salam
NUTRITION - L’association de consommateurs CLCV a examiné 237 marques de produits à base de poisson. Le résultat est surprenant. Découvrez ce qui se cache dans vos rillettes, plats cuisinés et autres surimis.618152Plutôt que du filet, c’est souvent de la chair de poisson qui est utilisée.
Quand vous mangez du poisson pané vous pensez apporter à votre corps une quantité importante de poisson. Et bien il semblerait que la réalité soit toute autre.
L’association de consommateurs CLCV a examiné 237 produits de marques nationales et distributeurs dans différentes catégories de préparation à base de poisson : surimis, rillettes, soupes, plats cuisinés, panés, hachés et parmentiers. De nombreux aliments sont épinglés pour leur mauvaise qualité.
► Du poisson... avec 15% de poisson
Premier problème, un emballage sur dix n’indique pas clairement la quantité de poisson contenue dans l’aliment. Par exemple, pour les soupes elle varie du simple au triple, de 15 à 45%. "Dans les produits transformés, l’utilisation de filets de poisson est rare puisqu’elle ne concerne que 24% des 237 références de notre échantillon", remarque la CLCV.
► Chair de poisson, filets ou pulpe ?
Plutôt que du filet, c’est de la "chair de poisson", qui est souvent utilisée dans les surimis, parmentiers, rillettes de poisson et autres croquettes. Plus rarement, c'est encore pire, lorsqu'on utilise de la "pulpe de poisson" c'est-à-dire des restes de poissons broyés, ce qu'on donnait autrefois au chat. Quand à savoir de quel "poisson" on parle, cela reste mystérieux sur la plupart des étiquettes, même si le Vietnam produit beaucoup de panga, plus d'un million de tonne pour l'exportation, dont la France, son troisième client. Si vous voulez connaître un peu mieux ce poisson produit en masse, regardez ce petit reportage.
► Carton rouge pour les produits pour les enfants
L’assiette des plus petits n’est pas meilleure. Les poissons panés sont souvent la seule manière de faire manger du poisson aux bambins mais là encore, mauvaise surprise. L’étude de la CLCV révèle que ces produits sont encore de plus mauvaise qualité que les autres quand ils ont la mention "kids" ou "baby". Ils contiennent moins de filets (30 % au lieu de 52 % quand ils sont destinés aux adultes). Autre point noir, ils sont moins riches en poisson à cause de l’ajout de purée de pomme de terre et de fromage. Ils contiennent également plus de sucre, de sel et même de matières grasses saturées.
/
NUTRITION - L’association de consommateurs CLCV a examiné 237 marques de produits à base de poisson. Le résultat est surprenant. Découvrez ce qui se cache dans vos rillettes, plats cuisinés et autres surimis.618152Plutôt que du filet, c’est souvent de la chair de poisson qui est utilisée.
Quand vous mangez du poisson pané vous pensez apporter à votre corps une quantité importante de poisson. Et bien il semblerait que la réalité soit toute autre.
L’association de consommateurs CLCV a examiné 237 produits de marques nationales et distributeurs dans différentes catégories de préparation à base de poisson : surimis, rillettes, soupes, plats cuisinés, panés, hachés et parmentiers. De nombreux aliments sont épinglés pour leur mauvaise qualité.
► Du poisson... avec 15% de poisson
Premier problème, un emballage sur dix n’indique pas clairement la quantité de poisson contenue dans l’aliment. Par exemple, pour les soupes elle varie du simple au triple, de 15 à 45%. "Dans les produits transformés, l’utilisation de filets de poisson est rare puisqu’elle ne concerne que 24% des 237 références de notre échantillon", remarque la CLCV.
► Chair de poisson, filets ou pulpe ?
Plutôt que du filet, c’est de la "chair de poisson", qui est souvent utilisée dans les surimis, parmentiers, rillettes de poisson et autres croquettes. Plus rarement, c'est encore pire, lorsqu'on utilise de la "pulpe de poisson" c'est-à-dire des restes de poissons broyés, ce qu'on donnait autrefois au chat. Quand à savoir de quel "poisson" on parle, cela reste mystérieux sur la plupart des étiquettes, même si le Vietnam produit beaucoup de panga, plus d'un million de tonne pour l'exportation, dont la France, son troisième client. Si vous voulez connaître un peu mieux ce poisson produit en masse, regardez ce petit reportage.
► Carton rouge pour les produits pour les enfants
L’assiette des plus petits n’est pas meilleure. Les poissons panés sont souvent la seule manière de faire manger du poisson aux bambins mais là encore, mauvaise surprise. L’étude de la CLCV révèle que ces produits sont encore de plus mauvaise qualité que les autres quand ils ont la mention "kids" ou "baby". Ils contiennent moins de filets (30 % au lieu de 52 % quand ils sont destinés aux adultes). Autre point noir, ils sont moins riches en poisson à cause de l’ajout de purée de pomme de terre et de fromage. Ils contiennent également plus de sucre, de sel et même de matières grasses saturées.
/