Babouchemasquee
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C'est d'un commissariat de Dreux qu'est partie la polémique sur la remise en liberté de trois délinquants. Un commissariat aux étranges pratiques...
"Et moi, tu penses pouvoir me satisfaire, je t'ai déjà fait gagner 90 euros." C'est le texto reçu par une mère de famille célibataire de la part d'un agent en poste au commissariat de Dreux. Selon elle, il vient de son propre chef d'annuler un PV et réclame "son dû". Des pratiques qui sont dans le collimateur de la police des polices.
L'affaire n'a décidément rien de banal, car c'est de Dreux qu'est partie en juillet la polémique sur la remise en liberté de trois délinquants condamnés, faute de place en prison. Auraient-ils tenté de détourner l'attention pour faire oublier cette affaire sordide qui les vise directement ?
Messages explicites
De fait, voilà un mois que l'IGPN, la police des polices, enquête dans la plus grande discrétion sur des dysfonctionnements au sein du commissariat. Si les investigations des "boeufs-carottes", selon nos informations, n'épargnent aucun service, elles visent principalement des arnaques aux PV.
Les fonctionnaires en charge d'encaisser les amendes s'arrangeraient pour faire sauter certaines contraventions contre des cadeaux - parfois en espèces sonnantes et trébuchantes - et même des faveurs sexuelles. C'est ce qu'a révélé une habitante de Dreux sollicitée par textos par un policier. Les messages - tout à fait explicites - ont été certifiés par huissier : "Dis-moi des choses excitantes", "Qu'est-ce que tu me fais pour pas payer d'amendes ?" "Je te rappelle que c'est toi que je veux", ose le fonctionnaire indélicat, placé en garde à vue depuis. Selon des témoins, au sein de l'administration, beaucoup seraient au courant de ces pratiques, instaurées il y a des années. Un système qui ciblerait essentiellement des femmes seules en situation économique fragile ou précaire. Et notamment des mères célibataires.
C'est moi ou les forces de l'ordre trempent de plus en plus dans des scandales ?
Source : Le Point, par Aziz ZEMOURI
"Et moi, tu penses pouvoir me satisfaire, je t'ai déjà fait gagner 90 euros." C'est le texto reçu par une mère de famille célibataire de la part d'un agent en poste au commissariat de Dreux. Selon elle, il vient de son propre chef d'annuler un PV et réclame "son dû". Des pratiques qui sont dans le collimateur de la police des polices.
L'affaire n'a décidément rien de banal, car c'est de Dreux qu'est partie en juillet la polémique sur la remise en liberté de trois délinquants condamnés, faute de place en prison. Auraient-ils tenté de détourner l'attention pour faire oublier cette affaire sordide qui les vise directement ?
Messages explicites
De fait, voilà un mois que l'IGPN, la police des polices, enquête dans la plus grande discrétion sur des dysfonctionnements au sein du commissariat. Si les investigations des "boeufs-carottes", selon nos informations, n'épargnent aucun service, elles visent principalement des arnaques aux PV.
Les fonctionnaires en charge d'encaisser les amendes s'arrangeraient pour faire sauter certaines contraventions contre des cadeaux - parfois en espèces sonnantes et trébuchantes - et même des faveurs sexuelles. C'est ce qu'a révélé une habitante de Dreux sollicitée par textos par un policier. Les messages - tout à fait explicites - ont été certifiés par huissier : "Dis-moi des choses excitantes", "Qu'est-ce que tu me fais pour pas payer d'amendes ?" "Je te rappelle que c'est toi que je veux", ose le fonctionnaire indélicat, placé en garde à vue depuis. Selon des témoins, au sein de l'administration, beaucoup seraient au courant de ces pratiques, instaurées il y a des années. Un système qui ciblerait essentiellement des femmes seules en situation économique fragile ou précaire. Et notamment des mères célibataires.
C'est moi ou les forces de l'ordre trempent de plus en plus dans des scandales ?
Source : Le Point, par Aziz ZEMOURI