Des fleurs et des fabulations

Un rêve, cependant m’embarqua aux demeures célestes
Ou les lueurs des étoiles me prodiguèrent leur zestes
Je vis de loin ma ville se noyer dans ses sanglots
Jaillissantes de ses entrailles emporté par ses flots
Alger de grâce dis moi pourquoi donc tu pleures
Quelle est cette mélancolie qui terni ta blancheur
Si fier je suis de fredonner chaque instant
Le même refrain qui dit : je suis ton enfant



O vieille Casbah ! Dans ta rue de la mer rouge
on voit des Ramsès avec des bâtons de moise
Et à sous tara plus ça parle et moins sa bouge
ou chacun décide du vrai et du faux à sa guise

Boudje
 
Un rêve, cependant m’embarqua aux demeures célestes
Ou les lueurs des étoiles me prodiguèrent leur zestes
Je vis de loin ma ville se noyer dans ses sanglots
Jaillissantes de ses entrailles emporté par ses flots
Alger de grâce dis moi pourquoi donc tu pleures
Quelle est cette mélancolie qui terni ta blancheur
Si fier je suis de fredonner chaque instant
Le même refrain qui dit : je suis ton enfant



O vieille Casbah ! Dans ta rue de la mer rouge
on voit des Ramsès avec des bâtons de moise
Et à sous tara plus ça parle et moins sa bouge
ou chacun décide du vrai et du faux à sa guise

Boudje

Tres bel hommage à Alger la blanche ....
 
Les coquelicots en tapis...tracent les sourires de l'innocence

La rose se vêtit en rouge... pour déclarer la passion

Les lilas d'amitié rêvassent ...en préférant l'union

La reine marguerite de sa sollenité ...espère la considération

Le dahlia en ensemble bariolé...s'offre la méditation

Le trèfle de sa géométrie, en trois temps...fait de l'incertitude une émotion

L'orchidée, l'unique...Solitaire, empreinte d'élévation

Mais la plus belle fleur...C'est celle que l'on admire sans cueillir...Celle qu'on contemple sans offrir...


Allergique au pollen donc je m'abstiens, desolé !
 
Gloire à toi dont le courage est proverbiale
Ton sang est l’encre de notre histoire
L’indépendance, fut ton enfant nuptial
Flambeaux scintillant de nos mémoires

Et si les capitulards s’évertuent à te ternir
Par leur tyrannie et l’excès de leur penchant
Le grand miséricordieux saura te bénir
Et laver ton honneur de leur affront

On te doit aujourd’hui l’existence et la liberté
O mère ! Novatrice de toutes nos vertus
Héritières de Damya et ses prestiges

On te doit aujourd’hui encore notre fierté
Tantôt tu ne loues tantôt tu nous corriges
Éclairant, le chemin vers le salut


boudje
 

Elyssa

...élitiste
VIB
Fabulation somnambule ...pour amis noctambules...

Je suis l'architecte de l'éphèmère

Je traces des lignes improbables ...menant vers les chimères...

Je dessine des portes impénétrables ... donnant vers les illusions...

J'esquisse des bâtisses inhabitable... ou se repose l'imaginaire...

Je "suis" cette route solitaire ... et m'y perds...
 

Elyssa

...élitiste
VIB
Fabulations nocturnes...Expressions de deux Avatars ...

Peu importe les saisons
Quelques soient les raisons

Un jour passe, une nuit naît
Le jour se meurt, la nuit s'éteint

Les impressions s'en vont les premières
Suivies des mélancolies et des résonnances ...
Le jour se meurt Et le spleen demeure
Cette nuit ravira nos pensées. Elle les ensevelira
Et nous redeviendrons Tendresse

Quelques saisons pour quelques climats
Nous subissons, surmontons et acceptons

Ce que le sort scelle
Le coeur adore...
Cette nuit qui nous ensorcelle ...
On croirait le noir presque un mirage...
Dans le coeur desert, un paysage.

Digne d'un été aride aux couleurs or...Doré, elle dort
Comme un automne aux souffles incessants... Vent, s'en vont
L'hiver laisse arriver le rude et la pluie... Gouttes, elle doute
Y'aura t il un printemps fleuri ? ... Fleur, elle se leurre...

Les saisons d'une nuit portent en elle la magie et la mélancolie d'une vie...

A la muse de cette nuit, nulle ruse ... On s'use!
Je la sens qui m'enrobe et qui m'enlace
Cette nuit m'enrubanne,
Me voilà entourbillonnée dans l'illusion et la douceur

Je dormais -sereine, au milieu de songes
Je m'en allais -et revenais chaque nuit un peu plus.
Que de doutes, d'hésitation, et de certitudes
Quelques pétales tombent, je les vois
Dressant les barrières d'une vie fleurie

Toute de style et toute de charme
Je ferme les yeux:

Ce soir est un de ceux là.
 

Elyssa

...élitiste
VIB
Tant de vanité, venu d'un grand prince, ne peut être que la marque de magnificence

Tant de grâce, d'allure et d'architecture dans les mots est sans doute munificence....

Gardez vous cependant de la légèreté, le vent ne connait ni les princes ni les empereurs

Et méfiez vous des mots, de leurs charme et trône, ils déguisent les maux et les douleurs


Moi qui croyait les grands princes des conquérants, relevant tous les défis de style, je suis camus de les voir marcher sur les brisées des reines d'Égypte...

Fabulations d'antan ...inspirées par le prince mauresque ;-)
 

Elyssa

...élitiste
VIB
Fabulation somnambule ...pour amis noctambules...

Je suis l'architecte de l'éphèmère

Je traces des lignes improbables ...menant vers les chimères...

Je dessine des portes impénétrables ... donnant vers les illusions...

J'esquisse des bâtisses inhabitable... ou se repose l'imaginaire...

Je "suis" cette route solitaire ... et m'y perds...

Je suis la vandale des émotions ...J'abîme les instants magiques ...

J'altère les sens aiguisés ...les détériorant vers un obscur paysage ...

Je déracine les plus belles plantes ...les brûlant dans un fumier immonde...

J'écrase les châteaux de sable ... les réduisant à des grains indifférents...

J'enterre les noblesses et les sublimités ... les anéantissant à des crasses et vulgarités...

Je "suis" le raccourci .... et m'y étale...en longueur...
 

Elyssa

...élitiste
VIB
Pourquoi arrose-t-on les fleurs ?
Sans eau, elles se dessèchent, se fanent et meurent.


J'apporte qqs gouttes...

Certaines fleurs sont vouées à l'aridité ...la sécheresse ... Mais il y'en a une qui ne peut vivre qu'ainsi ...c'est la "rose des sables"...gravée dans les dunes avares...Cristallisée dans les déserts déshéritées ...

C'est ma fleur préfèrée...Nul doute...
 

Elyssa

...élitiste
VIB
Cette nuit encore... L'étreinte de l'obscur...C'est dans quelques mots et quelques silences que je me retrouve .... n'ayant plus autre "refuge" .... Retour aux sources.

Ce qui n'était qu'un moment ... sera dorénavent deux instants ... a t on besoin de poignarder un coeur déja meurtri ?

au même moment... ou sévit une plaie jamais cicatrisée...?




J'ai relu Poe ce soir .... Je ne sais comment j'ai pu me rappeler qu'il avait eu des mots décrivant parfaitement la scène ....

"Fin des visions de la sombre nuit, j’ai bien rêvé de joie défunte, mais voici qu’un rêve tout éveillé de vie et de lumière m’a laissé le cœur brisé." . Extrait du "Un Rêve".
 

Elyssa

...élitiste
VIB
Quelle idée de cueillir une fleur .... pour lui offrir un vase où elle se sentirai en sécurité...

Quelle idée de lui offrir de l'eau ... pour l'éspèrer voir vivre ....

Et quelle idée de la contempler se fâner ... pour qu'elle puisse nous innonder de son prafum...

et quelle idée de la voir mourrir .... et de l'enterrer dans une poubelle...
 
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