Des enseignants interdits d'accéder aux écoles
Quand l'activité syndicale entrave la carrière professionnelle
La rentrée scolaire, hier lundi, ne s'est pas déroulée dans les meilleures conditions à lécole privée Notre-Dame de Rabat, loin s'en faut. En effet, à leur arrivée, le directeur et plusieurs enseignants ont été interceptés à la porte de lécole par des agents de sécurité qui leur ont interdit l'accès à l'établissement.
Une responsable à lécole a justifié cette interdiction par le fait que les enseignants navaient pas encore achevé leur congé. Une déclaration balayée d'un revers de la main par les intéressés qui voient derrière ce remue-ménage une réaction à la création d'un syndicat au sein de l'école.
Cest la mise en place dun syndicat affilié à lUMT, par les enseignants, qui a déplu aux administrateurs de lécole. Doù leur décision de licencier le directeur et de nous interdire de rejoindre nos postes.
Une enseignante (qui a préféré garder l'anonymat).
Cette dernière a ajouté que le secrétaire général de lEnseignement Catholique au Maroc (ECAM), Marc Boucrot, leur a demandé de revenir vendredi et de signer un contrat dengagement et de respect des nouvelles conditions, afin de pouvoir reprendre le travail.
Il est à souligner que huit enseignants de lécole privée Jeanne dArc de Rabat, ont subi le même sort que leurs confrères. Avec une seule différence: les administrateurs de Jeanne dArc nont même pas accepté de recevoir les enseignants, ni de leur donner la moindre explication.
Déçus et importunés, ces professeurs ont décidé de se présenter tous les jours devant la porte de lécole afin de déplorer cette décision. Le syndicat est notre seul moyen de lutter pour nos droits et de les préserver. Nous ny renoncerons jamais, quelles qu'en soient les conséquences. Quitte à ce quon nous vire!, sest exprimée une autre enseignante, sur un ton empreint de colère et de détermination.
Salma Raiss
Quand l'activité syndicale entrave la carrière professionnelle
La rentrée scolaire, hier lundi, ne s'est pas déroulée dans les meilleures conditions à lécole privée Notre-Dame de Rabat, loin s'en faut. En effet, à leur arrivée, le directeur et plusieurs enseignants ont été interceptés à la porte de lécole par des agents de sécurité qui leur ont interdit l'accès à l'établissement.
Une responsable à lécole a justifié cette interdiction par le fait que les enseignants navaient pas encore achevé leur congé. Une déclaration balayée d'un revers de la main par les intéressés qui voient derrière ce remue-ménage une réaction à la création d'un syndicat au sein de l'école.
Cest la mise en place dun syndicat affilié à lUMT, par les enseignants, qui a déplu aux administrateurs de lécole. Doù leur décision de licencier le directeur et de nous interdire de rejoindre nos postes.
Une enseignante (qui a préféré garder l'anonymat).
Cette dernière a ajouté que le secrétaire général de lEnseignement Catholique au Maroc (ECAM), Marc Boucrot, leur a demandé de revenir vendredi et de signer un contrat dengagement et de respect des nouvelles conditions, afin de pouvoir reprendre le travail.
Il est à souligner que huit enseignants de lécole privée Jeanne dArc de Rabat, ont subi le même sort que leurs confrères. Avec une seule différence: les administrateurs de Jeanne dArc nont même pas accepté de recevoir les enseignants, ni de leur donner la moindre explication.
Déçus et importunés, ces professeurs ont décidé de se présenter tous les jours devant la porte de lécole afin de déplorer cette décision. Le syndicat est notre seul moyen de lutter pour nos droits et de les préserver. Nous ny renoncerons jamais, quelles qu'en soient les conséquences. Quitte à ce quon nous vire!, sest exprimée une autre enseignante, sur un ton empreint de colère et de détermination.
Salma Raiss