ne fait pas, ces paroles que l'on ne
prononce jamais, à qui, vers quoi les destiner ?
Les mots sont inutiles. Crier ne sert à rien. Ce qui s'écrit peut
bien se dire. Mais comment le dire ? Comment te le dire ?
Et toujours manquent les mots pour le dire. Et toujours manquent
les mots pour ne surtout pas le dire.
Le vivre ?
Peur ? Peut-être. Briser ce fragile équilibre. Peur de savoir.
Peur de ne pas savoir.
Aimer une femme. Aimer son âme. Aimer son corps. Aimer une femme.
Le mouvement compliqué de ton corps
dessine dans l'espace
le tracé fugitif de mon désarroi.
Comprendre une femme. Comprendre son âme. Comprendre son corps.
Comprendre une femme.
La vie commence. La vie continue. La vie recommence. Il faudra
bien apprendre, un jour.
Le temps passe. Comme un ruisseau. Comme un fleuve de douleur.
Connaitre une femme. Connaitre son âme. Connaitre son corps.
Connaitre une femme.
Non. Non.
Te connaitre, te comprendre et t'aimer.
Non. Non. Ce n'est pas encore ça.
Dire je t'aime, c'est l'enfance de l'art, de tous les arts.
C'est mourir quelque part et c'est vivre partout ailleurs.
Non. Non.
C'est plus simple.
C'est t'aimer tout le temps, à tous les temps, par tous les temps.
Tellement plus simple que je n'en sais plus rien.

Dédiée à toutes les bladinettes et, spécialement, à .....
 
Magnifique tes déclarations dédiéess à quiiiiiiiii ?




Dans ton regard,je lis tous
l'amour que tu m'apporte.
Ton regard si doux et agréable.
Quand ton regard croise le mien,
il fait battre et vibré mon coeur.
C'est ça la magie de l'amour.
C'est batir un monde a
cause d'un regard
 
Tout ça pour dire je t'aime... :D

oui c'est ce que je disais les trois mots suffisent quand ils sont sincères

enhhhh, comment tu te la pètes lol: D

Mddrr oui on peut le prendre comme ça :D
mais en vérité j'exprime tellement peu mes sentiments que dire Je t'aime serait ma plus grande déclaration lol

c'est sur que si elle est pas romantique...elle se sera enfuie avant la fin de la première phrases lol

touuuut à fait !!!!

il devrait sortir une phrase par mois ça pourrait passer, et lui dire de préférence quand elle est endormie

moi on me sors ça, je lui dis "tu te fous de ma g....!!!!"
 
Euh ben en fait pour résumer c'est JE T'AI DANS LA PEAU, TU ES CELLE QUE J'AI ATTENDU TOUTE MA VIE, JE T'AIME...

J'ai pas tout tout lu mais grosso merdo c'est ça lol

ptdrr

grosso merdo c cke j'avai compris aussi...mais pourquoi ne pas le dire a la personne concerné...?????

vu la taille du post pour le je t'aime....kesske ca va etre pour le "elle ne m'aime pas"....
 
La nuit s'allonge, s'endort et meurt. Ailleurs, là où tu n'es pas,
une lumière brille. Une main rêve encore. Recommencer une fois de
plus.
Parler, parler et puis se taire. Tout semble inutile maintenant.
Dérisoire.
Elle. Absente. Elle n'est pas encore là. Elle n'est plus là.
Raconter. Comme tout serait simple désormais. Te dire :
Tu es si loin
Tout ce que je fais
Tout ce que je vois
Tout me ramène à Toi.
Ecrire à une femme. Ecrire pour une femme. Ecrire à celle que
l'on a attendue, à celle que l'on a enfin reconnue. Ecrire.
Simplement écrire. A celle qui est femme parmi les femmes. Ecrire à
cette femme. Ecrire pour cette femme.
Et que pourrait-il dire à cette femme ? Que pourrait-il dire de
cette femme.
Rien. Sinon que tout a déjà été dit, que tout sera dit.
A jamais.
Le redire ? Encore et encore.
" Laissons parler l'obscurité. Des mots spécialement faits pour
toi caresseront ta peau. Des mots doux comme de la soie. Des mots
soyeux comme tes cheveux. Des mots qui auront la chaleur et la douceur
de tes lèvres. Dire je t'aime. Mourir. Recommencer. Le dire. L'écrire.
Le vivre.
Regarder. Simplement. La regarder.
Parler. Simplement. Lui parler.
Ecouter. Simplement. L'écouter.
Aimer. Simplement. L'aimer."
Avec d'autres mots. Absence. Avec d'autres gestes. Absence.
Avec d'autres yeux. Absence. Avec d'autres silences. Absence.
Elle est là, debout dans le soleil. Dans l'éternelle tempête des
sentiments.
" Non, non. Il ne faut rien dire en cet instant. Rien dire du
tout. Ne pas dire de paroles définitives qui pourraient compromettre
le silence. Laissons voler l'amour dans nos regards. Laissons le
bruler dans le fond de nos yeux. Laissons la nuit nous consummer. Mais
il ne faut rien dire. Pas encore. Chuchoter. Peut-être. Simplement."

aah c est marrant je pensais que t étais gay j ai du confondre
 
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