Déploiement du procès verbal électronique en Côte-d'Or
Les VRP du PV électronique de passage à Dijon...
Entre le 14 décembre 2011 et le 16 janvier 2012, la police nationale et la gendarmerie de Côte-d'Or verront arriver dans leur service un tout nouvel outil de travail : le "PVE", c'est-à-dire le Procès verbal électronique. Décidée dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques, avec un déploiement prévu partout en France sur 2011-2012, la généralisation de cet appareil doit servir à "améliorer la chaîne de traitement des PV et renforcer le respect des règles de sécurité, de circulation et de stationnement routiers au profit des usagers de la route", selon la préfecture de Côte-d'Or. Adieu donc le traditionnel carnet à souche, l'ère du numérique débarque ! Pour présenter le dispositif, deux émissaires de l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions, ont tenu une réunion d'information jeudi 03 novembre 2011...
Binôme bonimenteur
Cette réunion n'était pourtant pas destinée à la police nationale ou à la gendarmerie mais principalement aux communes, que l'État souhaiterait voir acheter ces appareils électroniques afin d'en équiper leur police municipale. Pour ce faire, l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai) - établissement public créé en mars 2011 sous tutelle du ministère de lIntérieur, qui pilote le Centre national de traitement des PV basé à Rennes -, envoie aux quatre coins de la France Serge Blüge, commissaire divisionnaire de la police nationale, et Frédéric Beretti, capitaine de gendarmerie... Tels des VRP, ils traversent les régions pour répandre la bonne parole en ne jurant que par le "PVE" : Procès verbal électronique. À Dijon jeudi 03 novembre 2011, le binôme a donc procédé à la présentation de l'outil...
"Le PVE couvre les contraventions des quatre premières classes, relevant de la procédure de lamende forfaitaire avec paiement différé, dans le domaine de la circulation routière, indique Frédéric Beretti. Pourquoi uniquement en matière de circulation routière ? Quand le PVE a été pensé, cela relevait du ministère de l'Écologie et des Transports, qui ne s'attachait qu'à ce domaine. Désormais, le champs d'application est ouvert et à court terme, cela englobera l'ensemble des contraventions, parmi lesquelles celles qui ne relèvent pas de la sécurité routière : divagation, chiens dangereux... Néanmoins, pour le moment, avec 550 natures d'infractions répertoriées dans l'outil, nous arrivons à couvrir 80% du champ contraventionnel. Il nous reste à aller chercher les 20% pour englober les 2.200 natures d'infractions".
Essayer... c'est l'adopter !
Le PVE a été expérimenté durant dix-huit mois par cinquante unités verbalisatrices : des polices nationales et des gendarmeries, mais aussi cinq polices municipales - Angers (49), Boulogne-Billancourt (92), Chantilly (60), Meaux (77) et Suresnes (92). Durant cette période, 2.200 personnels expérimentateurs ont dressé plus de deux millions davis de contravention, en les enregistrant sur cinq types de terminaux : PDA, tablette PC, stylo électronique, IHM de saisie Web et scanner. "De ces cinq terminaux, pour les services de l'État nous en avons retenu trois : le terminal informatique embarqué, le PDA et le poste de travail. Le stylo et le scanner n'ont pas été retenus parce nous n'avions pas obtenu 100% de résultats positifs avec", informe Serge Blüge.
Les VRP du PV électronique de passage à Dijon...
Entre le 14 décembre 2011 et le 16 janvier 2012, la police nationale et la gendarmerie de Côte-d'Or verront arriver dans leur service un tout nouvel outil de travail : le "PVE", c'est-à-dire le Procès verbal électronique. Décidée dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques, avec un déploiement prévu partout en France sur 2011-2012, la généralisation de cet appareil doit servir à "améliorer la chaîne de traitement des PV et renforcer le respect des règles de sécurité, de circulation et de stationnement routiers au profit des usagers de la route", selon la préfecture de Côte-d'Or. Adieu donc le traditionnel carnet à souche, l'ère du numérique débarque ! Pour présenter le dispositif, deux émissaires de l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions, ont tenu une réunion d'information jeudi 03 novembre 2011...
Binôme bonimenteur
Cette réunion n'était pourtant pas destinée à la police nationale ou à la gendarmerie mais principalement aux communes, que l'État souhaiterait voir acheter ces appareils électroniques afin d'en équiper leur police municipale. Pour ce faire, l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai) - établissement public créé en mars 2011 sous tutelle du ministère de lIntérieur, qui pilote le Centre national de traitement des PV basé à Rennes -, envoie aux quatre coins de la France Serge Blüge, commissaire divisionnaire de la police nationale, et Frédéric Beretti, capitaine de gendarmerie... Tels des VRP, ils traversent les régions pour répandre la bonne parole en ne jurant que par le "PVE" : Procès verbal électronique. À Dijon jeudi 03 novembre 2011, le binôme a donc procédé à la présentation de l'outil...
"Le PVE couvre les contraventions des quatre premières classes, relevant de la procédure de lamende forfaitaire avec paiement différé, dans le domaine de la circulation routière, indique Frédéric Beretti. Pourquoi uniquement en matière de circulation routière ? Quand le PVE a été pensé, cela relevait du ministère de l'Écologie et des Transports, qui ne s'attachait qu'à ce domaine. Désormais, le champs d'application est ouvert et à court terme, cela englobera l'ensemble des contraventions, parmi lesquelles celles qui ne relèvent pas de la sécurité routière : divagation, chiens dangereux... Néanmoins, pour le moment, avec 550 natures d'infractions répertoriées dans l'outil, nous arrivons à couvrir 80% du champ contraventionnel. Il nous reste à aller chercher les 20% pour englober les 2.200 natures d'infractions".
Essayer... c'est l'adopter !
Le PVE a été expérimenté durant dix-huit mois par cinquante unités verbalisatrices : des polices nationales et des gendarmeries, mais aussi cinq polices municipales - Angers (49), Boulogne-Billancourt (92), Chantilly (60), Meaux (77) et Suresnes (92). Durant cette période, 2.200 personnels expérimentateurs ont dressé plus de deux millions davis de contravention, en les enregistrant sur cinq types de terminaux : PDA, tablette PC, stylo électronique, IHM de saisie Web et scanner. "De ces cinq terminaux, pour les services de l'État nous en avons retenu trois : le terminal informatique embarqué, le PDA et le poste de travail. Le stylo et le scanner n'ont pas été retenus parce nous n'avions pas obtenu 100% de résultats positifs avec", informe Serge Blüge.