Deux belges abattus en Syrie par l'armée syrienne

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Un deuxième Belge tué en Syrie?


Avec B. Alain Lallemand
Mis en ligne il y a 6 heures

L’armée syrienne parle d’un certain Ahmad Stevenberg, tué par ses soins dans un des villages autour de Lattaquié.



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•Syrie: «Chaque soir, nous entendons les bombardements»



Sur le web

•L'agence de presse syrienne Sana

•Le communiqué de Sana





Selon l’agence de presse syrienne Sana, un deuxième combattant belge aurait trouvé la mort en Syrie, cette fois à proximité de la ville côtière de Lattaquié.

Selon l’agence Sana, le jeune Belge s’appelerait Ahmad Stevenberg ; il aurait été liquidé par l’armée régulière lors d’opérations de nettoyage des villages entourant Latakié. Le communiqué cite : « Une unité de l’armée a blessé et tué un nombre de terroristes qui commettaient des actes de pillage et de vol dans le village d’Al-Ghnaimiye. Parmi els terroristes morts se trouvaient (...) un terroriste belge dénommé Ahmad Stevenberg et deux terroristes égyptiens (...) »

Les Affaires étrangères ne confirment pas

Le SPF Affaires étrangères n’est actuellement pas en mesure de confirmer les décès. «L’ambassade de Belgique à Damas étant fermée, nous devons mener nos investigations à partir des ambassades d’Amman (Jordanie), de Beyrouth (Liban) et d’Ankara (Turquie)», explique Joren Vandeweyer, porte-parole des Affaires étrangères. «Il est donc actuellement très difficile d’obtenir une confirmation de ces décès», insiste-t-il.

Pour rappel, un autre Belge, Sean Pidgeon, 23 ans, de Laeken, avait déjà trouvé la mort en Syrie le 23 mars
 
D'après d'autres source, il s'agirait du 3 eme belge tué...

http://www.sudinfo.be/693579/articl...e-tue-en-syrie-victime-des-recruteurs-d-allah


Sean Pidgeon, premier Belge tué en Syrie, victime des recruteurs d'Allah

C.R.



Information Sudpresse à découvrir dans nos éditions de ce samedi : Sean Pidgeon, un jeune belge originaire de Laeken, a trouvé la mort en Syrie, le 15 mars dernier. Il y était parti se battre aux côtés des radicaux. Un de ses amis, Sami, y a également été blessé. Leurs familles sont effondrées...



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Les Affaires étrangères demandent à la famille du combattant musulman de contacter la police




Raphaël Gendron (à droite) est Français. Il est domicilié à Bruxelles depuis des années. Actuellement en Syrie pour combattre le régime de Bashar Al-Assad, il est très proche du cheikh Bassam. Les deux hommes, anciens responsables au sein du CIB (Centre Islamique Belge), avaient été accusés d&#8217;activités terroristes en Italie et sont soupçonnés pour des faits de même nature en Belgique.
Raphaël Gendron (à droite) est Français. Il est domicilié à Bruxelles depuis des années. Actuellement en Syrie pour combattre le régime de Bashar Al-Assad, il est très proche du cheikh Bassam. Les deux hommes, anciens responsables au sein du CIB (Centre Islamique Belge), avaient été accusés d&#8217;activités terroristes en Italie et sont soupçonnés pour des faits de même nature en Belgique.



Ces informations nous ont confirmées par leurs proches, ce vendredi. Elles ne le sont par contre pas, à ce stade, par les Affaires étrangères.

Le sénateur Georges Dallemagne (CDH) a quant à lui eu un contact avec la famlle de Sami... «J&#8217;ai été appelé par la maman d&#8217;un de ces jeunes &#8211; Sami &#8211; en début de semaine», nous explique-t-il. «Elle a milité au Mouvement chrétien pour la paix, et est entrée en contact avec moi par une connaissance commune. Elle voulait alerter les autorités sur l&#8217;histoire de son fils, pour lequel elle est très inquiète. Elle voulait que nous empêchions cela pour d&#8217;autres jeunes...»

Sami, selon sa maman, était un petit garçon sans histoire, grandissant dans un quartier assez paisible de Laeken, près du boulevard Bockstael. «Vers 14 ans, il lui a demandé à se convertir à l&#8217;Islam, et a alors commencé à se radicaliser», explique le sénateur. Début novembre, la maman de Sami l&#8217;emmène en voyage en Allemagne, avec quatre autres de ses copains du quartier.

«Ils en ont profité pour disparaître. Quinze jours plus tard, Sami a appelé sa maman. Il lui disait que tout allait bien, qu&#8217;il était en Turquie, à la frontière avec la Syrie, et qu&#8217;ils étaient en train de s&#8217;engager dans l&#8217;humanitaire. En fait, après quelques semaines, il est apparu que Sami et ses copains étaient entrés en Syrie pour aller y combattre aux côtés des radicaux. C&#8217;est dans ce cadre qu&#8217;un des cinq jeunes, Sean, a perdu la vie. Cela s&#8217;est passé le 15 mars. Il a été enterré là-bas dimanche dernier.»
 
Sami, lui, a été blessé à deux reprises. «À la tête et dans le dos, mais sans réelle gravité, puisqu’il a continué à se battre. Récemment, il a rappelé sa maman pour lui dire qu’il allait désormais se marier là-bas. Elle est bien entendu effondrée. Elle met en cause la mosquée de son quartier de Laeken, qui aurait radicalisé son fils et ses copains. Difficile de savoir ce qu’il en est réellement, bien entendu.»

L’ombre de cheikh Bassam

La présence de jeunes djihadistes belges sur le sol syrien ne peut pas nous étonner: cela fait plus de 10 ans que cet inquiétant phénomène est certifié. Dans l’ombre du recrutement de jeunes fanatiques en plein cœur de nos villes, plane l’ombre d’un homme: le cheikh franco-syrien Bassam Ayachi (69 ans). Soupçonné depuis des années par les spécialistes américains, français et belges d’être à la base de filières terroristes dans notre pays, l’homme n’a été condamné qu’une fois (en Italie pour y avoir recruté des combattants pour le djihad armé en Afghanistan), avant d’y être… blanchi! Mais son nom revient sans cesse dans une multitude de dossiers.
 
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