je suis marié à une catholique Bretonne, lors des réunions de famille on ne rechigne pas à sortir un drapeau bleu blanc rouge avec le drapeau breton.
On est fier d'être français.
Qu'est-ce que c'est que ces conneries???
ca dépend aussi de la région, haute ou basse bretagne.
S'ils sont de la partie Est, c'est logique. Mais a l'ouest de la bretagne t'as pas mal de bretons qui sans forcément mépriser les français, ne se sentent pas français.
Et ça s'explique, la France a longtemps méprisé la bretagne, pratiquait l"humiliation à l'école pour empêcher les enfants de parler breton, à Paris les nationalistes s'amuser à faire des "bretonnades" (précurseur des ratonnades").
Voilà ce que des intellectuels français ont dit des bretons de basse bretagne, pour te donner une idée de l'ambiance:
« Croyez-moi, Monsieur, le catalan qui me faisait tant enrager nest quun jeu denfant auprès du bas breton. Cest une langue que celle-là. On peut la parler fort bien, je crois, avec un baillon dans la bouche , car il ny a que les entrailles qui paraissent se contracter quand on cause en bas breton. Il y a surtout lh et le ch qui laissent loin derrière la jota espagnole. Les gens qui parlent cette belle langue sont bons diables, mais horriblement sales(...) On voit dans les villages les enfants et les cochons se roulant pêle-mêle sur le fumier, et la pâtée que mangent les premiers serait probablement refusée par les cochons du Canigou. » (Prosper Mérimée, lettre à Jaubert de Passa, 1835) .
« La Bretagne est une colonie comme lAlsace et les Basques, plus que la Guadeloupe » dira Michelet en 1831
« La Basse-Bretagne, je ne cesserai de le dire, est une contrée à part qui nest plus la France. Exceptez-en les villes, le reste devrait être soumis à une sorte de régime colonial . Je navance rien dexagéré » (Auguste Romieu, sous-préfet à Quimperlé)
, « Créons, pour lamélioration de la race bretonne, quelques-unes de ces primes que nous réservons aux chevaux et faisons que le clergé nous seconde en naccordant la première communion quaux seuls enfants parlant le français » .
« Les Bas-Bretons ont un langage dur et difficile à comprendre. Leurs habitudes, leurs coutumes, leur crédulité et leurs superstitions leur laissent à peine une place au dessus de lhomme sauvage . Le paysan y est dune malpropreté dégoûtante. Son habitation peut presque se comparer à celle dHottentots(...) En général les paysans ont une mauvaise physionomie, stupide et brutale à la fois. » Maltes Brun
Réaction d'un député socialiste en 1951 quand on annonce qu'on pourrait enseigner le breton à l'école:
« Comment ! On veut nous apprendre le dialecte des cavernes ! »
En 1970, les bas-bretons ne sont toujours pas vraiment considérés comme français dans l'imaginaire collectif:
annonce dans lAgriculteur de lAisne, « Nous vous demandons de faire connaître, avant le 8 janvier au syndicat betteravier, vos besoins en main doeuvre. Préciser la catégorie : Bretons, Italiens, Espagnols, Portugais, Marocains,... »