Prenant la parole lors du 1er Sommet Maroc-Conseil de Coopération du Golfe (Arabie Saoudite, Koweït, Bahreïn, Emirats Arabes Unis, Oman et Qatar), le roi Mohammed VI a présenté un ensemble d’idées qui posent et expliquent aussi bien le cadre institutionnel de cette nouvelle entité qu’elles exposent la question du Sahara devant un aréopage de chefs d’Etat amis, et acquis à la cause du Maroc. Mais , contre l’Occident, le ton est inhabituellement agressif, cassant, voire méprisant et dénué de langue de bois diplomatique (malgré quelques concessions de courtoisie)…
Lectures de ce discours.
Le début du discours est émaillé de marques de reconnaissance : « Je suis fier et sensible au soutien matériel et moral que vous apportez au Maroc, dans la réalisation de ses projets de développement et la défense de ses justes causes ». Mohammed VI fait aussi montre d’une courtoisie toute diplomatique envers ses pairs : « Nous demeurons unis (…) par des liens solides, qui ne reposent pas seulement sur la langue, la religion ou la civilisation, mais qui s’appuient également sur un attachement commun aux mêmes valeurs et principes ».
En dehors de la lutte contre le terrorisme, les valeurs et les principes ne sont pas nécessairement identiques dans un Maroc ouvert à l’islam tolérant et non pas rigoriste assumé, à l’instar du wahhabisme.
A la fin du discours, dont la religion n’est pas l’objet premier, le roi indique la nécessité « d’ouvrir un débat franc et profond entre les différents rites pour corriger les mystifications, mettre en lumière la véritable image de l’Islam et réactiver les valeurs de tolérance qui sont les nôtres ».
Assez osé devant le chef de file des wahhabites…
« Pourquoi ce Sommet, le premier du genre ? Et pourquoi aujourd’hui précisément ? »
Pourquoi le Sommet ? Le roi explique que le partenariat stratégique entre Rabat et le CCG est devenu tellement présent et marquant qu’il était temps de lui créer un cadre institutionnel et des mécanismes de fonctionnement propres. Le roi revient sur ce qu’il avait déjà dit pour annuler le Sommet arabe qui devait se tenir au Maroc en mars, dénonçant les résolutions creuses, issues de discours à la phraséologie plutôt lourde.
Ce sommet, donc, entre le Maroc et les 6 pays du Golfe, est « la meilleure démonstration que l’action arabe commune ne se réalise pas à coups de réunions et de discours, ni au moyen de Sommets périodiques de forme, ou de résolutions toutes prêtes, mais inapplicables ».
Lectures de ce discours.
Le début du discours est émaillé de marques de reconnaissance : « Je suis fier et sensible au soutien matériel et moral que vous apportez au Maroc, dans la réalisation de ses projets de développement et la défense de ses justes causes ». Mohammed VI fait aussi montre d’une courtoisie toute diplomatique envers ses pairs : « Nous demeurons unis (…) par des liens solides, qui ne reposent pas seulement sur la langue, la religion ou la civilisation, mais qui s’appuient également sur un attachement commun aux mêmes valeurs et principes ».
En dehors de la lutte contre le terrorisme, les valeurs et les principes ne sont pas nécessairement identiques dans un Maroc ouvert à l’islam tolérant et non pas rigoriste assumé, à l’instar du wahhabisme.
A la fin du discours, dont la religion n’est pas l’objet premier, le roi indique la nécessité « d’ouvrir un débat franc et profond entre les différents rites pour corriger les mystifications, mettre en lumière la véritable image de l’Islam et réactiver les valeurs de tolérance qui sont les nôtres ».
Assez osé devant le chef de file des wahhabites…
« Pourquoi ce Sommet, le premier du genre ? Et pourquoi aujourd’hui précisément ? »
Pourquoi le Sommet ? Le roi explique que le partenariat stratégique entre Rabat et le CCG est devenu tellement présent et marquant qu’il était temps de lui créer un cadre institutionnel et des mécanismes de fonctionnement propres. Le roi revient sur ce qu’il avait déjà dit pour annuler le Sommet arabe qui devait se tenir au Maroc en mars, dénonçant les résolutions creuses, issues de discours à la phraséologie plutôt lourde.
Ce sommet, donc, entre le Maroc et les 6 pays du Golfe, est « la meilleure démonstration que l’action arabe commune ne se réalise pas à coups de réunions et de discours, ni au moyen de Sommets périodiques de forme, ou de résolutions toutes prêtes, mais inapplicables ».