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La consommation annuelle atteint aujourd'hui 450 millions de litres, soit 15 litres par habitant. La bataille se fait au niveau de la diversification des produits. Les Eaux minérales d'Oulmès revendiquent 70% du marché, tous segments confondus.
Le marché des eaux embouteillées est en pleine croissance. Durant ces deux dernières années, la demande est passée de 300 à 450 millions de litres, soit une consommation moyenne de 15 litres par habitant et par an. Selon un opérateur, cela représente le triple de la consommation moyenne enregistrée il y a 5 ans. Cette hausse est due, selon les professionnels du secteur, à la multiplicité des marques et, sous l’effet de la concurrence, le produit s’est démocratisé eu égard à des prix devenus plus abordables.
D’une valeur de 1,5 milliard de DH, selon un embouteilleur, le marché reste dominé par les eaux plates qui représentent 91% de la consommation, dont 70% d’eaux minérales, contre 9% pour les eaux gazeuses. La segmentation est cependant plus large que cela. Le catalogue comprend en effet les eaux minérales naturelles plates, les eaux minérales naturelles gazeuses, les eaux de source et les eaux de table (voir encadré). L’essentiel de l’offre est produit par les sociétés locales. Le reste est importé, essentiellement de France par la société Drinks (Vittel et Contrex, des eaux minérales naturelles) et par Foods & Goods (Evian- eau minérale naturelle plate- et San Peligrino -eau gazeuse).
Difficile cependant d’établir avec certitude le classement des acteurs, tant les chiffres sont distillés avec parcimonie, s’ils ne sont pas, tout simplement, gardés secrets. Tout de même, la société des Eaux minérales d’Oulmès revendique 70% du marché grâce à «une offre complète et complémentaire étant donné que chacune des marques, Sidi Ali, Aïn Atlas et Bahia revendique un positionnement différent», explique un de ses dirigeants. La même source assure que les quatre marques de l’entreprise sont chacune leader dans son segment. Pour les eaux minérales naturelles plates, Sidi Ali contrôle 55,5% des parts de marché. Oulmès s’adjuge 92,3% du segment des eaux gazeuses naturelles, Bahia 84,2% de celui des eaux de table et Aïn Atlas 78,7% de celui des eaux de source.
La deuxième place du secteur est attribuée à Sotherma (eaux minérales naturelles Sidi Harazem et Aïn Saïss) qui détiendrait 23% du marché. Coca Cola international vient en troisième position et avec 4% de parts de marché à travers ses marques Ciel, Bonaqua et Aquarius. Le reste est réparti entre les Eaux minérales Al Karama, filiale du groupe Chaâbi, le dernier arrivé dans le secteur, avec une seule marque, l’eau de source Aïn Soltane, et les importations.
Le marché des eaux embouteillées est en pleine croissance. Durant ces deux dernières années, la demande est passée de 300 à 450 millions de litres, soit une consommation moyenne de 15 litres par habitant et par an. Selon un opérateur, cela représente le triple de la consommation moyenne enregistrée il y a 5 ans. Cette hausse est due, selon les professionnels du secteur, à la multiplicité des marques et, sous l’effet de la concurrence, le produit s’est démocratisé eu égard à des prix devenus plus abordables.
D’une valeur de 1,5 milliard de DH, selon un embouteilleur, le marché reste dominé par les eaux plates qui représentent 91% de la consommation, dont 70% d’eaux minérales, contre 9% pour les eaux gazeuses. La segmentation est cependant plus large que cela. Le catalogue comprend en effet les eaux minérales naturelles plates, les eaux minérales naturelles gazeuses, les eaux de source et les eaux de table (voir encadré). L’essentiel de l’offre est produit par les sociétés locales. Le reste est importé, essentiellement de France par la société Drinks (Vittel et Contrex, des eaux minérales naturelles) et par Foods & Goods (Evian- eau minérale naturelle plate- et San Peligrino -eau gazeuse).
Difficile cependant d’établir avec certitude le classement des acteurs, tant les chiffres sont distillés avec parcimonie, s’ils ne sont pas, tout simplement, gardés secrets. Tout de même, la société des Eaux minérales d’Oulmès revendique 70% du marché grâce à «une offre complète et complémentaire étant donné que chacune des marques, Sidi Ali, Aïn Atlas et Bahia revendique un positionnement différent», explique un de ses dirigeants. La même source assure que les quatre marques de l’entreprise sont chacune leader dans son segment. Pour les eaux minérales naturelles plates, Sidi Ali contrôle 55,5% des parts de marché. Oulmès s’adjuge 92,3% du segment des eaux gazeuses naturelles, Bahia 84,2% de celui des eaux de table et Aïn Atlas 78,7% de celui des eaux de source.
La deuxième place du secteur est attribuée à Sotherma (eaux minérales naturelles Sidi Harazem et Aïn Saïss) qui détiendrait 23% du marché. Coca Cola international vient en troisième position et avec 4% de parts de marché à travers ses marques Ciel, Bonaqua et Aquarius. Le reste est réparti entre les Eaux minérales Al Karama, filiale du groupe Chaâbi, le dernier arrivé dans le secteur, avec une seule marque, l’eau de source Aïn Soltane, et les importations.