Depuis 2021, 437 gendarmes et 473 policiers ont été impliqués dans des violences conjugales

Depuis 2021, 437 gendarmes et 473 policiers ont été impliqués dans des violences conjugales, révélant une problématique interne de grande ampleur, selon les données du ministère de l'Intérieur. Un total de 910 agents sont concernés par ces incidents. La porte-parole admet aujourd'hui la réalité de ce problème, soulignant que cela est encore plus inacceptable au sein de ces professions chargées de faire respecter les lois.

En coulisses, des témoignages de compagnes de policiers et de gendarmes violents mettent en lumière une réalité alarmante. Des propos sexistes circulent au sein de ces institutions, illustrés par une phrase récurrente entre eux : "Les chiens sont acceptés, les femmes sont tolérées." Les victimes témoignent du pouvoir hiérarchique de leur agresseur, qui s'appuie sur sa position dans la police ou la gendarmerie pour échapper aux conséquences de ses actes.

Les réseaux internes, l'esprit de corps, les intimidations et les menaces compliquent le processus de dénonciation pour ces femmes. Certaines ont du mal à se faire entendre, confrontées à un cercle fermé où les agresseurs bénéficient de complicités.

L'enquête met également en lumière des cas où des policiers impliqués dans des affaires de violences intrafamiliales occupent des postes de responsabilité, suscitant des interrogations sur l'exemplarité au sein de ces institutions. Une plongée dans une réalité moins reluisante que celle que ces professions souhaiteraient afficher.

 
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