Tu parles de moyen entre parenthèses, en parlant de besoin. C’est tordre la question. Les moyens varient, évidemment, mais on s’organise en conséquence. S’il n’y a pas de moyens convenable ou de coût convenable pour répondre à un besoin essentiel, c’est que l’endroit n’est pas vivable. Si une chose coûte moins ou plus quelque part, c’est l’inverse ailleurs. Ex. pas de facture d’eau parce que à la source, mais plus de frais de déplacement.
Quoiqu’il en soit, la question est déformée. On parlait de besoins, pas de moyens.
C’est répercuté sur les coûts des services. S’il y a un problème, c’est soit que la facturation ne tient pas compte de tout, soit que le client fait une telle pression à la baisse que ce n’est pas tenable.
Pour rappel : le citoyen moyen est contre le partage du temps de travail (*), pour l’emploi au faciès, et contre le revenu de base, qu’il qualifie de « prime à la paresse ». Donner en stigmatisant, marginalisant, jalousant, insultant, traitant comme des lépreux, je n’appel pas ça de la générosité, plutôt une contrainte dont il se plaind d’ailleurs. Il faudrait le féliciter de donner des miettes aux victimes de la pauvreté qu’il produit lui‑même ? Pour rappel aussi, il pète un plomb pour une hausse de l’essence de 15 %, mais se moquait des victimes des taxes à 15 000 % du RSI et n’a évidemment jamais levé le petit doigt pour ça, ça ne faisait même pas partie des questions courantes aux dernières présidentielles.
(*) Plus précisément, il est contre le partage des salaires, parce que le partage du temps de travail sans partage des salaires, il ne serait pas contre.