Film israélien déprogrammé: Delanoë demande au distributeur de revenir sur sa décision
Le maire de Paris, Bertrand Delanoë (PS), a demandé vendredi au distributeur de films Utopia qui a déprogrammé le film israélien "A cinq heures de Paris" de revenir sur sa décision.
"Je souhaite qu'Utopia revienne sur sa décision et projette dans ses salles le film de Léon Prudovsky", écrit M. Delanoë dans un communiqué.
Utopia a retiré de la programmation de deux de ses six salles en France, le film de M. Prudovsky, attendu le 23 juin sur quelque 80 écrans, pour manifester son indignation après le raid meurtrier de l'armée israélienne contre une flottille d'aide humanitaire à Gaza.
La pression s'accroît sur Utopia, qui maintient le... La Chine à la conquête de la planète animation L'Inde va faire un film bollywood sur Hitler "Baaria", une fresque indigeste signée par... Selon M. Delanoë, "il est à la fois absurde, injuste et contre-productif de s'en prendre aux créateurs pour condamner l'action d'un gouvernement".
"Les artistes ne sont pas comptables du choix des dirigeants de leur pays", poursuit-il, ajoutant que "le cinéma est, partout dans le monde, un instrument d?affirmation de la liberté d?esprit et de la pensée critique".
"C'est d'autant plus vrai s'agissant du cinéma israélien, qui a toujours été une avant-garde exigeante et lucide", estime-t-il, soulignant que "la culture demeure le meilleur vecteur de l'intelligence, du dialogue et de la paix".
Des organisations représentant des artistes et des professionnels du 7e Art, des organisations antiracistes et jusqu'au ministre de la Culture Frédéric Mitterrand ont également exprimé leur désapprobation.
Mots clefs: cinéma ; israël ; gaza ; boycott ; partis ; ps
Le maire de Paris, Bertrand Delanoë (PS), a demandé vendredi au distributeur de films Utopia qui a déprogrammé le film israélien "A cinq heures de Paris" de revenir sur sa décision.
"Je souhaite qu'Utopia revienne sur sa décision et projette dans ses salles le film de Léon Prudovsky", écrit M. Delanoë dans un communiqué.
Utopia a retiré de la programmation de deux de ses six salles en France, le film de M. Prudovsky, attendu le 23 juin sur quelque 80 écrans, pour manifester son indignation après le raid meurtrier de l'armée israélienne contre une flottille d'aide humanitaire à Gaza.
La pression s'accroît sur Utopia, qui maintient le... La Chine à la conquête de la planète animation L'Inde va faire un film bollywood sur Hitler "Baaria", une fresque indigeste signée par... Selon M. Delanoë, "il est à la fois absurde, injuste et contre-productif de s'en prendre aux créateurs pour condamner l'action d'un gouvernement".
"Les artistes ne sont pas comptables du choix des dirigeants de leur pays", poursuit-il, ajoutant que "le cinéma est, partout dans le monde, un instrument d?affirmation de la liberté d?esprit et de la pensée critique".
"C'est d'autant plus vrai s'agissant du cinéma israélien, qui a toujours été une avant-garde exigeante et lucide", estime-t-il, soulignant que "la culture demeure le meilleur vecteur de l'intelligence, du dialogue et de la paix".
Des organisations représentant des artistes et des professionnels du 7e Art, des organisations antiracistes et jusqu'au ministre de la Culture Frédéric Mitterrand ont également exprimé leur désapprobation.
Mots clefs: cinéma ; israël ; gaza ; boycott ; partis ; ps