Par Aïssam Aït-Yahya :
On me pose souvent la question de savoir quelle est ma position concernant l’islamophobie. Je pense tout d’abord, qu’il faut obligatoirement faire la distinction entre les notions pour ne pas tomber dans les pièges contre-productifs que leurs sens -mal compris- peuvent créer. Nous faut-il vraiment combattre l’islamophobie ? C’est-à-dire les sentiments d’animosité et de haine contre l’Islam? De manière générale, nous lancer dans une campagne de sensibilisation et de mobilisation visant à vouloir pénaliser/criminaliser toutes les opinions négatives contre cette religion et ce mode de vie ? Ou bien, au contraire, ne faudrait-il pas combattre seulement les actes et paroles antimusulmanes ? Qui ne sont qu’autant d’attaques visant des individus ou institutions du fait de leur appartenance à une communauté religieuse, et qui portent atteinte aux musulmans dans l’intégrité de leur personne, de leurs biens, de leurs honneurs ? En toute honnêteté, il faut que le musulman saisisse cette nuance dont les implications sont importantes, tout en comprenant et en maîtrisant la nature de notre contexte français.
On me pose souvent la question de savoir quelle est ma position concernant l’islamophobie. Je pense tout d’abord, qu’il faut obligatoirement faire la distinction entre les notions pour ne pas tomber dans les pièges contre-productifs que leurs sens -mal compris- peuvent créer. Nous faut-il vraiment combattre l’islamophobie ? C’est-à-dire les sentiments d’animosité et de haine contre l’Islam? De manière générale, nous lancer dans une campagne de sensibilisation et de mobilisation visant à vouloir pénaliser/criminaliser toutes les opinions négatives contre cette religion et ce mode de vie ? Ou bien, au contraire, ne faudrait-il pas combattre seulement les actes et paroles antimusulmanes ? Qui ne sont qu’autant d’attaques visant des individus ou institutions du fait de leur appartenance à une communauté religieuse, et qui portent atteinte aux musulmans dans l’intégrité de leur personne, de leurs biens, de leurs honneurs ? En toute honnêteté, il faut que le musulman saisisse cette nuance dont les implications sont importantes, tout en comprenant et en maîtrisant la nature de notre contexte français.