Dieu et le père noël
- Initiateur de la discussion Ebion
- Date de début
La théologie de la libération non seulement elle fut férocement combattu mais en plus encore une fois ce n'est que de la parlottes (qui plus est local), car dans les fait l'église n'a jamais lutté contre les gouvernements sud américains installé par la CIA.
Il n'empêche que le rôle de l'église est discuté. Que ce soit sur le silence complice de certaines autorités ecclésiastiques jusque dans le soutien logistique apporté à certains criminels de guerre lors de leur exfiltration vers des régimes prêts à les accueillir.
Mais, au moins, on en discute.
Dans les régimes théocratiques, on ferme sa gueule.
Si l'eglise avait le pouvoir tu serais sur un bucher
Si l'eglise avait le pouvoir tu serais sur un bucher
Je vois que tu n'as pas lu la Note doctrinale dont j'ai mis le lien, ou bien tu penses que l'Église cache ses réelles intentions (complotisme danbrownesque).
J'ai besoin de te rappeler un petit point d'ecclésiologie que, malgré tes immenses connaissances dans tous les domaines, tu ne sembles pas saisir.
l'Église, ce n'est pas la même chose que le magistère. Les laïcs, les théologiens, les religieux, les femmes, les diacres, les prêtres, c'est autant l'Église que le magistère, mais chacun avec ses fonctions propres.
Dire que l'Église n'a jamais fait ceci ou cela est une affirmation très forte, parce qu'elle s'appliquerait à tout ce monde-là et pas seulement à une série de papes et à des cardinaux.
Ebion, l’église a régné suffit donc de lire un bon livre d'Histoire pour savoir ce dont elle est capable.
Oui tu as absolument raison.
Je ne te parle pas de l'Église au 11e siècle, mais de l'Église au 21e siècle.
Le fait que l'Église ait maintenu des peuples en tutelle au Moyen Âge et qu'elle se soit opposée à la démocratie et à la laïcité au 19e siècle ne nous indique pas si l'Église le referait au troisième millénaire, mais on peut dire que le vingtième siècle a marqué la fin de l'ère constantinienne. L'Église accepte d'être en exil dans le monde et d'être une voix prophétique plutôt que de chercher à réinstituer la chrétienté.
Il reste que l'Église est plus intransigeante sur les questions de morale, où elle souhaiterait que la société pluraliste réalise un consensus autour de son interprétation de la loi naturelle, notamment en bioéthique et en éthique sexuelle (l'Église est moins rigide sur son enseignement social).
J'aurais davantage d'inquiétudes en ce qui concerne les chrétiens évangéliques.
Parlons de de l’ère de françois 1.
Tu dis que l'Eglise ne soutient pas l'ordre bourgeois ok?
Es que tu as un texte du vatican qui demande la fin de l'usure, du salariat, de l'état bourgeois, du système financier ect...
Es que les banques du vatican vont cesser leurs activités?
Evidement tout ça c'est de la rhétorique, je te pose ces question dont je connais les réponses,juste pour t'ouvrir les yeux sur le faite que l'église communique bcp (en cela elle est très moderne) mais dans les faits il ne se passe rien. Je pense que cela vient de l'essence meme de ce qu'est l'idéologie profonde de l'église qui se reflète dans ses cadres, sa religion, ses édifices ect...tout est dans le paraitre et non dans l'etre.
Tu vois le Pape faire des discours lacrymo, qui aurait pu etre fait par une miss monde ou un acteur: la guerre c'est pas bien, la mort des migrants, c'est pas bien, lavage de pieds ect...la parlotte c'est efficace, ça fait beaucoup d'effet, on gagne en image et il n y a rien à dépenser
Dernière édition:
Est-ce que tu saisis la différence entre accepter le principe de l'économie de marché et se plier aux dictats néolibéraux et à l'obsession de la production/consommation? L'Église soutient l'économie de marché dans la mesure où celle-ci est au service de l'être humain plutôt que de servir à l'assouvissement de l'égoïsme et à l'oppression des moins fortunés.
Pour l'Église, la propriété privée est de droit naturel, avec cette nuance que dans les cas d'extrême nécessité, les biens redeviennent propriété commune, et donc les pauvres y ont droit (cela relativise l'interdit du vol).
Tu as tout dit, plus rien à ajouter.