indecise1
VIB
D'accord, j’espère qu'un bladinaute moins timoré viendra m'en dire plusOui je préfère![]()
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D'accord, j’espère qu'un bladinaute moins timoré viendra m'en dire plusOui je préfère![]()
Un mensonge probable pour rentrer dans la bien pensance francaise concernant lew emigres. Oui.
Je pense que c'est un sujet très délicat ... la preuve Sayad lui-même a préféré ne pas le dévoiler.
Tu peux stp développer cette partie @Fitra ?Selon moi il n'y'a aucun mystère là-dedans et aucun tabou, les immigrés voyaient dans l'école un facteur de réussite (enquête ipsos : les immigrés maghrébins sont ceux qui accordent le plus de confiance à l'école !), quand ça n'était pas le cas, ils dénonçaient alors son inefficacité et aussi son assimilationnisme, se caractérisant notamment par le débauchage des enfants. En gros, pour ceux dont les enfants ont réussi, c'était ""bon l'assimilation on peut toujours la rattraper mais l'échec scolaire non, heureusement mes enfants ont quand même réussi", alors que pour ceux dont les enfants ont échoué, c'est "non-seulement on a perdu nos enfants culturellement mais aussi scolairement".
Et les enfants d'immigras maghrébins sont ceux qui ont été le plus rapidement diplômés, de toutes les vagues d'immigration en France.
Je suis pas trop d'accord avec cet article.
Enfin je sais pas si seule la communauté maghrébine est visée mais pour ne parler que d'elle, je pense pas que l'école soit synonyme de débauche même chez les plus conservateurs d'entre eux je n'ai jamais entendu ça.
Autant certaines filles peuvent ètre interdites de sortie chez les plus sévères à la limite ce qui est davantage diabolisé c'est plus l'environnement extérieur (tout ce qui ne touche pas à l'école et à la maison).
Contrairement par exemple aux gitans et gitanes surtout où là il est clairement explicité que l'école est un lieu dangereux au niveau de leurs moeurses.
Elles ont d'ailleurs pour interdiction de fréquenter l'école au delà d'un certain âge ( pré-ado /ado) ils préfèrent les garder à la maison (caravane) en attendant de les marier et leur apprendre à gérer un foyer.
Notre communauté a bien des problèmes mais pas celui là je pense (problèmes d'éducation).
Enfin je suis pas très claire après une très rude journée.
Tu peux stp développer cette partie @Fitra ?
Merci ; )
Je suis pas trop d'accord avec cet article.
Enfin je sais pas si seule la communauté maghrébine est visée mais pour ne parler que d'elle, je pense pas que l'école soit synonyme de débauche même chez les plus conservateurs d'entre eux je n'ai jamais entendu ça.
Autant certaines filles peuvent ètre interdites de sortie chez les plus sévères à la limite ce qui est davantage diabolisé c'est plus l'environnement extérieur (tout ce qui ne touche pas à l'école et à la maison).
Contrairement par exemple aux gitans et gitanes surtout où là il est clairement explicité que l'école est un lieu dangereux au niveau de leurs moeurses.
Elles ont d'ailleurs pour interdiction de fréquenter l'école au delà d'un certain âge ( pré-ado /ado) ils préfèrent les garder à la maison (caravane) en attendant de les marier et leur apprendre à gérer un foyer.
Notre communauté a bien des problèmes mais pas celui là je pense (problèmes d'éducation).
Enfin je suis pas très claire après une très rude journée.
Merci pour ces détails @Fitra : )Pour un parent immigré dont l'enfant réussit et en même temps s'acculture complètement à la culture transmise par l'école, il voit certes d'un mauvais oeil l'acculturation mais tout cela est oublié par la réussite scolaire de son enfant. Pour ce qui concerne la transmission culturelle, le parent se sent capable "d'arranger" ça et peut toujours compter sur un changement de perception par son enfant, un retour à son héritage culturel, etc. L'essentiel du travail a été fait (la réussite scolaire) et c'est ce qui compte.
Par contre, pour un parent d'immigré dont l'enfant échoue, il assiste non-seulement à un échec scolaire mais aussi un "échec culturel", l' enfant n'a plus les même valeurs que les parents. L'enfant est "perdu" à tous les niveaux. Les parents immigrés ne se sentent pas capables de faire rattraper à leur enfant l'échec scolaire (normal c'est plus difficile). Ils ne voient alors en l'école qu'un instrument qui a débauché leur enfant et ne leur a même pas assuré la réussite scolaire. En gros, un truc qui ne sert à rien et qui bien au contraire empire les choses. Alors les critiques se concentrent sur le fait que l'école a débauché les enfants parce que c'est la seule chose que l'école a "apporté" aux enfants. Pas parce que la réussite scolaire compte moins à leurs yeux, mais parce que le "débauchage" est comme la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
Sais pas si c'est clair.![]()
Seize années après le décès du sociologue Abdelmalek Sayad , les éditions du Seuil viennent de publier une série de textes inédits dans le champ de l'immigration qui traitent de l'école et des familles immigrées. A travers cet ouvrage dirigé par Smaïn Laacher, sociologue et Benoît Falaise, historien de l'éducation, A. Sayad propose une réflexion critique sur la manière dont l'institution scolaire perçoit les enfants des familles immigrées apparus dans l'espace scolaire.
Avant même de constater l'échec, certains sont déjà méfiants envers les institutions ...Je trouves que l'analyse de ce sociologue n'est pas infondée, les parents immigré sont considéré comme responsable de l’échec scolaire de leur enfants ce qui amène ceux ci à pensée que c'est plutôt l'école qui à faillie à ça mission, un cercle vicieux dans lequel l'école et les parents se renferme et se détruise...cercle vicieux dans lequel il n'y as pas vraiment de coupable ni de victime.
PS : J'ais du raccourcir le texte du fait de 3000 caractères maximum.
Avant même de constater l'échec, certains sont déjà méfiants envers les institutions ...
Bien sûr .... tu as raison. Ce qui pose problème ici, c'est que ça reste quelque chose qu'il faut "taire" ....on le voit très bien dans ce sujet ......... omertaCe n'est pas spécifique aux parent issue de l'immigration, j'ai lu deux livres de professeur de collège et lycée (Collège de France, de Mara Goyet, et Chagrin d'école, de Daniel Pennac) je te l'est conseille, tu verras que même des familles autochtones doute de leur propre institution à tel point que certains parents favorise l'enseignement à domicile.
Bien sûr .... tu as raison. Ce qui pose problème ici, c'est que ça reste quelque chose qu'il faut "taire" ....on le voit très bien dans ce sujet ......... omerta
Il doit y avoir de ça sûrement ...Car les gens ont très certainement peur des préjugés qui pourrait en découler par la suite.
Il doit y avoir de ça sûrement ...
Je crois au contraire que dire permet justement de mieux comprendre , définir et améliorer ce qui ne va pas ..........
Le problème étant que les parents se censurent énormément ........ les malentendus ne sont pas explicités. Sayad parlait d'apartés.Effectivement, il n'y a pas de réunions parent d'élève à l'école pour dissiper tous malentendu et mauvaise impression ?
Le problème étant que les parents se censurent énormément ........ les malentendus ne sont pas explicités. Sayad parlait d'apartés.
Dans certaines écoles, oui ... par le bais parfois de " boîte à idées " dont l'objectif est le recueil de la parole des parents ou de leurs enfants y compris de manière anonyme.Il faudrait essayer, cela a t-il déjà été tenté ?