Détenus palestiniens en grève en Israël Les contacts s'intensifient pour “une solutio

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Casablanca d'antan
VIB
Les contacts se multipliaient jeudi entre autorités israéliennes, détenus palestiniens et organisations internationales pour “trouver une solution” à la grève de la faim qui touche au moins un tiers des prisonniers palestiniens détenus en Israël.

Alors que au moins un tiers des quelque 4.700 détenus palestiniens d'Israël sont en grève de la fin depuis le 17 avril, dont sept depuis plusieurs semaines, provoquant une tension croissante, la mesure d'isolement de deux prisonniers de longue durée a été levée mercredi soir à l'issue de tractations, satisfaisant ainsi partiellement à une revendication des grévistes, ont rapporté la radio publique israélienne et le quotidien palestinien Al-Quds.

Prisonniers politiques

310 parmi les détenus palestiniens sont en détention administrative, une mesure qui permet l'incarcération sans inculpation ni jugement pour des périodes de six mois renouvelables indéfiniment.

Les grévistes réclament notamment l'abolition de l'isolement carcéral et de la détention administrative. Ils revendiquent également l'autorisation des visites pour les prisonniers originaires de Gaza ainsi qu'une amélioration générale de leurs conditions de détention.

Le président palestinien Mahmoud Abbas et le coordinateur des Nations unies pour le processus de paix au Proche-Orient, Robert Serry, ont souligné “l'urgence de résoudre cette question” lors d'une rencontre jeudi, et le commissaire général de l'Agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés de Palestine (UNRWA), a appelé “le gouvernement israélien à trouver une solution acceptable” pour les grévistes de la faim, les qualifiant de “prisonniers politiques”.

Pour sa part, une responsable de l'ONG palestinienne de soutien aux prisonniers, Addameer, a fait état de progrès dans les négociations en cours dans les prisons.

Dix détenus “en danger de mort”

Rappelons qu'au moins dix détenus de la faim sont maintenant “en danger de mort” en raison de la durée de leur grève de la faim commencée il y a près de cinquante jours, ou de leur refus d'une assistance médicale.

A bout de patience, des dizaines de manifestants palestiniens avaient bloqué mercredi l'accès aux bureaux de l'ONU à Ramallah en Cisjordanie, pour presser le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon de sortir de son “silence” sur cette question.

Ce dernier a appelé à “éviter une détérioration de leur état de santé” et indiqué qu'il continue de suivre avec inquiétude cette grève de la faim (...) particulièrement en ce qui concerne ceux qui sont en détention administrative.

Rappelons que le Hamas et le Jihad islamique ont menacé Israël de représailles en cas de décès d'un des grévistes.

“Si cela se produit, attendez-vous à tout de notre part.”

Un dirigeant du Hamas.

Selon les médias israéliens, les services de sécurité se préparent à cette éventualité, à l'approche des manifestations annuelles de la Nakba (catastrophe), terme par lequel les Palestiniens désignent la création d'Israël le 15 mai 1948.

aufait
 

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Alors que au moins un tiers des quelque 4.700 détenus palestiniens d'Israël sont en grève de la fin depuis le 17 avril, dont sept depuis plusieurs semaines, provoquant une tension croissante, la mesure d'isolement de deux prisonniers de longue durée a été levée mercredi soir à l'issue de tractations, satisfaisant ainsi partiellement à une revendication des grévistes, ont rapporté la radio publique israélienne et le quotidien palestinien Al-Quds.

dans les médias on parle d'une nouvelle forme d'Intifada palestinienne..au moins des grèves pour une réelle cause..la semaine dernière une des détenues a été relâchée pour vu que leur appel soit entendu
 
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