Mohamed El Ouafa, ministre de lEducation nationale arrivera-t-il à mettre fin aux grèves récurrentes dans les écoles? Pour linstant, il a réussi à séduire les centrales syndicales les plus représentatives. Des syndicalistes saccordent à dire que leur rencontre avec El Ouafa, vendredi dernier, «était positive et a permis davancer sur plusieurs points concernant le dossier revendicatif des enseignants». Actuellement, «un regain despoir que les revendications soient prises au sérieux, est incontestable», avance Mohamed Shimad, secrétaire général de la Fédération libre de lenseignement (UGTM). Cette réunion a permis daboutir à «la mise en place de mesures concrètes», note de son côté Allal Belarbi, secrétaire général du Syndicat national denseignement (CDT). Elle sinscrit dans le cadre du programme de rencontres mensuelles mis en place en coordination avec le ministère. «Nous constatons une volonté de travail en commun afin de résoudre les problèmes des enseignants, sur la base dune feuille de route précise», souligne Abdallah Attach, secrétaire général adjoint de la Fédération nationale des fonctionnaires de lenseignement (UNTM). Dautres syndicalistes, à limage de Shimad, estiment que le ministre de lEducation «sest montré courageux en adoptant certaines décisions comme lannulation des deux notes ministérielles (122 et 204)». Les représentants des enseignants soulignent que celles-ci, relatives respectivement à la gestion du calendrier scolaire et à la formation par la méthodologie dintégration, «étaient lune des principales causes des grèves et des sit-in organisés durant les dernières années». «Ces notes avaient été adoptées sans consulter les syndicats, qui se sont opposés à leur application», rappelle Attach. Le calendrier scolaire, «devra désormais être géré par les directeurs des établissements en coordination avec les enseignants», fait savoir Belarbi.
http://www.leconomiste.com/article/891466-education-nationaleles-syndicats-font-reculer-le-minist-re
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