ennemideta
...de passage nous sommes...
Avec The Gatekeepers (les Gardiens), Dror Moreh secoue Israël. Ses témoins: les six anciens chefs de la sécurité israélienne intérieure. Qui parlent face caméra et contre loccupation. « Car ils sont inquiets pour lavenir dIsraël », dit le réalisateur.
Un documentaire peut-il changer la face du monde? Certes non. Mais il peut susciter une prise de conscience salutaire. Dror Moreh, le réalisateur israélien qui a filmé The Gatekeepers (1) a sans aucun doute fait oeuvre utile, en jetant ce pavé dans la mare, ou plutôt en apportant cette pierre dans lédifice encore à bâtir qui sappellerait la paix au Proche-Orient. Parce que ses « acteurs », les témoins quils a interrogés avec minutie pendant trois ans, ne sont pas nimporte qui. Ce ne sont pas ceux qui argumentent en général pour la paix israélo-palestinienne. Ce ne sont pas « des juifs qui cultivent la haine de soi », ou quelques gauchistes mal dégrossis. Non. Ce sont les six ex-chefs du Shin Beth encore en vie. Le Shin Beth, aussi appelé la Shabak, ce sont les services de sécurité intérieure.
Des durs.
Le documentaire choc qui, signe des temps, a vaincu sans problème la censure militaire israélienne, connaît un beau succès en Israël. Une quinzaine de cinémas le diffusent et font salles combles
Nous voilà donc en présence de ceux qui ont, des années durant, dirigé les services qui espionnaient la société palestinienne, réprimaient, arrêtaient, torturaient, tuaient des Palestiniens. Accessoirement aussi, ils soccupaient des extrémistes israéliens juifs. Six anciens responsables qui ont voué leur vie à la défense de la sécurité dIsraël. Et qui disent, chacun à sa façon, comment, comme le proclame lun deux en conclusion du film, « nous avons gagné toutes les batailles mais nous perdons la guerre ».
la source
http://blog.lesoir.be/baudouinloos/2013/02/13/le-documentaire-qui-trouble-israel/
Un documentaire peut-il changer la face du monde? Certes non. Mais il peut susciter une prise de conscience salutaire. Dror Moreh, le réalisateur israélien qui a filmé The Gatekeepers (1) a sans aucun doute fait oeuvre utile, en jetant ce pavé dans la mare, ou plutôt en apportant cette pierre dans lédifice encore à bâtir qui sappellerait la paix au Proche-Orient. Parce que ses « acteurs », les témoins quils a interrogés avec minutie pendant trois ans, ne sont pas nimporte qui. Ce ne sont pas ceux qui argumentent en général pour la paix israélo-palestinienne. Ce ne sont pas « des juifs qui cultivent la haine de soi », ou quelques gauchistes mal dégrossis. Non. Ce sont les six ex-chefs du Shin Beth encore en vie. Le Shin Beth, aussi appelé la Shabak, ce sont les services de sécurité intérieure.
Des durs.
Le documentaire choc qui, signe des temps, a vaincu sans problème la censure militaire israélienne, connaît un beau succès en Israël. Une quinzaine de cinémas le diffusent et font salles combles
Nous voilà donc en présence de ceux qui ont, des années durant, dirigé les services qui espionnaient la société palestinienne, réprimaient, arrêtaient, torturaient, tuaient des Palestiniens. Accessoirement aussi, ils soccupaient des extrémistes israéliens juifs. Six anciens responsables qui ont voué leur vie à la défense de la sécurité dIsraël. Et qui disent, chacun à sa façon, comment, comme le proclame lun deux en conclusion du film, « nous avons gagné toutes les batailles mais nous perdons la guerre ».
la source
http://blog.lesoir.be/baudouinloos/2013/02/13/le-documentaire-qui-trouble-israel/