"Il s’agit d’un délit de blasphème à la sacralité de la souveraineté nationale et d’une offense à la dignité de tous les Marocains où qu’ils soient".
Rédaction du HuffPost Maroc
CONDAMNATION - Samedi, lors d’une manifestation à Paris, un drapeau du Maroc a été piétiné et brûlé par des “séparatistes rifains”. Ce geste, qui a choqué les Marocains, a poussé le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) à réagir en condamnant fermement cet acte le qualifiant, dans un communiqué publié ce lundi sur le portail du conseil, d’“enfantin” et de “lâche”. “Il s’agit d’un délit de blasphème à la sacralité de la souveraineté nationale et d’une offense à la dignité de tous les Marocains où qu’ils soient”, affirme le CCME.
Pour le secrétaire général du CCME, Abdellah Boussouf, cité par la même source, c’est “une atteinte grave à l’un des symboles de la souveraineté nationale et à la dignité des Marocains”. Il tient à rappeler que “la profanation du drapeau national représente un acte criminel qui n’a aucun rapport avec la liberté d’expression”. Et de préciser qu’il s’agit d’un “comportement barbare” qui “nuit à des générations de Marocains et Marocaines, du nord comme du sud du royaume, qui ont consenti d’immenses sacrifices pour l’indépendance du Maroc, l’unité de ses terres ainsi que pour son progrès et développement”.
Le conseil rappelle également, par le même biais, “les efforts incommensurables que des générations d’immigrés marocains ont déployés pour la défense des intérêts de la nation et leur attachement à l’identité marocaine qui se définit par sa diversité, son ouverture et sa tolérance, des valeurs que des parents marocains à l’étranger ont tenu à transmettre à leurs enfants et à incarner au quotidien”. Et d’estimer que “de telles méthodes provocatrices ne pourront atteindre ni la cohésion nationale ni l’attachement inaltérable des Marocains du monde à leur partie et à leur Roi qu’ils ne cessent d’exprimer à toutes les occasions”.
Samedi 26 octobre, une marche organisée à Paris devait commémorer le troisième anniversaire du décès de Mohcine Fikri. Parmi les quelques centaines de manifestants, certains qualifiés de “séparatistes rifains” ont piétiné et brûlé le drapeau du Maroc sous l’objectif de plusieurs caméras, en réclamant “l’indépendance du Rif” et en brandissant des drapeaux d’une “République du Rif”, selon des sources sur place.
Dans une vidéo publiée sur son compte Facebook, Said Chramti, président de l’Association Grand Rif des droits de l’Homme, présent lors de cette manifestation, a “condamné fermement l’acte perpétré par un groupuscule de séparatistes qui ont brûlé et piétiné le drapeau du Maroc, sur le sol français”. Selon le média L’Afrique adulte, également présent sur place, les manifestants ont lu un document dans lequel ils appelaient à “des mesures diplomatiques et à des sanctions et restrictions économiques contre le Maroc”, tout en soulignant que le but de cette marche était “d’alerter les Français sur les récents développements politiques dans le Rif”.
https://www.huffpostmaghreb.com/ent..._5db6acd4e4b05df62ec20d5f?utm_hp_ref=mg-maroc
Rédaction du HuffPost Maroc
CONDAMNATION - Samedi, lors d’une manifestation à Paris, un drapeau du Maroc a été piétiné et brûlé par des “séparatistes rifains”. Ce geste, qui a choqué les Marocains, a poussé le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) à réagir en condamnant fermement cet acte le qualifiant, dans un communiqué publié ce lundi sur le portail du conseil, d’“enfantin” et de “lâche”. “Il s’agit d’un délit de blasphème à la sacralité de la souveraineté nationale et d’une offense à la dignité de tous les Marocains où qu’ils soient”, affirme le CCME.
Pour le secrétaire général du CCME, Abdellah Boussouf, cité par la même source, c’est “une atteinte grave à l’un des symboles de la souveraineté nationale et à la dignité des Marocains”. Il tient à rappeler que “la profanation du drapeau national représente un acte criminel qui n’a aucun rapport avec la liberté d’expression”. Et de préciser qu’il s’agit d’un “comportement barbare” qui “nuit à des générations de Marocains et Marocaines, du nord comme du sud du royaume, qui ont consenti d’immenses sacrifices pour l’indépendance du Maroc, l’unité de ses terres ainsi que pour son progrès et développement”.
Le conseil rappelle également, par le même biais, “les efforts incommensurables que des générations d’immigrés marocains ont déployés pour la défense des intérêts de la nation et leur attachement à l’identité marocaine qui se définit par sa diversité, son ouverture et sa tolérance, des valeurs que des parents marocains à l’étranger ont tenu à transmettre à leurs enfants et à incarner au quotidien”. Et d’estimer que “de telles méthodes provocatrices ne pourront atteindre ni la cohésion nationale ni l’attachement inaltérable des Marocains du monde à leur partie et à leur Roi qu’ils ne cessent d’exprimer à toutes les occasions”.
Samedi 26 octobre, une marche organisée à Paris devait commémorer le troisième anniversaire du décès de Mohcine Fikri. Parmi les quelques centaines de manifestants, certains qualifiés de “séparatistes rifains” ont piétiné et brûlé le drapeau du Maroc sous l’objectif de plusieurs caméras, en réclamant “l’indépendance du Rif” et en brandissant des drapeaux d’une “République du Rif”, selon des sources sur place.
Dans une vidéo publiée sur son compte Facebook, Said Chramti, président de l’Association Grand Rif des droits de l’Homme, présent lors de cette manifestation, a “condamné fermement l’acte perpétré par un groupuscule de séparatistes qui ont brûlé et piétiné le drapeau du Maroc, sur le sol français”. Selon le média L’Afrique adulte, également présent sur place, les manifestants ont lu un document dans lequel ils appelaient à “des mesures diplomatiques et à des sanctions et restrictions économiques contre le Maroc”, tout en soulignant que le but de cette marche était “d’alerter les Français sur les récents développements politiques dans le Rif”.
https://www.huffpostmaghreb.com/ent..._5db6acd4e4b05df62ec20d5f?utm_hp_ref=mg-maroc