Bonjour
Être dogmatique risque-t-il à tout moment de nous conduire à la violence?
Être sceptique ou relativiste est-il nécessairement le gage d'une plus grande tolérance?
Il est vrai qu'il y a eu ce genre de dérives dans l'histoire, notamment en Occident. À certains moments, le dogmatisme était inversement proportionnel à l'évidence des croyances en jeu (les religieux s'entretuaient, mais pas les mathématiciens).
Mais a priori, être dogmatique ou avoir des certitudes absolues sur un sujet comme la religion ne veut pas dire qu'on serait disposé à opprimer ceux qui ne sont pas d'accord.
Avoir des certitudes, c'est une chose, mais on peut aussi comprendre que les certitudes ne se soutiennent pas par l'usage de la violence et de la contrainte...
Au contraire, le fait de soutenir nos certitudes par la violence finit par se retourner contre nous et nous discréditer. C'est pour cela qu'on fait tant de procès aujourd'hui au « christianisme » et à « l'islam » à cause des crimes de certaines pommes pourries.
Par exemple l'Inquisition pouvait avoir l'air d'une bonne idée au Moyen Âge, mais de nos jours, c'est devenu un boulet pour les catholiques...
Tout comme bien des gens dénoncent aujourd'hui les tactiques d'intimidation des « wokistes », qui sont dans une dérive autoritaire.
Contrairement à un vieil adage catholique « l'erreur n'a pas de droit », il faut affirmer que oui l'erreur a des droits.
Mais il faut affirmer aussi qu'il est pas interdit d'avoir des certitudes ou de croire en des vérités objectives, et de croire que les autres ont pas raison. Cela fait pas de nous de mauvaises personnes. Ça dépend comment on traite les autres à partir de là.
Je me rappellerai toujours que c'est l'attentat de janvier 2015 contre Charlie Hebdo qui a sauvé cette revue d'une faillite imminente*.
* Je ne veux pas dire que c'était un mal pour un « bien ». J'aurais mille fois préféré que les victimes survivent et que la revue fasse faillite. Mais dans la perspective tordue des terroristes, ce geste a été contre-productif.
Être dogmatique risque-t-il à tout moment de nous conduire à la violence?
Être sceptique ou relativiste est-il nécessairement le gage d'une plus grande tolérance?
Il est vrai qu'il y a eu ce genre de dérives dans l'histoire, notamment en Occident. À certains moments, le dogmatisme était inversement proportionnel à l'évidence des croyances en jeu (les religieux s'entretuaient, mais pas les mathématiciens).
Mais a priori, être dogmatique ou avoir des certitudes absolues sur un sujet comme la religion ne veut pas dire qu'on serait disposé à opprimer ceux qui ne sont pas d'accord.
Avoir des certitudes, c'est une chose, mais on peut aussi comprendre que les certitudes ne se soutiennent pas par l'usage de la violence et de la contrainte...
Au contraire, le fait de soutenir nos certitudes par la violence finit par se retourner contre nous et nous discréditer. C'est pour cela qu'on fait tant de procès aujourd'hui au « christianisme » et à « l'islam » à cause des crimes de certaines pommes pourries.
Par exemple l'Inquisition pouvait avoir l'air d'une bonne idée au Moyen Âge, mais de nos jours, c'est devenu un boulet pour les catholiques...
Tout comme bien des gens dénoncent aujourd'hui les tactiques d'intimidation des « wokistes », qui sont dans une dérive autoritaire.
Contrairement à un vieil adage catholique « l'erreur n'a pas de droit », il faut affirmer que oui l'erreur a des droits.
Mais il faut affirmer aussi qu'il est pas interdit d'avoir des certitudes ou de croire en des vérités objectives, et de croire que les autres ont pas raison. Cela fait pas de nous de mauvaises personnes. Ça dépend comment on traite les autres à partir de là.
Je me rappellerai toujours que c'est l'attentat de janvier 2015 contre Charlie Hebdo qui a sauvé cette revue d'une faillite imminente*.
* Je ne veux pas dire que c'était un mal pour un « bien ». J'aurais mille fois préféré que les victimes survivent et que la revue fasse faillite. Mais dans la perspective tordue des terroristes, ce geste a été contre-productif.