Des soldats ukrainiens formés au sein de la brigade Anne de Kyiv, voici l'histoire de cette reine très symbolique

[Drianke]

La 155e brigade mécanisée de l'Armée de terre ukrainienne, dite brigade Anne de Kyiv, est en partie entraînée dans un camp militaire de l'est de la France. Elle est nommée ainsi en l'honneur d'une princesse née dans ce qui est devenu l'Ukraine, transformée par un mariage diplomatique en une reine des Francs.

Près de 950 ans après la date (supposée) de sa mort, une princesse proto-ukrainienne (issue d'un entité étatique ayant existé avant l'Ukraine) devenue reine des Francs se retrouve mêlée à la guerre menée par la Russie en Ukraine. Et à l'effort militaire et diplomatique fourni par la France à son allié ukrainien.

Anne de Kyiv est plus connue sous l'histographie française comme Anne de Kiev. Il s'agit de la transcription à la russe; désormais la transcription à l'ukrainienne est préférée, par Libé comme par le Quai d'Orsay.

Dans son pays natal, selon la dénomination slave, son nom patronyme est Anna Iaroslavana. Littéralement Anne, fille de Iaroslav (le Sage). Ce dernier, grand-prince de Kyiv, a marié plusieurs de ses filles à des monarques européens médiévaux. Baptiser ainsi cette brigade est symbolique, et les symboles sont importants dans le conflit qui fait rage actuellement.

Avant l'Ukraine, ce n'est pas l'Ukraine (ni la Russie)​

Nous sommes au XIe siècle. Moscou n'a pas encore été fondée; contrairement à Kyiv (un mème, petite image humoristique sur Internet, a d'ailleurs été très partagé à ce sujet sur les réseaux sociaux, voir tweet ci-dessous)...........

Des soldats ukrainiens formés au sein de la brigade Anne de Kyiv, voici l'histoire de cette reine très symbolique

La 155e brigade mécanisée de l'Armée de terre ukrainienne, dite brigade Anne de Kyiv, est en partie entraînée dans un camp militaire de l'est de la France. Elle est nommée ainsi en l'honneur d'une princesse née dans ce qui...

france3-regions.francetvinfo.fr

 

[Drianke]

Formation de la brigade ukrainienne Anne de Kyiv par l’armée de Terre​

Direction : Ministère des Armées

Depuis le début de ce mois de septembre, la France forme et équipe une brigade entière de l’armée ukrainienne. Cette formation complète, au profit des 2 300 soldats de la brigade Anne de Kyiv, mobilise 1 500 militaires français. Un modèle de soutien à l’Ukraine inédit que seule la France met en œuvre. Décryptage.

Le président de la République, Emmanuel Macron, avait annoncé en juin dernier la formation et l’équipement d’une brigade entière durant la visite en France du président ukrainien Volodymyr Zelensky, lors du 80e anniversaire du Débarquement allié en Normandie. Ce mercredi 9 septembre, Emmanuel Macron s’est rendu sur le camp militaire du Grand Est qui accueille ces militaires ukrainiens afin de les rencontrer, accompagné de Sébastien Lecornu, ministre des Armées et des Anciens combattants, et de son homologue ukrainien Roustem Oumerov. Il a ainsi pu échanger avec les commandants et militaires ukrainiens formés, après que les ministres aient pu observer de près cet entraînement en conditions réelles, basé sur les retours d’expérience des combats en Ukraine.

Une formation interarmes

La France renforce la formation des forces ukrainiennes en adoptant une approche intégrée, combinant plusieurs types de compétences militaires et d’encadrement. Ce programme, développé en concertation avec les Ukrainiens, vise à offrir une formation au plus proche des conditions réelles de combat. Au terme de celle-ci, la brigade ukrainienne devrait être pleinement opérationnelle et équipée de 128 véhicules de l’avant blindé, 18 canons Caesar, 18 blindés de reconnaissance AMX10RC, 10 TRM ainsi que 20 postes Milan. L’entraînement, articulé en plusieurs phases successives, débute par une phase technique axée sur le matériel et la formation des cadres. S’ensuivent la formation des bataillons d’infanterie puis l’intégration des capacités interarmes à l’échelle du bataillon et ensuite de la brigade............

https://www.defense.gouv.fr/actualites/formation-brigade-ukrainienne-anne-kyiv-larmee-terre

Depuis 2022, plus de 15 000 soldats ukrainiens ont ainsi été formés par la France qui souhaite être un « aiguillon » dans le soutien aux Ukrainiens.

 

[Drianke]

Ou va notre argent alors qu'en France il y a des gens qui dorment dans la rue, ne mangent pas à leur faim et ne peuvent pas se soigner???!!!

Des ukrainiens formés par l'armée française ça devrait être le contraire, nos soldats connaissent quoi de la guerre à part sur une playstation?!

Un budget à la ramasse et si on arrêtait de gaspiller l'argent du peuple français en arrêtant de financer l'Ukraine et ISSraêl?

 

[Drianke]

« La 155e brigade n’a pas été formée en France pour être disloquée » : Paris demande finalement « des explications » à l’Ukraine​

Un mois après son déploiement sur le front, la 155e brigade mécanisée ukrainienne cumule les problèmes. Une partie de ses forces a notamment été allouée à d’autres unités pour les reconstituer. Un choix qui fait réagir la France ce lundi qui demande « des explications » à l’Ukraine.

Interrogé par La Voix du Nord mi-décembre 2024, le ministère français des Armées avait indiqué que « ce sont les forces armées ukrainiennes qui ont organisé la sélection des militaires ukrainiens composant la 155e brigade mécanisée et la gestion des flux ». « Ce sont également, et naturellement, les forces armées ukrainiennes qui définissent les conditions de déploiement sur le sol ukrainien », ajoutait le ministère.


Interrogé par La Voix du Nord mi-décembre 2024, le ministère français des Armées avait indiqué que « ce sont les forces armées ukrainiennes qui ont organisé la sélection des militaires ukrainiens composant la 155e brigade mécanisée et la gestion des flux ». « Ce sont également, et naturellement, les forces armées ukrainiennes qui définissent les conditions de déploiement sur le sol ukrainien », ajoutait le ministère.


Une formulation pesée pour affirmer que la France ne comptait pas s’immiscer dans la gestion interne des forces militaires de l’Ukraine en guerre. Au même moment, des journalistes ukrainiens révélaient que la 155e brigade avait été en partie utilisée pour renforcer d’autres unités meurtries.

« À son retour en Ukraine, ma brigade a été démantelée, comme le serait un donneur d’organes, pour d’autres brigades », écrivait ainsi un soldat de la 155e, cité par Mariana Bezuhla, une députée ukrainienne très critique de l’armée. Les bataillons de défense antiaérienne et antichar auraient aussi été privés de leurs spécialistes, envoyés servir d’autres brigades, et donc devenus inutilisables. Et les canons Caesar, fournis par la France, transférés dans d’autres brigades sans garantie de retour…

« Les Ukrainiens restent souverains mais… »​

Un mois plus tard, le ton a changé. Ce lundi 6 janvier 2025, le ministère français des Armées indique que la France a finalement « demandé des explications à l’Ukraine » sur le sujet. « Les Ukrainiens restent souverains dans l’utilisation de leurs moyens militaires, mais la brigade n’a pas été formée en France pour être disloquée », a-t-on ajouté de même source. La deuxième partie de cette dernière phrase peut être perçue comme une pointe d’agacement, alors que l’Ukraine a reconnu ce lundi des « problèmes » au sein de la 155e brigade.

Sur cette unité de 4500 soldats, l’état-major, trois bataillons d’infanterie et leurs appuis (génie, artillerie, défense sol-air et reconnaissance) ont été formés en France, soit environ 2000 hommes, à 90 % des conscrits sans expérience du combat, accompagnés de 300 encadrants ukrainiens. Le reste de la brigade a été formé en Ukraine. La 155e brigade est déployée depuis début décembre dans le très difficile secteur de Pokrovsk, une ville stratégique l’armée russe tente d’encercler.

’armée française a par ailleurs constaté « quelques dizaines » de désertions pendant la formation de la brigade en France, selon l’état-major. « Il y a eu un certain nombre de désertions, mais qui restent très marginales au vu du volume de personnes qui ont été formées », a indiqué lundi un responsable de l’état-major français à l’AFP. Selon lui, les militaires formés étaient soumis à « un régime (…) imposé par le commandement ukrainien ».

« On ne criminalise pas la désertion en France »​

Mais « on ne criminalise pas la désertion en France », a-t-il souligné. « Si quelqu’un désertait, un procureur français n’avait pas autorité pour arrêter cet individu. Et le droit accordé aux autorités ukrainiennes sur le sol français, c’est juste un droit disciplinaire. » Il a précisé ne pas disposer encore des chiffres consolidés mais estimé que c’était « de l’ordre de quelques dizaines » de désertions sur le territoire français.........................

« La 155e brigade n’a pas été formée en France pour être disloquée » : Paris demande finalement « des explications » à l’Ukraine

Un mois après son déploiement sur le front, la 155e brigade mécanisée ukrainienne...

www.lavoixdunord.fr

 

[Xavier33]

Un choix discutable du commandement Ukrainien mais nous ne sommes pas à leur place. Le front s'étend sur environ 1000 km.
Où aurait il fallu faire intervenir cette unité ?