eau Les barrages marocains font le plein +66%

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Les barrages font le plein

· Le niveau de remplissage passe à 66%

· Mais des inégalités selon les régions

LA situation des barrages est satisfaisante. Le niveau de l’ensemble des ouvrages a sensiblement grimpé à la faveur d’une bonne pluviométrie. Au 16 janvier, on enregistrait un taux de remplissage de 66,6% contre 46,3% à la même période en 2008. Selon les chiffres du secrétariat d’Etat chargé de l’Eau, les réserves atteignent 10,4 milliards de m3. Ce qui induit un apport hydrique considérable, notamment pour la nappe phréatique.
Certains petits et moyens ouvrages débordent pratiquement. C’est le cas notamment du barrage Hassan Addakhil dont la capacité s’élève à 320,8 millions de m3 et qui affiche 100% contre 46,2% en 2008. De même pour les ouvrages El Kensera, Ibn Battouta, Nakhla. Ou encore le barrage sur oued Za.
Toutefois, le niveau reste inégal selon les régions. Ainsi, certains grands barrages, malgré une hausse des réserves, restent en deçà de leurs capacités. C’est le cas notamment d’Al Massira, grand barrage agricole d’une capacité de 2,65 milliards de m3 qui affiche un taux de remplissage de 21,1%.
Une performance qui reste, malgré tout, remarquable par rapport à sa situation de l’année dernière à la même époque (17,3%). C’est aussi le cas pour d’autres grands barrages agricoles qui ont amélioré sensiblement leurs scores. Il en est ainsi notamment des ouvrages qui dominent les régions du Loukkous, le Gharb, Doukkala-Abda ou encore Tadla-Béni Mellal. C’est le cas de Bin El Ouidane qui affiche un taux de remplissage de 60,1% contre 49,2%. Idem pour le barrage Ahmed El Hansali dont le niveau atteint 63,6%, contre 33,3 l’année dernière à la même époque. Ou encore l’ouvrage Idriss 1er qui a presque doublé son score en passant à 91,1% contre 46,2% à la même date en 2008.
Pour Al Wahda, autre grand barrage agricole dont la retenue s’élève à 3,7 milliards de m3, le taux de remplissage est passé à 85,3% contre 70,1% l’année dernière. Pour oued El Makhazine, dont la capacité s’élève à près de 700 millions de m3, il est passé à 89,3% contre 49,2% à la même date de l’année dernière.

K. E. H.
 
Woow, C'est tres bien, ca serait une bonne saison Inchallah.

Il faut pas oublier qu'avant il y a le probleme de sedimentation dans les grand brages et l'ADH a resolu ce probleme dans certains, donc c'est une valeur ajoutee de point de vue quantite de remplissage.
 

Nakame

VIB
Le nouveau barrage de Ouirgane est plein à craquer, il y a de l'eau de partout en ce moment!
Et je viens de traverser une grosse tempête de pluie entre Casa et Marrakech

Bref c'est du bon pour l'année 2009 et l'agriculture, le printemps va être très fleuri
 
Le nouveau barrage de Ouirgane est plein à craquer, il y a de l'eau de partout en ce moment!
Et je viens de traverser une grosse tempête de pluie entre Casa et Marrakech

Bref c'est du bon pour l'année 2009 et l'agriculture, le printemps va être très fleuri
je pense à un petit tour à Ifrane pour mars ou avril ..mais je n'y étais pas depuis longtemps, tu penses que ça serait une bonne idée ?
 

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Système Euro-méditerranéen d’Information dans le domaine de l’Ea
Semide

Lors de la réunion ministérielle Euro-méditerranéenne sur la gestion de l’eau tenue à Turin en Octobre 1999. Les Ministres de 27 pays du pourtour méditerranéen ont convenu en accord avec la commission Européenne de créer le SEMIDE (Système Euro-méditerranéen d’Information sur les savoir-faire dans le domaine de l’Eau) vue de promouvoir l’échange des connaissances dans les domaines liés à la gestion de l’eau.
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Les instances d'orientations

Le Conseil Supérieur de l’Eau et du Climat ( C.S.E.C )

Le CSEC est composé pour moitié des représentants de l’État, des agences de bassins hydrauliques (ABH), de l’Office Nationale de l’Eau Potable (ONEP), de l’Office Nationale de l’Électricité (ONE), et des Offices Régionaux de Mise en Valeur Agricole(ORMVA), et pour moitié des représentants des usagers de l’eau, des assemblés préfectorales ou provinciales, des établissements d’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et des associations professionnelles et scientifiques experts dans le domaine de l’eau. Il constitue donc un forum de réflexion et de concertation pour la définition des orientations générales de la politique nationale de l’eau et du climat. A cet effet, le CSEC procède à l’examen :

* de la stratégie nationale en matière de connaissance du climat et de son impact sur les ressources en eau,
* du plan national de l’eau,
* des plans d’aménagement intégré des ressources en eau en accordant une importance particulière à la répartition de l’eau entre les différents usagers, aux transferts d’eau et aux dispositions de valorisation et de protection des ressources en eau.

Le CSEC se réuni, sous la présidence du Premier Ministre, au moins un fois par an. Il dispose d’un Comité Permanent chargé sous la présidence de l’autorité gouvernementale chargé de l’eau de préparer l’ordre du jour des réunions du CSEC, de suivre l’application de ses recommandations, d’étudier les affaires soumises à l’avis CSEC et de faire des propositions susceptibles de l’aider à formuler son avis. Ce comité est composé de représentants des autorités gouvernementales membres du CSEC et des représentants des ABH, de l’ONEP, de l’ONE et des ORMVA.

Le Conseil National de l’Environnement (CNE)

Le CNE a été créé par le décret du 20 janvier 1995. Il a pour mission d’œuvrer à la protection et à l’amélioration de l’environnement à travers la préservation de l’équilibre écologique du milieu naturel, la prévention, la lutte et la réduction des nuisances ainsi que l’amélioration du cadre de vie. De par sa contribution à la définition de la politique gouvernementale en matière environnementale, le CNE est habilité :

* à orienter, animer et coordonner les activités relatives à la protection, à la gestion et à l’amélioration de l’environnement,
* à demander la réalisation d’études au différents départements et organismes,
* à proposer l’élaboration des textes législatifs et réglementaires adéquats,
* à assurer la diffusion de toute information relative à l’environnement,
* à veiller à l’information et à la sensibilisation de la population.

Le CNE est constitué des représentants des autorités gouvernementales. Il est présidé par l’autorité gouvernementale chargé de l’environnement et doit se réunir deux fois par an en séance plénière. Le CNE est doté d’un secrétariat général permanent qui veille à la préparation des ses réunions et à la mise en application de ses décisions.

Au niveau régional, des conseils régionaux de l’environnement ont été créés. Ils sont chargés de l’inventaire des problèmes de l’environnement régional, de la promotion de toute action susceptible de contribuer à la protection et à l’amélioration de l’environnement dans la région et de mettre en oeuvre les directives et les recommandations du CNE. Ces conseils sont présidés par les Walis des régions et sont composés des présidents des assemblées préfectorales ou provinciales, des représentants des départements ministériels membres du CNE et des présidents des communes intéressées. (www.minenv.gov.ma
http://www.semide.net/fr

carte des barrages
http://www.water.gov.ma/02patrimoine/situation-barrages2.htm
 
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