«droit à l'oubli»: google avoue des difficultés face à l'afflux des demandes

mam80

la rose et le réséda
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«Droit à l'oubli»: Google avoue des difficultés face à l'afflux des demandes
Le géant internet américain Google continue de voir affluer les demandes de retrait de liens au nom du «droit à l'oubli» prescrit par la justice européenne, mais dit avoir des difficultés à les évaluer faute de lignes directrices claires.

>> Dix questions que vous vous posez sur le droit à l'oubli sur Google
Dans une lettre qu'il a adressée jeudi au Comité article 29 -réunissant les organismes européens de protection des données comme la Cnil française-, Google dit avoir reçu au 18 juillet plus de 91.000 demandes pour supprimer un total de 328.000 liens. Un précédent décompte fin juin faisait état de 70.000 demandes.

La plus grande partie vient de la France (17.500 demandes) et d'Allemagne (16.500), suivies du Royaume-Uni (12.000), de l'Espagne (8.000) et de l'Italie (7.500), détaille le groupe.

Des difficultés pour évaluer la validité des demandes
Google dit avoir retiré 53% des liens concernés sur ses sites européens (ils continuent d'apparaître sur ses sites américains ou d'autres régions du monde où la législation européenne ne s'applique pas), mais reconnaît des difficultés pour évaluer la validité des demandes.

«Certaines demandes s'avèrent être faites avec des informations fausses ou inexactes», écrit Peter Fleischer, en charge des questions de données privées chez Google. «Même si les demandeurs nous fournissent des informations justes, ils peuvent, et c'est compréhensible, éviter de nous fournir des faits qui ne sont pas en leur faveur». Et de citer par exemple une personne demandant de retirer les liens vers des informations sur un délit commis alors qu'elle était mineure, en omettant de signaler qu'elle a été condamnée à l'âge adulte pour des faits similaires, ou ne précisant pas qu'elle est une personnalité publique.

20 mn


mam

Le groupe américain en profite pour demander l'avis des régulateurs sur une série de problèmes. Il s'interroge sur la manière de faire la différence entre ce qui est ou non dans l'intérêt public, sur le traitement des informations liées à des personnes publiques ou sur les mises en ligne par des gouvernements.

Microsoft avait suivi les traces de Google en commençant début juillet à laisser les internautes européens demander le retrait d'informations les concernant dans les résultats de son moteur de recherche Bing.
 

shusen

www.mySigns.fr
Moi j'ai fais trois demandes qui entraient dans leur charte.

Toutes les trois m'ont été refusées avec comme explications que si j'étais pas content en gros, que je me plaigne à l'organisme européen qui s'occupe de ce truc.Bref, ça ne sert à rien pour l'instant.
 
Comment pouvez vous croire une seule seconde que google va vous oublier?????
Le patron de google lui même avait dit que ceux qui voulaient l'anonymat c'est qu'ils avaient des choses à cacher.
Je pense que tous ceux qui se jettent sur le formulaire de l'anonymat et de l'oubli, se jettent au fait dans la gueule de la nsa...
Soyons parano et fous jusqu'au bout!!!
:confused: :confused: :confused:
 
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