salam
Nabil Benabdellah démissionnera-t-il de son poste de ministre de lHabitat, de lUrbanisme et de la Politique de la ville ? Mettra-t-il à exécution la menace quil avait proférée le 21 mai devant la commission des finances et du développement économique à la Chambre des conseillers, de présenter sa démission si le drame de la médina de Casablanca survenu le 17 mai faisant cinq morts se reproduisait?
Moins dun mois après, une autre maison de deux étages sest écroulée sur ses habitants faisant trois morts et plus de cinq blessés. Ce fut le samedi 9 juin à Derb Maîzi à Casablanca dans lancienne Médina exta-muros.
Benabdellah na pas pipé mot depuis. Mais son entourage laisse entendre que lhomme ne compte pas présenter sa démission puisquil estime quil nest pas impliqué directement dans ce drame en tant que ministre et que sa responsabilité nest pas engagée.
«Le ministre ne démissionnera pas puisquil nest à ce poste que depuis quelques mois. Et du coup, il est insensé de lui demander de rendre des comptes sur un drame qui perdure», nous a confié une source informée sous le couvert de lanonymat.
Des propos qui ne semblent pas du goût de certains adversaires politiques du patron du PPS qui estiment que la décision de Benabdellah de démissionner de ses fonctions sera un choix sûrement délicat pour celui qui a tout fait pour avoir ce poste et qui na pas hésité à lier le sort de son parti à celui du PJD.
Les adversaires politiques du patron du PPS se sont même demandés combien il lui faudrait de victimes pour quil tienne sa parole, lui qui na pourtant pas hésité à rappeler que dans les pays démocratiques, des ministres perdent leurs postes dans de tels drames.
Benabdellah ne sera néanmoins pas le seul ministre du gouvernement Benkirane à manquer de courage politique. Dautres avant lui ont brandi pareille menace sans jamais la mettre à exécution.
Cest le cas du jeune ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement qui a dû faire amende honorable et avaler nombre de couleuvres après la tempête soulevée par les nouveaux cahiers des charges concernant les deux chaînes nationales sans jamais donner le moindre signe dune quelconque volonté de démissionner comme il en a brandi la menace.
Il a même gardé le silence après sêtre vu retirer le dossier pour le mettre entre les mains de lactuel ministre de lHabitat.
Cest le cas également dEl Houssaine Louardi, ministre de la Santé, qui a dû retirer la décision de démissionner quil a brandie face aux pressions exercées sur lui afin quil puisse reprendre son secrétaire général.
En effet, lhomme a fini par plier léchine et annuler sa décision de suspendre ce dernier.
De son côté, Mustafa Ramid, ministre de la Justice et des Libertés, se dit lui-même prêt à démissionner mais dans deux ans et à condition quil estime avoir échoué dans sa mission de réformer la Justice. Malin nest-ce pas?
source:Libération
Nabil Benabdellah démissionnera-t-il de son poste de ministre de lHabitat, de lUrbanisme et de la Politique de la ville ? Mettra-t-il à exécution la menace quil avait proférée le 21 mai devant la commission des finances et du développement économique à la Chambre des conseillers, de présenter sa démission si le drame de la médina de Casablanca survenu le 17 mai faisant cinq morts se reproduisait?
Moins dun mois après, une autre maison de deux étages sest écroulée sur ses habitants faisant trois morts et plus de cinq blessés. Ce fut le samedi 9 juin à Derb Maîzi à Casablanca dans lancienne Médina exta-muros.
Benabdellah na pas pipé mot depuis. Mais son entourage laisse entendre que lhomme ne compte pas présenter sa démission puisquil estime quil nest pas impliqué directement dans ce drame en tant que ministre et que sa responsabilité nest pas engagée.
«Le ministre ne démissionnera pas puisquil nest à ce poste que depuis quelques mois. Et du coup, il est insensé de lui demander de rendre des comptes sur un drame qui perdure», nous a confié une source informée sous le couvert de lanonymat.
Des propos qui ne semblent pas du goût de certains adversaires politiques du patron du PPS qui estiment que la décision de Benabdellah de démissionner de ses fonctions sera un choix sûrement délicat pour celui qui a tout fait pour avoir ce poste et qui na pas hésité à lier le sort de son parti à celui du PJD.
Les adversaires politiques du patron du PPS se sont même demandés combien il lui faudrait de victimes pour quil tienne sa parole, lui qui na pourtant pas hésité à rappeler que dans les pays démocratiques, des ministres perdent leurs postes dans de tels drames.
Benabdellah ne sera néanmoins pas le seul ministre du gouvernement Benkirane à manquer de courage politique. Dautres avant lui ont brandi pareille menace sans jamais la mettre à exécution.
Cest le cas du jeune ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement qui a dû faire amende honorable et avaler nombre de couleuvres après la tempête soulevée par les nouveaux cahiers des charges concernant les deux chaînes nationales sans jamais donner le moindre signe dune quelconque volonté de démissionner comme il en a brandi la menace.
Il a même gardé le silence après sêtre vu retirer le dossier pour le mettre entre les mains de lactuel ministre de lHabitat.
Cest le cas également dEl Houssaine Louardi, ministre de la Santé, qui a dû retirer la décision de démissionner quil a brandie face aux pressions exercées sur lui afin quil puisse reprendre son secrétaire général.
En effet, lhomme a fini par plier léchine et annuler sa décision de suspendre ce dernier.
De son côté, Mustafa Ramid, ministre de la Justice et des Libertés, se dit lui-même prêt à démissionner mais dans deux ans et à condition quil estime avoir échoué dans sa mission de réformer la Justice. Malin nest-ce pas?
source:Libération