Plusieurs Belges apparaissent parmi les noms des membres d’Iron March, un forum en ligne pour néonazis.
Sans fard, ils s’y disent homophobes, islamophobes et antisémites, prêt à l’action au travers de milices locales.
Le journal flamand De Morgen a eu accès aux données de quelques uns des participants, après que le site a été hacké.
Parmi eux, au moins quatre Flamands, un Wallon et une Française résidant à Bruxelles.
“Oui, j’exècre les homosexuels.
Oui, je suis raciste”: c’est en ces mots et sous le nom de “Devonant” que l’utilisateur interagissait sur le site d’Iron March en 2017.
Celui qui se disait alors élève en Flandre et âgé de 16 ans n’avait pas peur de se décrire comme fasciste, désireux d’exécuter des homosexuels ou “d’y aller franco à la Mengele” quand il ne parlait pas de trouver un “remède” contre leur attirance sexuelle.
Devonant a découvert Iron March via Next Leap, un manifeste de plus de 200 pages sur la théorie des races et le fascisme rédigé par Alexander Slavros, le Russe qui a fondé le forum Iron March en 2011.
Contrairement à d’autres plateformes pour néonazis comme 4chan et 8chan ou Stormfront, Iron March n’est que peu connu du grand public.
C’est en profitant de cette absence de médiatisation que les membres du forum ont pu se conforter les uns les autres en toute discrétion et devenir de plus en plus extrêmes.
“Je dois passer à l’action. C’est pour ça que je suis venu ici”, lançait par exemple Devonant.
Piratés
Mais soudain, en novembre 2017, le site a été mis hors ligne.
On ne savait alors pas encore si le site avait été piraté ou si les fondateurs craignaient des poursuites judiciaires.
C’est la première hypothèse qui semble aujourd’hui se profiler, un hacker ayant divulgué la semaine dernière une immense base de données d’utilisateurs du forum.
La fuite contient les détails de quelque 3.548 profils.
Un nombre qui donne le vertige.
Sans fard, ils s’y disent homophobes, islamophobes et antisémites, prêt à l’action au travers de milices locales.
Le journal flamand De Morgen a eu accès aux données de quelques uns des participants, après que le site a été hacké.
Parmi eux, au moins quatre Flamands, un Wallon et une Française résidant à Bruxelles.
“Oui, j’exècre les homosexuels.
Oui, je suis raciste”: c’est en ces mots et sous le nom de “Devonant” que l’utilisateur interagissait sur le site d’Iron March en 2017.
Celui qui se disait alors élève en Flandre et âgé de 16 ans n’avait pas peur de se décrire comme fasciste, désireux d’exécuter des homosexuels ou “d’y aller franco à la Mengele” quand il ne parlait pas de trouver un “remède” contre leur attirance sexuelle.
Devonant a découvert Iron March via Next Leap, un manifeste de plus de 200 pages sur la théorie des races et le fascisme rédigé par Alexander Slavros, le Russe qui a fondé le forum Iron March en 2011.
Contrairement à d’autres plateformes pour néonazis comme 4chan et 8chan ou Stormfront, Iron March n’est que peu connu du grand public.
C’est en profitant de cette absence de médiatisation que les membres du forum ont pu se conforter les uns les autres en toute discrétion et devenir de plus en plus extrêmes.
“Je dois passer à l’action. C’est pour ça que je suis venu ici”, lançait par exemple Devonant.
Piratés
Mais soudain, en novembre 2017, le site a été mis hors ligne.
On ne savait alors pas encore si le site avait été piraté ou si les fondateurs craignaient des poursuites judiciaires.
C’est la première hypothèse qui semble aujourd’hui se profiler, un hacker ayant divulgué la semaine dernière une immense base de données d’utilisateurs du forum.
La fuite contient les détails de quelque 3.548 profils.
Un nombre qui donne le vertige.