Selon Christiane Taubira, les Centres éducatifs fermés (CEF) - dernière alternative avant l'incarcération des mineurs délinquants - ne sont pas "LA" solution. La garde des Sceaux l'a affirmé dans "Libération".
A l'occasion de la campagne présidentielle, François Hollande avait promis de doubler le nombre des Centres éducatifs fermés (CEF). Christiane Taubira, ministre de la Justice, se montre, elle, très réservée. "Nous sommes à 42 CEF, a-t-elle expliqué dans "Libération". L'héritage de la précédente mandature prévoyait la transformation de 18 foyers supplémentaires en CEF. J'ai arrêté ça et lancé une inspection devant évaluer ces centres"
"80 % de non-récidive en milieu ouvert"
"Aujourd'hui, on place en CEF des jeunes, car, parfois, il n'y a pas d'autres offres de placement. On ne va quand même pas en construire d'autres pour légitimer ce contresens", a-t-elle ajouté, en se disant "sensible au milieu ouvert pour une réalité simple : les 80 % de non-récidive".
Dans cette interview, Christiane Taubira a aussi confirmé son intention de "recréer une politique pénale qui, sur la base de la lutte contre la récidive, fera de la pédagogie autour de la sanction". Et de conclure : "Il y a des années qu'on sait que la prison, sur les courtes peines, génère de la récidive (...)".
source le télègramme.
A l'occasion de la campagne présidentielle, François Hollande avait promis de doubler le nombre des Centres éducatifs fermés (CEF). Christiane Taubira, ministre de la Justice, se montre, elle, très réservée. "Nous sommes à 42 CEF, a-t-elle expliqué dans "Libération". L'héritage de la précédente mandature prévoyait la transformation de 18 foyers supplémentaires en CEF. J'ai arrêté ça et lancé une inspection devant évaluer ces centres"
"80 % de non-récidive en milieu ouvert"
"Aujourd'hui, on place en CEF des jeunes, car, parfois, il n'y a pas d'autres offres de placement. On ne va quand même pas en construire d'autres pour légitimer ce contresens", a-t-elle ajouté, en se disant "sensible au milieu ouvert pour une réalité simple : les 80 % de non-récidive".
Dans cette interview, Christiane Taubira a aussi confirmé son intention de "recréer une politique pénale qui, sur la base de la lutte contre la récidive, fera de la pédagogie autour de la sanction". Et de conclure : "Il y a des années qu'on sait que la prison, sur les courtes peines, génère de la récidive (...)".
source le télègramme.