kamomille
VIB
Avec son complexe ddipe, Freud a gâché des générations de managers.
Rappelons les faits mythologiques : loracle de Delphes ayant prédit à Laïos, roi de Thèbes, que son futur fils tuerait son père et épouserait sa mère, celui-ci abandonna le bébé dipe à sa naissance et, par une succession de concours de circonstances, la prédiction se réalisa.
Pour Freud, ce schéma étant irréversible, la mort du père habite linconscient de chacun.
Appliqué dans la famille, cela voudrait dire que tout père, inconsciemment, sent dans ses enfants une menace pour son autorité.
Appliqué dans lentreprise, cela voudrait dire que tout manager, inconsciemment, sent dans ses collaborateurs un rival potentiel prêt à le remplacer. Même si Freud ne sest pas aventuré sur le terrain de lentreprise, les managers ont mal digéré cette menace. Et ce nest pas un hasard si le choix dun collaborateur se porte sur quelquun qui ne fera pas dombre, qui ne sera pas trop ambitieux, qui s'avèrera facilement dirigeable, influençable
Enterrons Sigmund et privilégions ce que je baptise le « modèle épiphyte ».
Est épiphyte une plante qui pousse sur un arbre et développe sa vie sans lui porter préjudice (comme lorchidée). A linverse dune plante parasite (tel le gui) qui pousse sur un arbre en lui pompant sa sève
Dans lentreprise, tout manager doit faire éclore des collaborateurs épiphytes. Il doit les aider à se former, à grandir, à progresser. Et tant mieux si lélève savère meilleur que le maître : cest lorganisation qui en bénéficiera.
Dans la famille, il en va de même : quelle plus grande satisfaction que de se voir dépasser par ses propres enfants Le témoin doit être passé à meilleur que soi, comme dans une course à relais.
Et si, au lieu de parler de la mort du père, Freud avait parlé de la « renaissance » du père ? Renaître par ses collaborateurs, renaître par ses enfants, pourrait alors devenir la voie de la sagesse et le moteur dun nouveau type de management.
Mis en ligne le 31 Mars 2009
Rappelons les faits mythologiques : loracle de Delphes ayant prédit à Laïos, roi de Thèbes, que son futur fils tuerait son père et épouserait sa mère, celui-ci abandonna le bébé dipe à sa naissance et, par une succession de concours de circonstances, la prédiction se réalisa.
Pour Freud, ce schéma étant irréversible, la mort du père habite linconscient de chacun.
Appliqué dans la famille, cela voudrait dire que tout père, inconsciemment, sent dans ses enfants une menace pour son autorité.
Appliqué dans lentreprise, cela voudrait dire que tout manager, inconsciemment, sent dans ses collaborateurs un rival potentiel prêt à le remplacer. Même si Freud ne sest pas aventuré sur le terrain de lentreprise, les managers ont mal digéré cette menace. Et ce nest pas un hasard si le choix dun collaborateur se porte sur quelquun qui ne fera pas dombre, qui ne sera pas trop ambitieux, qui s'avèrera facilement dirigeable, influençable
Enterrons Sigmund et privilégions ce que je baptise le « modèle épiphyte ».
Est épiphyte une plante qui pousse sur un arbre et développe sa vie sans lui porter préjudice (comme lorchidée). A linverse dune plante parasite (tel le gui) qui pousse sur un arbre en lui pompant sa sève
Dans lentreprise, tout manager doit faire éclore des collaborateurs épiphytes. Il doit les aider à se former, à grandir, à progresser. Et tant mieux si lélève savère meilleur que le maître : cest lorganisation qui en bénéficiera.
Dans la famille, il en va de même : quelle plus grande satisfaction que de se voir dépasser par ses propres enfants Le témoin doit être passé à meilleur que soi, comme dans une course à relais.
Et si, au lieu de parler de la mort du père, Freud avait parlé de la « renaissance » du père ? Renaître par ses collaborateurs, renaître par ses enfants, pourrait alors devenir la voie de la sagesse et le moteur dun nouveau type de management.
Mis en ligne le 31 Mars 2009