La bête nest pas encore à terre, mais elle vacille sous les coups de banderilles plantées de toutes parts. Le coup de grâce viendra-t-il du toréador Chabat ? Lanimal (politique) blessé ne risque-t-il pas de se relever plus fort que jamais ?
Le Maroc est décidément un pays qui va mal mais qui sait (malgré tout) sauver les apparences. En surface, le gouvernement continue à gérer les affaires publiques et à tenir ses réunions hebdomadaires. Les ministres continuent à répondre aux questions des parlementaires et à afficher un semblant de solidarité gouvernementale. Le Chef du gouvernement enchaîne les réceptions. Il parle davenir et rêve toujours den finir avec la corruption et le despotisme. En coulisses, le pays vit cependant un blocage politique relativement inédit. Depuis que le conseil national de lIstiqlal a voté en faveur du retrait de ses ministres de léquipe Benkirane, la coalition gouvernementale est en sursis. Cest une crise gouvernementale qui pourrait se transformer en crise politique si le retrait devient effectif, analyse le politologue Mustapha Sehimi. Résultat, le pays tout entier attend lintervention du roi, appelé à la rescousse pour débloquer la situation.
http://www.telquel-online.com/En-couverture/Decryptage-Haro-sur-le-PJD-!/572

Le Maroc est décidément un pays qui va mal mais qui sait (malgré tout) sauver les apparences. En surface, le gouvernement continue à gérer les affaires publiques et à tenir ses réunions hebdomadaires. Les ministres continuent à répondre aux questions des parlementaires et à afficher un semblant de solidarité gouvernementale. Le Chef du gouvernement enchaîne les réceptions. Il parle davenir et rêve toujours den finir avec la corruption et le despotisme. En coulisses, le pays vit cependant un blocage politique relativement inédit. Depuis que le conseil national de lIstiqlal a voté en faveur du retrait de ses ministres de léquipe Benkirane, la coalition gouvernementale est en sursis. Cest une crise gouvernementale qui pourrait se transformer en crise politique si le retrait devient effectif, analyse le politologue Mustapha Sehimi. Résultat, le pays tout entier attend lintervention du roi, appelé à la rescousse pour débloquer la situation.
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Sortie de crise. Un choix royal
En recourant à larticle 42 de la Constitution, Hamid Chabat a mis le roi dans un sérieux embarras. Cest en effet au monarque quil revient aujourdhui de trouver une issue au blocage créé par le retrait en sursis de lIstiqlal de la coalition gouvernementale. Peu de choix soffrent au Palais. Il y a dabord la piste du remaniement ministériel, sans doute la moins coûteuse politiquement. Le problème, cest que les hommes et les femmes de Chabat (comme Abelkader El Kihel et Kenza El Ghali) ont déjà été refusés par le Palais au moment de la constitution de lactuel gouvernement. Un remaniement de ce genre affaiblira le gouvernement et permettra à Chabat de se positionner en Chef de gouvernement bis, explique un cadre du PJD.